Horloge à poser , gamme Jaz Transistor , forme boule , corps en plastique orange/rouge , aiguilles noires , trotteuse centrale rouge à talon triangulaire , Licence ATO , dateur date et jour , calibre FC , à pile LR14 . Hors catalogue en France , export Italy
Geoffrey Bowman Jenkins et Bernard A. Smart s’associent en 1926 pour créer la société Bowman Models de Dereham, comté de Norfolk en Angleterre , qui fabrique des jouets , particulièrement des locomotives . Bowman Jenkins est un homme étonnant et inventif qui avait commencé par vendre des jouets en bois à partir de 1917 , puis commercialise le rasoir de sécurité Domex en 1931 et présente sa célèbre brosse à dents à moteur à eau Kavor en 1932 . Avec sa femme Edith , ils fondent la fameuse société de meubles Jentique qui pour contribuer à l’effort de guerre , se convertira pendant le conflit en fabricant de bombes . Dans les années 1950 avec son fils Max, il retourne aux jouets en bois avec la gamme recherchée des collectionneurs , les yachts Bowman Racing
En 1936 Bowman Jenkins s’était séparé de son associé B. A. Smart qui fonde en 1947 dans la même ville de Dereham une usine d’horlogerie domestique sous le nom «Metamec» , dérivé de «métallurgie et mécanique». Le parcours de Bernard Arthur Smart ( 1891 +1979 ) n’est pas moins atypique que celui de son ex-associé . Effectivement il commence dans l’entreprise de ses parents en 1911 , qui produit des chapeaux de paille . En 1916, à l’âge de 24 ans, il se qualifie pour devenir pilote du Royal Naval Air Service , devient un As de l’air effectuant une des premières attaques aériennes depuis un porte-avions de l’Histoire , abattant des Zeppelins et sera médaillé de la DSO par le Roi Georges V. Après la guerre, en 1919, il prend sa retraite en tant que pilote et devient un homme d’affaires en s’alliant d’abord à Bowman Jenkins .
Usine Metamec à Dereham en 1954 , montage des calibres sur les boîtiers. Ouvrière , dans un atelier Metamec , collant des chiffres sur un cadran en 1954 grâce à un gabarit métallique . Sur la chaîne de production , en blanc , ce sont des horloges électriques surmontées d’une douille pour former une lampe de chevet asservie , un peu comme la LAMPIC de Jaz à la même date dont le mouvement était en revanche mécanique
Dès l’origine , l’essentiel de la production de METAMEC est constituée d’ horloges électriques sur secteur .
Derrière une METAMEC , il y a presque toujours un fil électrique qui pend .
La gamme comprenait tout de même quelques horloges mécaniques mais aucun carillon , ni montres , ni minuteurs .
Ces formes trapézoïdales en éventail sont un peu la signature de cette marque et ce sont celles qui se collectionnent visiblement le plus .
Horloges à quartz avec leur propre mouvement METAMEC Made in England
….mais METAMEC a beaucoup fait appel à Kienzle pour ses mouvements à piles
Même avec l’évolution des techniques , la société reste essentiellement axée sur l’horlogerie alimentée sur secteur ; en conséquence vous trouverez beaucoup de METAMEC proposées sur les sites marchands , toutefois les ventes sont bien rares pour les murales , effectivement qui souhaite voir courir un fil électrique le long de son mur ?
Toutes les horloges produites par Metamec ont été produites en grande série et l’usine a été agrandie avec l’achat de nouvelles machines pour leur permettre de créer leurs propres mouvements , afin de limiter les importations d’autres horlogers . Toutefois il était certainement plus rentable d’acheter des systèmes à dateur auprès de Jaz , plutôt que de concevoir et construire son propre calibre .
L’usine a augmenté de taille dans les années 1960/70 et employait environ 750 personnes, produisant 350 modèles d’horloge à un rythme de 25 000 horloges par semaine.
Metamec était alors le plus grand fabricant d’horloges au Royaume-Uni, se contentant de son marché intérieur et n’exportant quasiment qu’en Australie . Comme tous les horlogers européens , METAMEC a décliné à la fin des années 1980 en raison de la pénétration de l’industrie horlogère d’Extrême-Orient . Metamec a été mise sous séquestre en décembre 1984 et a été achetée en janvier 1985 par FKI de Halifax, West Yorkshire , qui a continué à utiliser le nom jusqu’en 1993 .
