Catégorie : Pollopas
CLOISIC 1957 à 1963

CLOISIC , horloge murale , mouvement mécanique à clé , calibre 1AG , autonomie 8 jours . Nouveauté du catalogue 1957 à la page 20 . Boîtier en Pollopas , lunette en métal , vitre en verre bombé . Deux versions disponibles en 1957 : boîtier blanc , lunette dorée , chiffres et points d’heures blancs sur zone rouge , aiguilles glaives dorées , réf.1644-10 ou idem sauf lunette chromée , zone des heures verte et aiguilles glaives brunes réf.1644-20 . Format 20,5 x 20,5 cm, poids 880 gr .
En 1958 deux versions supplémentaires sont ajoutées : u 1644-30 à lunette dorée , chiffres noirs sur zone or , aiguilles glaives dorées / u 1644-40 à lunette dorée , chiffres bruns sur zone jaune. Les quatre versions sont disponibles jusqu’en 1959.

Calibre AG les deux derniers chiffres sont ceux de l’année de production : ici 1957
Elle succède à la MURIC qui trouve l’origine de son nom dans le fait qu’il s’agit d’une horloge murale . En changeant son calibre 5G pour le plus moderne 1AG , la MURIC devient en 1957 la CLOISIC gardant un nom qui continue à faire allusion à son statut de pendule murale avec son synonyme : cloison ! En 1958/59 la zone or de la MURIC revient sous la référence 1644-30 et on ajoute également une version à zone jaune référencée 1644 -40 . Pour sa dernière apparition en 1960/61 , le changement est subtil puisqu’il ne reste plus que la zone jaune de disponible mais elle qualifiée de jaune PERNOD , suivant un accord conclu avec la célèbre marque de Pastis – voir article pub STRATIC– réf .1644-14 et 1644-26 si la lunette n’est pas façon or mais chromée . Mentions Made in France sous le jaseur et 8 DAYS sous l’orifice de la clé rappelant à l’export son autonomie de 8 jours
l’attache murale pivote pour permettre l’accès à l’avance / recul sans qu’il soit besoin d’ouvrir le boîtier du mécanisme et fait donc office de cache poussière .à partir de 1962 les CLOISIC changent de cadran et adopte celui des anciennes MURIC
Les différences de format à l’édition de ces pages de publicité – 29 x 12,5 en haut , 18 x 13 à gauche et 23,5 x 17 cm à droite – ont justifié de légères modifications de leurs maquettes respectives .

NYMPHIC 3002/3003 (1936 à 1937)
CONSULTEZ LA GALERIE DES NYMPHIC 3000 à 3007NYMPHIC 3002 non-lumineux NYMPHIC 3002 et 3003 , réveil , gamme des Stylites , mouvement mécanique , calibre J , 30 heures . Présenté aux pages 7 du tarif d’Août 1936 et du catalogue de l’été 1937 . Chevalet et socle en métal chromé , cadran carré , douze chiffres , chemin de fer carré à l’intérieur de la zone des chiffres , demi- colonnes en pollopas bleu marine , glace biseautée . Format 16,5 x 10,5 cm .
NYMPHIC 3002 ou 3.002 à colonnes bleues
NYMPHIC 3003 ( ou 3.003) Lx aiguilles et chiffres lumineux
Fascicule publicitaire présentant trois des sept Nymphic , CB signifie « cadran blanc » non-lumineux et CL » cadran lumineux« .
NOBLIC 1959 à 1961
NOBLIC , horloge murale , mouvement mécanique à clé amovible , calibre 4AG . Nouveauté du catalogue 1959 à la page 19 . Boîtier en Pollopas blanc , lunette en métal doré ouvrante à droite , vitre en verre bombée , cadran à zone des heures galbée , aiguilles glaives dorées , chiffres métal en relief , sans trotteuse . Format 26 x 22 cm , poids 895 gr .
NOBLIC 1649-10 verte
NOBLIC bleue 1649-30 Deux variantes disponibles : zone des heures verte réf.1649-10 ou zone des heures bleue réf.1649-30 .
Selon un usage fréquent chez Jaz , son nom est l’anagramme de BLONIC une autre horloge murale qui lui ressemble en tous points sauf qu’il s’agit d’une des toutes premières horloges électriques à pile de Jaz . Apparue en même temps que la NOBLIC , dont le nom s’explique par la forme du boîtier en écusson, la BLONIC disparaît aussi vite qu’elle , puisqu’elles ne sont plus proposées au catalogue 1961/62 .
La patte de fixation pivote pour permettre l’accès à l’avance/ recul
HUITIC 1958 à 1962
HUITIC , horloge murale , mouvement mécanique à clé amovible , calibre 4AG , autonomie 8 jours . Nouveauté du catalogue 1958/59 à la page 21 , référencée 1662-20 en grenat .
Boîtier en pollopas ivoire , lunette doré , chiffres en relief sur zone galbée , verre bombé . Diamètre 20,5 cm . Sa dénomination HUITIC fait référence à son autonomie de 8 jours .
En 1959/60 cette version verte , référencée 1662-20 , est ajoutée et les deux variantes seront disponibles jusqu’au catalogue 1961/62 .
PERLIC 1954

