Calibre G ou 1G : Mouvement mécanique à clef amovible , format 6 x 8 cm. Mouvement d’une autonomie de 8 jours sans fonction réveil , platines pleines ( non-ajourées) , hauteur sur platines : 23,5 mm , pont de barillet , arrêtage à croix de Malte , pignons à fuseaux , porte échappement Roskof indépendant à trois pierres , balancier à pivots , spiral auto-compensateurs ( 14.400 oscillations /heure) . Quatre variantes existantes : Calibre G ou 1G : il dote douze horloges murales SARRIC , BOISIC , SOFIC , BERTIC , SEVRIC , SORIC , VISIC , MASSIC , TERRIC , MASSIC , FROMIC , PRINTIC et une horloge à poser POSIC Calibre 3G identique à 1G mais avec voyant indicateur d’armage et remontage démultiplié , pour emboîtage moulé qui équipe trois murales APPLIC 1934 , APPLIC 1945 , QUADRIC et trois horloges à poser CADIC , FANTIC , HOTIC Calibre 4G identique à 3G mais pour emboîtage métallique pour deux murales en métal LENTIC , VISIC Calibre 5G identique à 1G mais avec porte -échappements à 6 pierres ( à partir du 1° mars 1951 c’est lui qui est monté dans les horloges murales Jaz soit 21 au total ) VISIC après 1951 , NEPTIC , PRINTIC après 1951 , SPIRIC , BRETIC , FORMIC , RHONIC , MURIC , Nafra-Don pub , GRANIC , Le Progrès Pub , Cognac Pub , ZODIC , CUISIC , MITRIC , CAMPIC , LUMIC , LIVIC , REXIC , DELFIC , LIGNIC . Ce calibre ne possède plus le témoin de charge des 3G et 4G .
cadran de CADIC Particularité des calibres 3G et 4G : la petite fenêtre de témoin de réserve de charge ou voyant indicateur d’armage au milieu du 2 de XII heures : lorsque le triangle est rouge il faut remonter le mécanisme . Le 8 au dessus de l’axe central rappelle l’autonomie de 8 jours du calibre G qui n’a pas de fonction réveil .
Les calibres G ne sont pas toujours datés mais lorsque c’est le cas , ce sont les deux derniers chiffres qui indiquent la date , en l’occurrence 37 pour 1937 .
La particularité des horloges en céramique Jaz , dotées du calibre G , est l’absence totale de vis de fixation dans le cadran grâce à un système exclusif de maintien par un œillet autour de l’orifice d’entrée de la clé . La concurrence affichait au moins deux , trois voire quatre têtes de vis pour le moins voyantes et disgracieuses sur ses cadrans . Le calibre AG , qui succède à partir de 1956 au calibre G , ne présente plus cet avantage et nécessite deux vis de fixation en facade .
pages extraites LE GUIDE JAZ fournitures pour réveils et pendulettes circa 1953 à 1958
Catégorie : 1950
SPIREGLOR et TEXTOSCOPE
extrait du catalogue export Belgique 1950 En 1950 dans son catalogue destiné aux horlogers français , Jaz proposait une petite boîte à outils de réparation basique . En revanche à l’export ce sont deux appareils beaucoup plus sophistiqués fabriqués par Jaz et arborant le jaseur boréal qui sont présentés : SPIREGLOR et TEXTOSCOPE .
extrait Le Guide Jaz Fournitures pour réveils et pendulettes 1951 Comme indiqué dans la légende de cette photo , le SPIREGLOR est destiné à l’industrie ; il ne s’agit pas d’un outil de réparations mais de fabrication ; dès lors on comprend que Jaz n’en fasse pas la promotion en France mais à l’étranger où visiblement quelques exemplaires ont été vendus .
source site de la NASA , Nasa Astrophysics Data System On le voit dans cette communication de la CIMH , acronyme de la Compagnie Industrielle de Mécanique Horlogère raison sociale de Jaz jusqu’en 1948 , le TEXTOSOPE n’est pas plus destiné aux horlogers rhabilleurs que le SPIREGLOR mais bien aux manufactures de montres et réveils .