Quelques exemples de la production de l’usine METAMEC à Dereham .
Comme Bulova ou Metamec , la célèbre marque américaine Seth Thomas fait appel à Jaz pour ses calibres de murales à dateur , dotées de calibre FC ou calibre JK . Dans cet article nous montrons quelques horloges murales à dateur qui sont dotés de ces calibres, Seth Thomas ayant, de 1978 à 1985, fait appel exclusivement à la marque au jaseur boréal pour ce type d’horloges. Nous mettrons en évidence quelques points communs entre les deux marques concernant les dénominations et feront un petit résumé de l’histoire de cette marque américaine que vous ne connaissez probablement peu, même si nous avons tous en mémoire une de ses horloges publiques, celle de Grand Station Terminal à New York : une des plus célèbres au monde et officiellement une des plus chères.
L’HORLOGE DE GRAND STATION TERMINAL ( NEW -YORK)
Big Ben dans Peter Pan
Vous fréquentez probablement notre rubrique Jaz à l’Écran qui progressivement inventorie les apparitions des Jaz au cinéma et à la télévision; Jaz ne produisant que de l’horlogerie domestique, il ne s’agit forcément que de vues d’intérieurs et ne saurait donc rivaliser avec les horloges publiques comme Big Ben, symbole de la ville de Londres, qui par métonymie donnait populairement son nom à la tour qui l’abrite; Nous employons à dessein l’imparfait puisque la tour a été officiellement rebaptisée, à l’occasion du jubilé de diamant d’Élisabeth II en 2012, en Tour Elisabeth qui restera pour le monde entier Big Ben – Clock Tower sa précédente dénomination officielle n’avait guère plus de succès – bien qu’étonnement la visite intérieure soit depuis toujours exclusivement réservée aux habitants de Grande Bretagne. Elle pointe donc sa silhouette dans des centaines de films et souvent sa sonnerie, universellement connue, retentit.
GRAND STATION TERMINAL NEW YORK
Sa seule vraie concurrente est l’horloge de Grand Station Terminal à New York qui est bien plus que la gare mythique de New York. Par son histoire, par ses dimensions, par les œuvres qu’elle abrite et par les espaces commerciaux qui s’y sont installés, elle est tout simplement considérée comme la plus grande gare du monde ( devant la Gare du Nord cocorico!! , puis Tokyo, Berlin, Nagoya, etc ). Concurrencée par l’avion, délabré et « squatté » par des « dealers », Grand Central faillit disparaître dans les années 1970; c’est le soutien de l’ancienne Première dame Jacqueline Kennedy-Onassis qui lui permet toutefois d’échapper à la destruction et d’être rénovée puis reconvertie en gare desservant les banlieues.
les constellations du plafond
Durant les années 1990, la gare a été entièrement rénovée, travaux qui ont permis l’étonnante redécouverte du plafond du hall principal, orné d’un ciel étoilé parsemé de constellations, œuvre du peintre français Paul-César Helleu, qui était caché sous une couche de saleté et de suie.
Cette horloge à quatre faces de 1913, est le joyau de Grand Central, le symbole du hall principal, l’emblématique point de rendez-vous des new-yorkais : meet me under the clock (rendez-vous sous l’horloge). Dans ce kiosque, on répond à plus de mille questions par jour. L’horloge, comme toutes les autres de la gare, est réglée sur l’horloge atomique de l’observatoire naval des États-Unis à Bethesda dans le Maryland. Elle est précise à une seconde près par 20 milliards d’années. Cette célèbre horloge en opale située au-dessus du kiosque d’information a été estimée à 20 millions de dollars puisqu’aux USA on valorise, même ce qui inestimable et pas disponible à la vente, par un prix qui d’ailleurs varie, du simple au double, suivant les livres et les guides locaux, en raison des rares grandes plaques d’opale qui n’arborent pas l’estampille de son créateur Seth Thomas. Sauf qu’il s’agit d’une légende urbaine, encore répandue par Wikipédia : il s’agit plus prosaïquement de plaques de verre opalescent ou opalines, d’où la confusion probablement volontaire. Le corps en laiton a été conçu par Henry Edward Bedford, sculpteur, peintre et dirigeant de la Self Winding Clock Company qui a construit l’horloge avec l’aide de la Seth Thomas Clock Company, qui s’est chargé des mouvements. Triste ironie du sort Bedford est subitement mort le 29 octobre 1932 lors d’un trajet en train du Maine à New York.
