Miroir publicitaire rétro-éclairé . Miroir publicitaire , sur socle en plastique crème , rétroéclairé par une lampe sur secteur 110 volts . Le jaseur boréal était , depuis 1941 , le symbole de la marque.
Miroir éteint , format du miroir 20 x 26 cm ; Voir la version à suspendre . Les photos sont une courtoisie de Monsieur Jean- Stéphane Véga , créateur du premier site Jaz , que nous remercions chaleureusement pour sa collaboration déterminante .
L’étiquette nous indique le fabricant à savoir : Marcel Jost , de Illkirch dans le Bas-Rhin , que nous connaissons déjà pour d’autres miroirs publicitaires . Ce fabricant alsacien du Bas -Rhin se trouvait donc à 75 kms de l’usine Jaz du Haut Rhin à Wintzenheim .
Catégorie : 110 volts
Contacteur Jaz 1951 à 1968
Le contacteur Jaz ( ici sans son câble électrique) , est basé sur le même procédé que la clef de limitation de sonnerie Jaz dans son principe général puisqu’il s’agit de dispositifs qui remplacent la clef de remontage de la sonnerie . Comme celle ci , une extension métallique peut , lorsqu’elle est déployée , abréger le temps de sonnerie habituel ; voyez l’article et son animation : la clef de limitation de sonnerie .
Le contacteur se fixait derrière le bouton du réveil et se vissait à la place de la clef de sonnerie . Pour des raisons d’encombrements ou d’écart trop important entre le bouton et la clef , le contacteur ne pouvait pas s’adapter sur les GENIC , DEGIC , SECTIC , SULTIC , MUSIC et CAMIC .
Dispositif de limitation de sonnerie : fermé à gauche et ouvert à droite .Le contacteur avait donc deux fonctions : allumer un dispositif électrique types radio ou lampe , plus une limitation , optionnelle , de sonnerie .
Publicité in Reader’s Digest de 1951 : l’intérêt était double pour la marque au jaseur boréal puisque , si le prix du contacteur était bas ( environ le tiers du réveil le moins cher de la gamme Jaz ) , en revanche il ne se vendait que chez les horlogers affiliés Jaz et en aucun cas chez les électriciens où l’on trouvait des réveils d’autres marques à cette époque . Une fois chez l’horloger , il était trop tard pour réaliser que le dispositif ne s’adaptait qu’à des réveils Jaz , une double vente se faisait alors probablement pour ceux qui ne disposaient pas déjà d’un Jaz adapté .
Publicité d’Octobre 1952 : Jaz réunit dans cette publicité l’ensemble de ses dispositifs de sonnerie augmentée , diminuée ou améliorée dont le contacteur et la clef de limitation de sonnerie.
mode d’emploi joint à chaque contacteur
Constamment proposé à la vente de 1951 à 1968 , il a fait l’objet de présentations très variées dans les catalogues réservés aux horlogers tandis que le contacteur lui même ne changeait pas . Le rupteur , identique en apparence , était basé sur le même principe sauf qu’il coupait l’alimentation en courant au lieu d’allumer . De fait il devait s’en vendre beaucoup moins car l’usage est beaucoup plus restreint et logiquement réservé au coucher plutôt qu’au réveil ; par exemple éteindre une lampe ou une radio à heure determinée alors que l’on s’est endormi mais dès lors le Jaz n’est plus disponible pour se réveiller . Cela explique que les contacteurs sont proposés par plaque de cinq aux horlogers tandis que le rupteur est vendu à l’unité .
Le contacteur équipait bien sûr les LAMPIC et LUPIC , lampes/ réveils distribuées par Jaz
.
Présentoir à montres Jaz Quartz
Présentoir de vitrine à montres 27 cm de large , hauteur 24 cm , poids 730 gr . Nous avons fait le choix de ne pas traiter du sujet des montres Jaz puisque notre ami Stéphane s’en occupe admirablement . Nous lui avons d’ailleurs offert ce présentoir que vous retrouverez sur son site historique https://sites.google.com/site/jazmontrevintage/
Le présentoir regarni de quelques unes de ses montres , en deux versions différentes !
extrait du Mémo Tarif MB 77 réservé aux horlogers du 1° Avril 1977
Le clignotement alternatif des ampoules imite la pulsation typique des montres à Quartz
L’arrière est en carton aéré par des trous pour éviter la surchauffe
Bien que datant de 1977 , il était encore proposé l’alimentation en 110 volts ou 220 volts
Calibre R et dérivés 1952 à 1960
Le calibre R est un mouvement électrique sur secteur , en 110 ou 220 volts , apparu commercialement en 1952 , équipant essentiellement des pendules murales et une pendulette à poser , la SECTIC . Son apparition induit la création de la gamme Jaz Electric .