Dans les années 70 , afin d’accompagner ses horlogers affiliés dans leurs conversions à l’horlogerie électronique et à quartz , Jaz va s’associer à GREINER Electronic
La gamme des PENDULITES 1931 à 1952
extrait catalogue 1942 page 5 Le terme PENDULITE est un néologisme , créé par Jaz avant guerre , pour distinguer ses réveils aux boîtiers en bakélite , ou comprenant au moins un socle dans cette matière , de ses gros réveils ronds , dit classiques . Deux réveils en zamak , les CARRIC et PENTIC les rejoindront . Cette gamme comporte 31 réveils et apparaît aux catalogues de 1931 à 1952 ; ils étaient dotés pour la plupart de calibres D ou calibres H : BERRIC cal.1D , CAMIC cal.20D , CARRIC cal.3D puis 1D , CROISIC cal.11D , DEGIC cal.1D , FACIC cal.H , FONIC , cal.1D , GALLIC cal.1D , GENIC cal.H , GILIC cal.1D , GOTIC cal.1D , LOGIC cal.H , LORRIC cal.1D puis 3D , MUSIC cal.20D , NOVIC cal.3D puis 1D , OBLIC cal.H , PENTIC cal.H , PERSIC cal.D , ROMIC cal.1D , SYLVIC cal.H , TOURIC cal.1D , VOLTIC cal.3D . Avant guerre les références des Jaz ne comportent que trois chiffres , à partir de 1942 elles comportent cinq chiffres qui se décomposent ainsi : les trois premiers chiffres correspondent au modèle , les deux derniers à sa finition ( cadran nickelé , couleur , etc ) ; Le dernier chiffre s’il est est pair ou zéro , indique un modèle non lumineux ; impair il désigne un modèle lumineux . Le premier chiffre indique la catégorie de l’article : 1 pour les Gros Réveils 3 et 4 pour les Stylites 30 heures ; 5 pour les Stylites à l’autonomie de 8 jours ; 6 pour les horloges murales ; 7 pour les modèles de de Luxe ( Jaz de Luxe et Tirage Limité )30 heures et 8 pour les modèles de Luxe 8 jours . Le chiffre 2 est donc attribué aux PENDULITES .
Parallèlement aux PENDULITES , Jaz invente le terme de STYLITES pour désigner ses petits réveils « de style ».
Paul NICOLAS 1901 +1970 Vice Président de Jaz S.A
PAUL NICOLAS photo par son fils Hervé STOULS- NICOLAS
Ce résumé de la biographie de Paul NICOLAS fait comprendre que , s’il n’appartient pas du tout au monde de l’horlogerie , c’est un grand communiquant et un immense publicitaire qui va diriger Jaz pendant 30 ans à la fois industriel , éditeur , journaliste , professeur et économiste . Sa revue VENDRE traita du marketing avant que le mot ne fût inventé , il est un pionnier de la recherche appliquée aux progrès de la publicité . En consultant la liste des 33 publicitaires célèbres , on constate vite qu’il est , avec Decaux , le seul à être passer de la théorie à la réalité , de la publicité à l’industrie .
***************CHRONOLOGIE BIOGRAPHIQUE*****************
1913/1918 En tant que boursier , il fait de brillantes études secondaires au collège de Château-Gontier et autres établissements , au gré des affectations de son père gendarme . Se destinant à l’enseignement du grec et du latin , il prépare une licence de lettres . Si bientôt la publicité l’arrache à la Sorbonne , il n’en garde pas moins une plume remarquable.
1926 il fait ses débuts dans la publicité à l’agence ELVINGER comme Pal SARKOZY quelques années plus tard .