Elle apparaît dans au moins dix huit films importants et des centaines de téléfilms, des dessins animés et même de nos jours dans des jeux vidéos dont voici les principaux : en 1959 le personnage de Cary Grant s’enfuit de New York en y prenant un train de nuit dans le film La Mort aux trousses , apparait dans la version 1978 de Superman . En 1981 la gare sert de repère au « duc de New York » dans le film New York 1997. Vous vous souvenez tous que les personnages joués par Robert De Niro et Meryl Streep s’y croisent et s’y retrouvent à plusieurs reprises dans le film Falling in Love . En 1998 la gare et l’horloge sont détruites dans le film Armageddon. En 2005 ce sont les animaux du film d’animation Madagascar qui essayent d’y prendre un train. En 2012 des combats ont lieu devant la gare et dans son grand hall dans le film Avengers. En 2017 des coïncidences étranges conduisent un personnage tous les jours au hall de la gare de Grand Central dans le film 2:22 de Paul Currie. multipliant les apparitions de l’horloge en 2018 le personnage Michael « Mike » MacCauley, joué par Liam Neeson, traverse le grand hall de la gare dans le film The Passenger( ou the Commuter) .
SETH THOMAS 1785 +1859
Seth Thomas a fondé la marque éponyme qui allait devenir l’une des plus grandes marques d’horlogerie de l’histoire des États-Unis, il était pourtant à l’origine charpentier de métier, simple apprenti auprès d’un maître maçon. Après être devenu lui-même un menuisier qualifié, il se passionne pour l’horlogerie. Puis a commencé à travailler pour le géant de l’horlogerie du Connecticut Eli Terry Senior qui a introduit la production de masse dans le monde de l’horlogerie et a été le premier Américain de l’histoire à fabriquer des pièces interchangeables dans son usine. Seth Thomas a commencé à produire des horloges en 1813, bien modestement avec vingt ouvriers, mais plus d’un siècle avant Jaz. En 1842, Thomas passa aux mouvements en laiton de plus en plus usités pour ses propres horloges. Sa gestion des affaires lui a permis de rester viable dans le monde en constante évolution de l’horlogerie industrielle. En effet : une croissance prudente, une planification minutieuse, un excellent savoir-faire et un volume/distribution importants ont maintenu la stabilité financière de l’entreprise de Thomas tout au long de sa carrière et au-delà. En 1853, il créé la Seth Thomas Clock Company, afin que ses fils puissent prendre la relève après sa mort, qui survient seulement six ans plus tard en 1859. Son fils Aaron, a repris le flambeau et a commencé à ajouter de nouveaux styles d’horloge aux catalogues. Cela incluait le calendrier perpétuel poussé par ressort, des horloges de parquet, des murales ou pendules à poser. Une diversification accrue qui a solidifié la Seth Thomas Clock Company en tant que marque, tour de force, faisant de Seth Thomas la marque d’horloges la plus durable de l’histoire américaine avec 165 ans d’existence. En 1968, General Time Corporation, composée des marques Westclox et Seth Thomas et de l’exploitation Westclox au Canada, a été acquise de Talley Industries. La société a cessé ses activités le 16 janvier 2009 et a été mise sous séquestre, mais a repris ses activités le 4 mai 2009, sous la férule de CST Enterprises . Aucune fabrication n’est en cours, mais de nos jours une gamme complète d’horloges Seth Thomas est tout de même disponible, fabriquée par un autre constructeur d’horloges pour CST sous la marque Seth Thomas.
THOMASON la ville qui porte le nom de Seth THOMAS
horloge publique Seth Thomas à Thomaston
Seth Thomas va bénéficier d’un privilège que seul un pays neuf comme les Etats Unis peut offrir à un homme et une marque, donner son nom à une ville, celle où il implante son usine THOMASTON ( Connecticut). Egalement dans le Connecticut, le village de Terryville, porte le nom de l’horloger Eli Terry Junior, fils du premier associé de Seth Thomas.