Le calibre R fait ses débuts commerciaux avec les pendules murales VIRIC et CHAMPIC en 1952 puis la RUMIC et la pendulette SECTIC en 1953.
1954: RAMPIC, SOLIC, SPHERIC et ZODIC
1956: DIFFIC
1957: MARPIC
1958: LIMIC
1959: apparition du calibre AL à pile qui va « ringardiser » les calibres sur secteur
1960: TRALIC et ROMBIC alors qu’apparaissent les premiers calibres à transistors.
Le calibre R est abandonné en 1962.
Lancement d’un calibre 2R grâce à la tige métallique ( si l’indication du voltage a disparu du capot extérieur , vous le retrouverez inscrit à la peinture rouge sur le moteur lui même : 220 volts en l’espèce)les inscriptions rouges 220 1 et 52 donnent donc le voltage 220 volts , la référence du calibre 1R et la date 1952.
Une de la Jazette de Décembre 1959 ( extrait) Conçu en fait en 1932 , le calibre R est donc le premier mécanisme électrique commercialisé par JAZ , seulement vingt ans plus tard , qui n’est pas pionnier en la matière . En 1840 l’horloger écossais Alexander Bain réalise la première horloge électrique . L’énergie est fournie par une pile qui alimente un électro-aimant lequel fait osciller un pendule. Il imagine également qu’une horloge centrale pourrait envoyer des signaux électriques pour synchroniser de nombreuses autres horloges. Cette idée sera mise en application par Louis Breguet en 1856 qui installe à Lyon un système pouvant faire fonctionner 76 cadrans logés dans les lanternes de l’éclairage public reliés entre eux par un réseau de fils électriques . L’horloge mère, alimentée par une pile électrique, est connectée à un régulateur qui envoie un courant inversé à chaque minute dans le conducteur pour assurer à tous les cadrans d’afficher la même heure . Cela reste bien anecdotique jusqu’à l’extension des réseaux électriques au début du XX° siècle avec , toutefois , ce problème récurrent et rédhibitoire de régulation incertaine . Les premières horloges électriques pratiques sont réalisés en 1918 par Henry Ellis Warren un inventeur américain sous la marque Warren Telechron Clocks . Elles fonctionnent avec un moteur synchrone asservi à la fréquence stabilisée du réseau électrique alternatif . Il était parvenu à convaincre les fournisseurs américains d’électricité d’offrir la distribution d’un courant correctement régulé comme un service supplémentaire après que la faible , mais constante, consommation des horloges soit devenue quantifiable électriquement et donc financièrement .
Le faible investissement requis pour assurer une grande stabilité était largement compensé par la consommation supplémentaire engendrée par la multiplication des horloges : il fallait y penser et cela permet à Telechron puis General Electric d’envahir le marché américain d’avant guerre avec des pendules et horloges sur secteur . Catalogue VEDETTE 1935-1936 page 14 et 15 De ce côté de l’atlantique , personne n’a cherché à convaincre L’Union d’Electricité , L’Energie Industrielle ou l’un des nombreux autres précurseurs d’EDF qui est créé en 1946 ( dans la Jazette de Décembre 1959 , citée plus haut Jaz commet un petit anachronisme )
En revanche VEDETTE avait trouvé un solution ingénieuse en électrifiant des mouvements mécaniques : un petit moteur électrique remontait le ressort d’un mouvement classique , résolvant ainsi plusieurs problèmes inhérents aux mouvements électriques . Effectivement , en général , les horlogers étaient plutôt rétifs envers cette technologie qu’ils ne connaissaient pas , la consommation devenait réellement négligeable et la régularité du courant n’avait plus d’importance , toutefois cette solution astucieuse restera sans lendemain .( voir notre article sur la saga Vedette )
Avant guerre en Europe , les horloges électriques sont le domaine , sans conteste , de Léon HATO connu par la licence ATO . ( consultez notre grand article sur ATO) Elles étaient pour la plupart alimentées par pile , esquivant le souci de la régularité du courant , mais toujours noblement habillées , parfois même par Lalique , elles n’étaient pas à la portée de tout le monde . En 1958 , Jaz lance son propre mouvement électrique à pile avec le calibre AL à remontage électro-aimanté à bascule et balancier circulaire . Celui- ci présente l’inconvénient d’être bruyant : consultez notre grand article sur le calibre AL . Toutefois c’est l’obtention de l’exclusivité de la licence ATO pour la France , la même année 1958 qui va permettre à Jaz de devenir le leader européen de l’horlogerie électrique par une diffusion à la portée de toutes les bourses avec 245 Jaz dotés de calibres sous licence ATO de 1959 à 1977
Galerie des pendules sur secteur 110/220 volts
Galerie des réveils sur secteur 110/220 volts
LAMPIC 1953 à 1954
LAMPIC , réveil dont la base est un JAZIC calibre 12D , formant une lampe de chevet , allumage à la main ou commandé par déclenchement de la sonnerie avec le contacteur/rupteur . Il était vendu avec un abat jour en tissu couleur chamois . Format 34 x 25 cm . Disponible uniquement en 1953 et 1954.