1927 voit son entrée à l’agence DAMOUR comme chef de publicité
1929 Etienne et Léon DAMOUR lui confient la rédaction en chef de la revue VENDRE 1930 il fonde avec Edmond JEANDET , directeur des biscuits BRUN , la DCF , association amicale des Directeurs Commerciaux de France.
1931 à la mort d’Etienne DAMOUR , il devient administrateur de la SAPC , société éditrice de VENDRE.
1932 création du brevet professionnel publicitaire ; à l’école technique de publicité , la direction des travaux est confiée à Paul NICOLAS .
1933 Parution du premier Marché Français 1936 Paul NICOLAS est nommé Conseiller du Commerce Extérieur de la France . Depuis le début du 20ème siècle, les CCEF sont des industriels , négociants , etc , qui mettent bénévolement leur expérience au service de la présence économique française dans le monde . 1939 il entre chez Jaz comme directeur des ventes ; il exerce alors de nombreuses fonctions d’administrateur notamment au Bureau Français pour l’étude de la distribution près la Chambre de Commerce Internationale ; à la Chambre Syndicale de commerce International ; à la Confédération des Travailleurs intellectuels , à l’Office de Contrôle des annonces ( premier organisme d’auto régulation de la publicité) , à l’Office de Justification des Tirages (association professionnelle française dont le rôle est de certifier la diffusion, la distribution et le dénombrement des journaux et de tout autre support de publicité ) , au Syndicat de la Presse , à l’Institut d’Etudes de l’Opinion Publique actuel IFOP , premier institut de sondages français 1940 pudiquement Brandt lui donne la Direction Commerciale de Jaz « par intérim », ne sachant ou ne voulant entériner le départ forcé de BENEL de confession israélite . Mais quelques mois plus tard , la situation ne s’améliorant pas pour les juifs – par un horrible et tragique euphémisme – il est confirmé à ce poste
1942 il envoie une lettre portant sa fameuse signature et la première Jazette , organe de communication interne , aux horlogers affiliés Jaz . Elle sera présenté plus tard comme une publication clandestine ce qui est un peu exagéré pour avoir échappé au contrôle du COIACL . Si les journalistes et diffuseurs des quelques journaux clandestins arrivant à être publiés et distribués sous le manteau risquaient leur vie , il fallait tout de même que le propos soit polémique ce qui n’était pas le cas des messages de Paul NICOLAS .
1945 il est nommé président de la revue VENDRE où il paraphe éditoriaux et articles de cette même signature .
1947 Paul NICOLAS est nommé président d’ETMAR et devient Directeur Général de Jaz
Le réseau professionnel de la famille Brandt en 1939 1948 après le décès de Louis-Gustave BRANDT il est nommé administrateur de la Maison Brandt Frères ( Montres Oméga , Tissot , caméras Beaulieu , etc )
1949 il devient président du Conseil d’administration de Brandt Frères 1950 il effectue un séjour de 35 jours aux USA pour étudier les méthodes de ventes et de production dans le cadre de la mission DISTRIBUTION du Plan Marshall
1955 il fonde l’ELITE institut national d’études commerciales et professionnelles des Horlogers Bijoutiers Joailliers
1955 Mars premier numéro de Jaz Actualités qui remplace la Jazette des Horlogers , organe de communication interne . Paul Nicolas signe de petits éditoriaux et fait la liste des nombreuses campagnes de publicité de Jaz , indiquant les journaux , leurs tirages , les passages à la Radio ou à la télévision
1959 il crée la société Le mouvement de Paris dont il assure la présidence 1961 il est élu membre de l’Académie des Sciences Commerciales qu’il présidera jusqu’en 1964
1964 il fonde l’Institut Proscop 1970 il meurt à Paris le 27 Novembre.