PUTEAUX
SAVERNES
Il était totalement inenvisageable, ne serait ce qu’en raison de l’ancienneté de leurs toponymies, que les villes de Puteaux ou même Wintzenheim ne deviennent Jazville; En revanche Jaz a bénéficié, post-mortem, à Puteaux/La Défense d’une voie de l’horlogerie par allusion à la présence de son usine historique , alors que La Vedette a été plus gâté à Savernes se voyant octroyé le long de ses bâtiments une rue de La Vedette. Le cas de Blangy est totalement différent puisque cette marque a pris le nom de la ville où elle était implanté, à savoir Saint-Laurent-Blangy.
LES DÉNOMINATIONS chez SETH THOMAS
Le dépouillement de plus de cent ans de catalogues Seth Thomas, tâche fastidieuse mais instructive, démontre une certaine similarité dans les productions avec Jaz, à périodes égales, qui n’est pas pour étonner. En revanche ce fut une surprise que de constater que tous les modèles ont droit à une dénomination spécifique à partir de 1910 avec, par exemple : les CHATAM, RIO, WORLD et OCTAGON, et en conserveront au moins jusqu’en 1990, soit après Jaz qui cesse étrangement de donner des noms à ses productions de 1984. On se demande encore quel technocrate a eu l’idée farfelue de supprimer les dénominations qui ne coûtaient rien et apportaient une personnalité aux réveils et pendules Jaz.
catalogue 1910
catalogue 1935
catalogue 1962
catalogue 1962
catalogue 1976
catalogue 1990
Les marques d’horlogerie qui donnèrent des noms à toutes leur productions sont rares ; LA VEDETTE ne nommait pas ses réveils, exceptés les murales de sa sous marque Flash nommées : FANNY , FLORENCE , MONIQUE , FABIOLA , etc. Pour SMI, ou Société Méridionale d’Industrie, ce n’est qu’après sa mise sous férule par Jaz, dans les années 60, que certains modèles prennent des noms comme RONDIM , TRARIM , CARIM qui reprennent le principe appliqué par Jaz depuis les années folles sur ses propres produits : un nom en deux syllabes se terminant par -IC mais adapté pour la circonstance en -IM suffixe de son ancien associé marseillais ; néanmoins ce n’est pas systématique puisqu’on trouve des OVAL , MINTER , SOCLER ; La petite production horlogère de BLANGY affiche quelques noms : GOLF , PERFECT , MAJESTIC , etc. Pour FFR de la famille Romanet à Morbier ce ne sont que des références , exceptée une horloge pourtant bien banale la MARCHÉ COMMUN de 1963. Il semble que ce soit BAYARD ( alors Duverdrey & Bloquel ) qui initie le mouvement en nommant en fonction de leur taille ses réveils ronds FOURMI , MOUCHERON , MOUCHE et COLIBRI dès 1889, mais cesse assez rapidement de le faire . Le catalogue BAYARD 1930 voit le retour timide de quelques dénominations comme TAPAGEUR , SONNFOR , LION , NIC , BAYARD-BLOC et BAYARD -BAYARD d’ailleurs affichées au cadran mais qui s’avèrent être plutôt des catégories, comme Jaz inscrivait la catégorie DISCRETO sur les cadrans. C’est particulièrement clair pour les BAYARD VIKING qui revêtent des aspects très disparates. S’agissant de JAPY tous les collectionneurs ont croisé des ZIG , ZON et VAINQUEUR du début du XX° siècle dont le nom est porté soit au cadran soit au dos. Après la reprise par JAZ apparaissent les noms BABY , CADET, FAUVETTE et ALOUETTE sur quelques cadrans de JAPY, mais là encore il s’agit de catégories qui recouvrent des réveils parfois très différents. Aucune dénomination chez UTI , LANCEL , DEP , HOUR LAVIGNE ou ODO ; Pour CARTIER pas de noms pour les réveils de production de série qui affichent leurs gammes : TRINITY , MUST , PASHA ,TANK communes aux briquets ou bijoux . Exceptions faites de modèles de haute horlogerie comme le Flamboyant ou Panthère des glaces , même la plupart des fabuleuses mystérieuses sont anonymes. Seth Thomas avait une autre particularité intéressante consistant à indiquer systématiquement son nom au dos du réveil, qu’il soit gravé en creux ou porté sur une simple étiquette. On déplore que Jaz n’ait pas repris cette heureuse initiative mais ce site aurait perdu une partie de son utilité.