En 1956 la LUPIC reprendra le principe de la lampe réveil mais sur la base d’un GALBIC .
Boîtier nickelé , socle et cloche ivoire , cadran à zone ivoire , sans trotteuse , aiguilles et chiffres lumineux . Réf. 198-11 pour la version 110 volts et 198-21 pour le 220 volts .
En 1954 il passe du calibre 12D au calibre H et adopte donc cette nouvelle référence 199-11 pour la 110 volts et 199- 21 pour la 220 volts
Publicité pour vitrine circa 1960
LUPIC 1956 à 1961
LUPIC , réveil lampe , gamme des Gros Jaz , mouvement mécanique , calibre 6U . Nouveauté du catalogue 1956 à la page 13 . Réveil formant lampe de chevet : allumage à la main ou commandé par le déclenchement de la sonnerie grâce au contacteur Jaz , abat jour assorti , boîte polystyrène ivoire , cadran ivoire , zone centrale quadrillée de losanges dorés et chiffres dorés , aiguilles et points lumineux . Référencé P 1099-11 en 110 volts et P1099-21 en 220 volts . Dimensions : hauteur totale 34 cm , largeur 25 cm . Elle avait été précédée en 1953 par la LAMPIC , une lampe réveil dont la base était un JAZIC , ici le réveil de base est un GALBIC . Cette lampe est disponible jusqu’au catalogue 1960/61 . La dénomination LUPIC sera réattribuée en 1976 .Cette mention du catalogue 1956 rappelle que Jaz produisait aussi hors catalogue des pièces d’horlogerie pour les handicapés
Extrait du Louis BRAILLE 1967 , la revue de la Fondation Valentin Haüy , association au service des jeunes aveugles et des malvoyants .
RAMPIC 1954 à 1957
RAMPIC , horloge murale , gamme Jaz Electric , mouvement électrique sur secteur , calibre 1R 110 volts et 2R 220 volts . Nouveauté du catalogue 1954, page 17, référencée 916-10 en 110 volts ou 916-20 en 220 volts puis 916-30 / 40 en 1955 avec changement de fixation . Boîtier alu poli , lunette chromée , zone des chiffres dorée , chiffres noirs sur zone galbée dorée , aiguilles marron , trotteuse centrale rouge ; Diamètre 19,5 cm .
Existe avec patère au dos ou trois pattes pour fixer au mur , comme ci-dessus . lunette en métal inox , vitre en verre bombé . La lunette est ouvrante pour modifier l’heure en poussant l’aiguille des minutes
au dos est indiqué le voltage au tampon encreur en l’occurrence 110 volts pour cette 916-30 .
La tige permet de relancer le rotor du moteur après une coupure de courant , elle se termine par une boucle qui sort par un orifice en bas pour effectuer l’opération sans enlever l’horloge du mur . La câble d’alimentation par le secteur disposait d’un autre orifice en haut . La RAMPIC est disponible jusqu’en 1957 . La CAMPIC est sa version mécanique qui s’en distingue essentiellement par l’absence de trotteuse . Son anagramme la MARPIC lui est très semblable hormis le boîtier peint en crème et surtout l’absence de lunette et de vitre .
Prospectus Jaz
publicité Paris Match 1954 , format 34,5 x 13 cm .CAMPIC et RAMPIC étant esthétiquement identiques , une seule a été reproduite .
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