************ PAUL NICOLAS EN PHOTOS ET CITATIONS ********
Cette photo historique a été prise en 1947 , quelques jours avant la mort de Louis-Gustave BRANDT l’un des fondateurs de Jaz . Paul NICOLAS se distingue immédiatement par cette taille imposante qui est mise en avant dans tous les témoignages que nous avons recueillis le concernant . On notera que la photo a été prise par un des plus grands photographes français Willy RONIS , peut être en tant que membre de l‘agence Rapho. A la fois juif et militant communiste , RONIS n’aurait pas accepté de travailler pour Jaz quelques mois après la Libération si cette entreprise avait eu un comportement suspect pendant l’occupation ( nous y reviendrons bientôt dans le dossier en cours de rédaction Jaz pendant la guerre) . C’est pourtant probablement l’ordonnance allemande plaçant sous séquestre les entreprises et biens appartenant aux Juifs absents ou arrêtés, dite ordonnance d’Aryanisation du 18 octobre 1940 , qui amène BRANDT à nommer Paul NICOLAS à la place d’Ivan BENEL , cofondateur de Jaz de confession israélite parti se réfugier en zone libre . Par chance , BENEL échappera à l’occupant et décédera en 1970 , la même année que Paul NICOLAS , mais sans avoir repris sa place au sein de la CIMH .
Paul NICOLAS n’est ni un des fondateurs de Jaz , ni un horloger ayant apporté des brevets innovants , ni un des actionnaires de la marque , et pourtant , il est sans aucun doute une des figures marquantes de la marque au jaseur boréal . C’est lui qui fait ajouter cet oiseau au logo de la marque pendant la guerre pour calmer les velléités anti américaines des allemands qui trouvaient que décidément Jaz sentait trop la Nouvelle Orléans et le Jazz .
Ces extraits mettent en avant ses principaux combats
Ne distribuer les Jaz que chez des horlogers affiliés opposant des refus de vente aux centrales d’achats , grands magasins , coopératives , etc
Combats contre plusieurs gouvernements pour le maintien de la vente à prix imposés par le fabricant , cinq procès perdus , une jurisprudence portant son nom l’arrêt NICOLAS pour que partout en France Métropolitaine , les réveils et pendules soient vendus au même prix . La valorisation du métier d’horloger qu’il incitait à réparer et entretenir lui même les mouvements d’horlogerie , à se former aux nouveaux mouvements électriques .
On le reconnait aisément à sa stature imposante derrière la chaine de production pour fêter le dix millionième Jaz en 1943 ; Mais il aura aussi à gérer pendant la guerre les pénuries d’électricité , de chauffage , de matières premières , les restrictions de l’occupant ; l’expropriation de l’usine de Nanterre ; la crise de Suez et sa pénurie en laiton ; l’absorption de CARAT et de son usine de Colmar ; l’acquisition de JAPY ; l’installation à Wintzenheim ; dans les années 60 les mouvements sociaux , l’extension de la TVA au commerce de détail , la concurrence des bureaux de tabac dans la vente d’horlogerie courante , l’ouverture au Marché Commun avec un des premiers joint-venture de la nouvelle Europe signé avec l’allemand Peter Uhren
En bon publicitaire , Paul NICOLAS accepte de se mettre en scène pour Burroughs , en 1964 , sans omettre de vanter les succès de Jaz .
Paul NICOLAS , à droite , est encore plus imposant de profil que son mètre 85 de face !
1966 Marcel BLEUSTEIN -BLANCHET ( 1) le plus célèbre publicitaire français , fondateur de Publicis , aujourd’hui troisième groupe mondial de publicité , et père de Madame Elisabeth BADINTER . En (2) à droite Paul NICOLAS
Paul NICOLAS faisant un discours dans la cour de l’Usine de Wintzenheim , courtoisie de Monsieur Henry KOPFLER
En Janvier 1972 paraît le dernier numéro de VENDRE ruiné par l’apparition des photocopieuses , un abonné copiant sa revue pour beaucoup d’autres lecteurs et cruel ironie par l’absence de publicité . Il est l’occasion d’un ultime hommage à Paul NICOLAS par ses collaborateurs et amis ; nous avons choisis son éloge funèbre ci-dessus et surtout ce témoignage de Jean GRAMAIN parce qu’il fut lui -même chef de publicité chez Jaz .