VEGA par rSeth Thomas modèle de prestige 8 jours 15 jewels
la dénomination VEGA se retrouve au dos
Même pour la période moderne Seth Thomas indique le nom au dos
Mod-Cube par Seth Thomas
DOUBLET par Seth Thomas
cadran du réveil horizontal
Le nom est porté sur le dos du calibre pour le DOUBLET qui est doté d’une position très originale du cadran du réveil qui est horizontal
Le modèle Cathay arbore , lui aussi , son nom au dos ; il est inspiré , comme souvent chez Jaz , par son style puisque sa bélière est de style chinois étant connu que Cathay Cathay ou Catai ( 契丹 ) est l’ancien nom donné, en Asie centrale et en Europe, au Nord de la Chine
Horloge murale ACCTIM , à dateur jour et date , trotteuse centrale , diamètre 22 cm .On reconnaît le calibre FC que Jaz avait déjà « prêté » à Bulova et Europa Uhren , sans qu’ il ne soit , cette fois , estampillé au nom d’ACCTIM
Calibre AN par Jaz pour cette horloge à poser ACCTIM Travaillant à un inventaire complet des anciens fabricants français de « grosse horlogerie » – terme désignant traditionnellement l’activité réveils et pendules par opposition aux montres – j’ai constaté combien il devenait difficile , à partir des années 60/70 , de savoir qui fait quoi , tellement les fabricants entrecroisent les collaborations , d’abord pour des économies d’échelles puis pour … survivre . Dans notre rubrique des entreprises associées , nous avons déjà mis en évidence les interactions de JAZ avec CARAT , JAPY , VEDETTE , BAYARD , SAP , BULOVA , EUROPA , FAVRE LEUBA et surtout PETER Uhren . En outre , les repreneurs de marques historiques se sont vus confrontés à la perte des données historiques : l’actuel propriétaire de Jaz , notre ami Julien Clairet , en rachetant notre marque préférée à Seiko , a seulement obtenu le droit d’exploiter cette marque mais n’a reçu ni stock ancien , ni archives . Même constat du côté de Laurent Spiero qui exploite actuellement la marque Vedette n’ayant rien reçu de Fossil , lorsqu’il a racheté cette autre marque historique française. La problématique est donc très importante pour qui souhaite identifier les véritables fabricants de nombreuses horloges modernes par opposition aux sociétés qui , comme Acctim, sont essentiellement des « producteurs » qui commercialisent, vendent en gros et distribuent des horloges en les marquant avec leur propre marque ou avec la marque commanditaire . Dans le cas d’ACCTIM , il n’y a guère d’informations véritables sur son histoire et son fonctionnement , bien qu’Acctim affirme qu’elle «a une histoire remontant à 1928». La barrière relative de la langue compliquant la compréhension de son histoire et l’absence totale de cette marque du marché français , tant hier qu’aujourd’hui , ne facilite guère l’analyse .
Il se peut que les trois sociétés qui composent de nos jours Acctim Limited soient au cœur de l’histoire d’ACCTIM : ACCTIM agissant en tant que société mère ultime et ayant deux filiales – Anglo Continental Clock Co. Ltd. et Time Instruments Limited .
ACCTIM Ltd. est une société à responsabilité limitée qui compte relativement peu d’actionnaires principaux . Elle a été constituée en société le 4 octobre 1999 – date à laquelle elle a transféré son adresse enregistrée du 60 Tabernacle Street à Londres à une adresse située à Bromley, dans le Kent. Il y a eu des changements dans l’adresse de Bromley, mais c’est maintenant Acctim Ltd , Leonard House , 5-7 Newman Road à Bromley ,dans le Kent . La société est dirigée par deux administrateurs : Kevin Jon Leonard et Neil Joseph Carney , qui sont respectivement administrateurs depuis 14 et 15 ans ,on notera que les locaux portent le nom de Leonard House . Le secrétaire général est Trevor Ronald Passfield , en poste depuis 2007.
Pour le chercheur , le problème est que les trois sociétés concernées – Acctim elle-même et ses deux filiales – sont toutes situées à une même adresse, ce qui crée une confusion quant à savoir qui fait quoi et ce qui est réellement fait à cet endroit. Un problème connexe est que différentes sources d’information fournissent une certaine quantité d’informations contradictoires sur les activités et l’adresse de ces trois sociétés . Il y a même une différence donnée pour le nom du bâtiment à cet endroit, même si je suis maintenant certain qu’il s’appelle Acctim House et qu’il est situé à Interchange Park , Jenna Way à Newport Pagnell dans le Buckinghamshire .
Les différentes activités répertoriées pour ce groupe d’entreprises à Newport Pagnell comprennent la vente de baromètres et d’horloges , la vente en gros de bijoux , y compris les pierres précieuses et peut-être même des bijoux montés , ainsi que la fabrication , la réparation et la vente d’horloges et de montres mais aussi la production de logiciels d’enregistrement de temps et de machines d’enregistrement de temps, notamment de tachygraphes et de caméras de vision arrière , ainsi que la vente d’une collection d’articles-cadeaux pour entreprises . ACCTIM elle même mentionne qu’elle a « des connaissances et une expertise spécialisées en matière de fabrication », ce qui soulève la question de savoir si des horloges et montres sont effectivement fabriquées à Newport Pagnell – cela semble peu probable puisque le personnel de ce « dépôt » ne compte que 35 personnes environ . En fait la lecture de son site https://www.acctim.com/ est indirectement éclairante avec la mention reportée sur chaque cadran : Wall clocks designed in England ; si le design des horloges murales est bien réalisé en Angleterre , elles ne sont pas fabriquées en Grande Bretagne …on s’en doutait !
Acctim affirme qu’elle est désormais « devenue la marque leader sur le marché britannique de l’horloge » et qu’une des spécialités d’Acctim semble être l’utilisation du contrôle par radio pour maintenir la précision de l’heure et de la date sur les horloges et les montres.
Les marques les plus courantes sur les horloges ACCTIM sont les suivantes : Acctim ou Anglo Continental Clock Co et Towcester Clock Works Co . Cependant , il est clair qu’ACCTIM conçoit également des horloges pour d’autres clients qui les estampillent à leurs propres noms .
Si l’on cherche la véritable origine d’Acctim, il semble que la filiale Anglo Continental Clock Co. Ltd soit le concurrent le plus probable. Cette société a apparemment été fondée en 1946 , mais il s’agissait peut-être de la résurrection d’une société antérieure, Anglo-Continental Clock Co. Ltd dont la disparition est répertoriée dans le London Gazette du 12 septembre 1941 . L’extrait révèle qu’il avait été décidé « que Anglo-Continental Clock Co. Ltd. soit liquidée de manière volontaire et que M. Robert Kenneth Crane, du 117 Queen Victoria Street à Londres , comptable agréé , soit par la présente désigné liquidateur pour procéder à la liquidation . Elle sera concessionnaire des montres Seiko dans les années 60 . En fait, on peut dater la création de la société Anglo-Continental Clock Company plus avant , dans les années 1930, lorsqu’elle fabriqua des horloges synchrones pour Kienzle puis commercialisera celles fabriquées en Allemagne . Horloge synchrone Kienzle distribuée par Anglo-Continental Clock Co Ltd , alors domiciliée 1-4 Fleur-de-Lys Street , London . Elle continuera à distribuer cette marque en Angleterre bien au delà des années 30.
Les horloges radiocommandées sont une de leurs spécialités actuelles et sont certainement utiles dans un pays où l’heure change deux fois par an . La commande radio pilotée met à jour régulièrement l’heure de ces horloges , elles restent donc extrêmement précises . Toutefois l’abandon du basculement heure d’été / heure d’hiver pourrait porter un préjudice sérieux aux ventes d’ACCTIM .
Horloge murale classique Acctim avec minuterie mécanique, inspirée du célèbre dessin de Max Bill et choisie par Country Homes and Interiors comme l’une de leurs dix meilleures horloges murales .
Cette sélection d’horloges Acctim contemporaines ne rend guère justice à la vaste gamme d’horloges disponibles , du néo-rétro à l’ultra-moderne , comprenant des modèles rayons de soleil , classiques, des squelettes, de nombreux types de réveils . Après avoir examiné avec soin la gamme des horloges de marque Acctim , j’en ai retrouvé que j’avais déjà vu sous différentes étiquettes comme celle du chinois Zeon qui produit les réveils allemands Braun .
Ce petit panorama de réveils et horloges vintages par ACCTIM ne montrent que des pièces tout au plus seventies … je n’en ai trouvé aucune qui puisse être antérieure . Dès lors , il semble évident que l’antériorité dont cette marque se réclame est quasiment fictive et ne peut au maximum se fonder que sur ses filiales .