Cet éloge funèbre prononcé aux obsèques de Paul NICOLAS à l’Eglise Saint Pierre de Montrouge , Pais XIV°, vaut surtout par la qualité de son auteur Henri de Farcy de La Villedubois , Jésuite et économiste agricole de renom , président d’honneur de l’Académie des Sciences Commerciales que Paul NICOLAS dirigea jusqu’en 1964 .
Sépulture de Paul Nicolas au Cimetière Montparnasse à Paris . Photo courtoisie de Monsieur Hervé Stouls-Nicolas , son fils , que nous remercions chaleureusement .
CARAT horlogers de précision
Publicité CARAT de 1950 , peu de temps avant l’absorption par Jaz , communiquant sur son implantation colmarienne . Le 31 décembre 1948 , la Société Électromécanique de Paris avait crée à Colmar , la Société Alsacienne de Précision , plus connue sous son acronyme SAP qui produisait des petits réveils estampillés CARAT .
SAPIC à cadran noir estampillé CARAT horlogers de Précision 
En 1951 Jaz prend le contrôle de CARAT horlogers de Précision situé à Colmar ; sous sa raison sociale La Générale Horlogère , Jaz administre désormais trois marques , dont JAPY afin de diffuser ses produits d’entrée de gamme jusqu’en 1990 . Carat assurant au cotraire le haurt de gamme . En revanche la marque CARAT ne sera pas maintenue longtemps , son fameux calibre 100 et ses réveils sont rapidement « jazifiés » .
En rebaptisant le calibre à sonnerie limitable CARAT 100 en calibre Jaz AB et en s’appropriant les élégants petits réveils de CARAT rebaptisés COLMIC , ALSIC et SAPIC c’est la fameuse gamme Jaz de Luxe qui est créée apportant une exclusivité mondiale et une montée en gamme à la marque au jaseur . Les dénominations choisies rendent hommage à l’entreprise absorbée , la SAP ou Société Alsacienne de Précision , et à l’implantation de Jaz en Alsace à Colmar qu’il faut traduire ainsi : SAPIC = SAP ; COLMIC= COLMAR et ALSIC = ALSACE .
Ce réveil CARAT deviendra le SAPIC qui ne s’en distingue que par ses inscriptions et ses pieds torpilles pleins .
Version CARAT du COLMIC
Jazette n°10 mai 1951 organe de communication entre Jaz et ses horlogers affiliés
il s’agit sur cette photo de l’usine de Puteaux construite en 1919/1921 à la création de Jaz et démolie en 1964
sur fond bistre où apparaissent les extensions de l’usine de Puteaux , un encart en noir et blanc expose la massive et ancienne usine de la SAP au 31 rue de la Houblonnière à Colmar , aujourd’hui disparue .


Horlogerie Bijouterie AUBRUN à Chauvigny 1920 à 2000
Nous devons l’essentiel de cet article à Max AUBRUN ex-conservateur des musées de Chauvigny et co-auteur du remarquable ouvrage de 460 pages : CHAUVIGNY 1851- 1970 120 ans de photographies . Nul n’était mieux placé que lui pour retracer l’histoire de la bijouterie AUBRUN fondée par son grand père Maxime AUBRUN , par ailleurs maire de cette petite ville de la vallée de la Vienne et successeur de Henri BOZIER l’horloger bijoutier de la rue du Marché . Son fils Pierre AUBRUN reprendra le flambeau qui le transmettra à son tour à son propre enfant Max AUBRUN qui – par chance pour tous – a fait œuvre d’historien pour sa ville et sa famille : qu’il en soit remercié !



L’identification des pendules , aux styles les plus caractéristiques , apparaissant dans cette vitrine permet de dater cette photo un peu au delà de l’estimation de l’auteur puisqu’elles sont toutes extraites du catalogue 1964/65 .
Les réveils , à cloche surmontés d’un anneau , qui sont bradés ne sont pas des Jaz , en revanche le réveil géant est bien un Jaz de vitrine , du même modèle que celui du Raja de Nanpara ; à n’en pas douter il n’est pas bradé mais fait la promotion des Jaz que les AUBRUN distribuait dès avant -guerre .
Max sera , plus tard , le troisième AUBRUN à la tête de l’horlogerie bijouterie jusqu’à sa fermeture .
il n’est pas bien difficile d’identifier une LUMIC à son néon annulaire allumé
Trois sachets de réparations au nom de Maxime AUBRUN , modèle 1938 , format 11 x 7,5cm
CP HONFLEUR 1950
Carte postale , HONFLEUR , le Quai Sainte Catherine circa 1950. Difficile de reconnaître le Quai et ses célèbres maisons du XVIII° à façades de tuiles , aujourd’hui envahis par les terrasses des crêperies et brasseries à touristes . Cet horloger opticien , l’alliance de ces deux professions était assez courante , arbore une plaque émaillée Jaz au dessus d’une paire de binocles, l’optique étant une des diversifications professionnelles les plus courantes des horlogers fin XIX° début XX°. De nos jours il a cédé la place à un caviste qui vend Calvados , Cidre , Pommeau et Poirineau .
Publicité de vitrine en carton circa 1943/50
Petite pancarte publicitaire de vitrine par René RAVO en carton . Hauteur 18 cm . Dans ses documents internes , Jaz les nommait pancartes argumentées ou voyants .
Voyez nos cavaliers et présentoirs , autres objets publicitaires de vitrine .
CREUSIC 1950
CREUSIC 160-31 de 1950 CREUSIC , réveil de la gamme des Gros Jaz , mouvement mécanique , calibre 1D . Diamètre 10 cm , poids 370 gr . Boîtier et cloche en métal , coloration anodique , lunette et socle d’un seul morceau en plexiglas , points d’heures et aiguilles lumineux.
Illustration catalogue Jaz en Belgique de 1950. Absent des catalogues français, il est référencé dans les catalogues destinés à l’export en Belgique 160-11 pour le gris , 160-21 pour le bronze et 160-31 pour le grenat .
Outre ce cadran très original , on notera la présence au centre d’un jaseur et du logo Jaz en relief . Conséquence de cette conception , les aiguilles sont derrière le cadran et pas devant comme d’ordinaire .
Cette conception très particulière , et sans lendemain dans les collections Jaz , donne un aspect très étrange au boîtier sans son cadran en plexiglas où les chiffres sont en creux ; cette dernière particularité est probablement à l’origine de son nom de CREUSIC .
Anatomie du CREUSIC
On remarquera , à gauche , la présence d’une clé à limitation de sonnerie .
La clé de limitation de sonnerie – ici sur un JAZIC – fonctionne selon un principe très simple : une extension , estampillée Jaz sur les deux côtés , se déplie et vient buter sur le bouton de sonnerie arrêtant de fait celle -ci !





FEUILLIC 1950
FEUILLIC , petit réveil , gamme des Stylites , mouvement mécanique , calibre 1J . Format 10,5 x 8,5 cm , poids 370 gr . Hors catalogue en France , référencé 484-11 dans le catalogue export en Belgique de 1950 . Boîtier métal coloré anodiquement , à décor de fougères sur fond grenat , socle et garnitures en métal doré , cadran métal à chiffres en relief doré brillant sur fond argenté , aiguilles et points lumineux
La dénomination FEUILLIC sera réattribuée en 1970 . On reconnaît le corps des DABRIC et CABRIC , les aiguilles du BLAISIC et le décor des FOUGIC .

































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