CRUCIC , horloge murale , gamme Jaz Transistor , mouvement à pile , calibre FC , licence ATO , dateur . Nouveauté du complément du catalogue 1973 à la page 10 , référencée 2727-10 . Corps en fer forgé , lunette en métal doré , vitre en verre bombé , trotteuse centrale rouge , aiguilles poire et feuille . Sa forme de croix patentée est à l’origine de son nom . Cette dénomination CRUCIC avait déjà été attribuée en 1953 et le sera de nouveau en 1983 .Etrangement comme la majorité des nouveautés de ce petit complément de 16 pages du catalogue 1973 , la CRUCIC ne sera disponible à la vente qu’en 1974 et encore peut être pas toute l’année puisqu’elle n’est pas au catalogue 1974 . De même les LIEGIC , CERCLIC , GRISIC , GALVIC , CALTIC , CHANFRIC , PAVIC ,CUBIC , FILIC , CLARIC , FORFIC , SIMPLIC , GRANDIC , TROTTIC présentés dans ce petit fascicule de 16 pages ne seront eux aussi disponibles qu’en 1974 .CRUCIC version allemande , samstag= samedi
Galerie chronologique des réveils et pendules à poser portant la mention Jaz Transistor au cadran . CLIQUEZ SUR LA PHOTO POUR ACCEDER A L’ARTICLE CORRESPONDANT
En 1967 PREMIERE MONDIALE pour Jaz : le calibre CF qui équipe ses premières horloges à dateur est le 1° mouvement au monde à pile indiquant heure , seconde , jour et date .
CLIQUEZ SUR LA PHOTO POUR ACCEDER A L’ARTICLE CORRESPONDANT
CHANFRIC , pendule murale , Jaz transistor , dateur , mouvement à pile , calibre FC , licence ATO . Nouveauté du complément du catalogue de 1973 à la page 10 et présente au catalogue 1974 à la page 26 , référencée n° 2725.70 . Corps en laiton brossé , dateur jour et date , trotteuse centrale , vitre en plexiglas plat . Format 25 x 26 cm , poids 1,115 kg .Ses bords chanfreinés sont à l’origine de sa dénomination CHANFRIC . Dos peint en peinture doré martelé . Etrangement , comme la majorité des nouveautés de ce petit complément de 16 pages du catalogue 1973 , la CHANFRIC ne sera disponible à la vente qu’en 1974 . Ainsi les LIEGIC , CERCLIC , GRISIC , GALVIC , CALTIC , PAVIC , CRUCIC ,CUBIC , FILIC , CLARIC , FORFIC , SIMPLIC , GRANDIC , TROTTIC présentés dans ce petit fascicule de 16 pages ne seront eux aussi disponibles qu’en 1974 .
GRANDIC 2726-90 GRANDIC , pendule murale , Jaz Transistor , dateur , mouvement à pile LR14 , calibre FC , licence ATO . Corps en plastique , vitre en plexiglas , trotteuse centrale . Nouveautés du complément du catalogue 1973 et présentes au catalogue 1974 à la page 26 .
Trois modèles disponibles : corail et cadran blanc réf. 2726.60 , brun et cadran blanc réf. 2726-90 , blanc et cadran corail réf. 2726-30 . Diamètre 32,5 cm , poids sans pile 725 gr .
GRANDIC 2726-30 cadran orange
Etrangement , comme la majorité des nouveautés de ce petit complément de 16 pages du catalogue 1973 , les GRANDIC ne seront disponibles à la vente qu’en 1974 et encore peut être pas toute l’année puisqu’elle n’est pas au catalogue 1974 . Ainsi les LIEGIC , CERCLIC , GRISIC , GALVIC , CALTIC , CHANFRIC , PAVIC , CRUCIC ,CUBIC , FILIC , CLARIC , FORFIC , SIMPLIC , GRANDIC , TROTTIC présentés dans ce petit fascicule de 16 pages ne seront eux aussi disponibles qu’en 1974 . Cette dénomination GRANDIC avait déjà été attribuée en 1959 à un grand Jaz de Luxe .
GRANDIC dans une publicité espagnole de 1973La France Horlogère n°332 Juin 1973 . Publicité peine page en noir et blanc .
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.