PERLIC , grand réveil , gamme des Gros Jaz , mouvement mécanique , calibre 1D . Nouveauté du catalogue 1954 à la page 13 réf. 269-11 . Boîte en Polopaze ivoire , cadran métal à zone des heures lie de vin foncé , vitre en verre plat , arrêt de sonnerie au sommet , sans trotteuse contrairement à son cousin le CROISIC , aiguilles et points lumineux . Format 20 x 17 cm , poids 940 gr . Le PERLIC est la version du CROISIC – à l’arrière plan -en pollopas de couleur perle qui est à l’origine de son nom ; le PERLIC n’est disponible qu’en 1954 . La dénomination PERLIC sera réattribuée en 1968 .



MONIC 1958 à 1961
MONIC , horloge murale , mouvement mécanique à clé amovible , calibre 4AG , autonomie 8 jours . Nouveauté du catalogue 1958/59 à la page 21 , référencée 1611-10 . Boîtier en Pollopas ivoire , chiffres bruns en relief et aiguilles brunes , aiguilles glaives squelettes . Diamètre 20, 5 cm . Dernière apparition au catalogue 1960/61 . Selon les catalogues Jaz , la caractéristique principale de la MONIC était la simplicité , effectivement elle ne dispose même pas de vitre . Photo courtoisie de Delphine Guerrier -Gaume.
Bakélite et Jazolite
Mettons les choses au point immédiatement : cet article est essentiellement destiné à tordre le cou aux articles ou annonces de vente de Jaz en plastique de couleurs claires qui sont présentés comme étant en Bakélite , uniquement parce que c’est une matière à la mode , très connue et donc plus « vendeuse ». Or c’est chimiquement IMPOSSIBLE , la Bakélite ne pouvant être produite que dans des couleurs foncées ou marbrées . La Bakélite est un plastique thermodurcissable qui nécessite une température de chauffe très élevée , laquelle noircit cette résine . Par exemple , la plupart des fameux bijoux en bakélite sont en fait en Pollopas , Prystal , Lucite , Vinyl , Acrylic , etc . La Bakélite est un phénoplaste (phénol-formaldéhyde ) tandis que le Pollopas est un aminoplaste (urée-formaldéhyde) .
Les réveils et pendules Jaz de couleur crème ou ivoire sont en Pollopas , polystyrène , érinoïd , etc .Il semble que la Bakélite a été découverte bien avant Léo Beakland (1863+1944) mais c’est ce dernier qui met au point le procédé d’obtention de ce premier plastique thermo-durcissable , qui durci de façon permanente après chauffage et moulage .
Mais surtout il lui laisse son nom en déposant son brevet en 1909 . La Bakélite lui valut fortune , gloire , l’obtention de la médaille Franklin en 1940 et d’être classé par Time Magazine parmi les vingt plus grands esprits du XX° siècle . La découverte de ce belge , naturalisé américain , a entraîné une véritable révolution . Dans la première moitié du XXe siècle, tous les foyers regorgeaient d’objets partiellement fabriqués en bakélite .
Le premier disque manufacturé par Thomas Edison a été réalisé dans cette matière . Le premier appareil photo compact conçu par Kodak (« le Browny ») était aussi en bakélite.Au début des années 20 , les premiers Jaz étaient en métal puis en bois pour les modèles de prestige avant d’opter pour cette résine qui permettait d’obtenir des formes plus originales et diversifiées grâce à des moules parfois complexes . En 1926 le brevet de Beakland expire et la Bakélite tombe dans le domaine public , il suffisait alors de modifier légèrement le procédé pour exploiter sa propre formule , ce que ne manque pas de faire Jaz avec sa Jazolite , comme le fabricant de moulin à café Peter Dienes appelait la sienne Pédélite , Japy la nommait Japylite , pour Blangy c’était Blangilite , etc . Au tout début des années 50 , Jaz produisait encore des réveils en Bakélite , mais en 1955 cette matière disparaît totalement des catalogues et avec elles les couleurs sombres , tous les réveils sont alors en métal doré ou en polystyrène ou érinoïd de couleurs ivoires ou claires .
En 1989 pour fêter ses 70 ans , Jaz édite une pendulette dont il est annoncé qu’il s’agit d’une réédition de l’un des touts premiers modèles de la marque , ce qui n’est pas tout à fait juste puisque cette réinterprétation de la FONIC est pour le moins libre . En revanche le matériau employé est bien de nouveau de la Bakélite , on retrouve des aiguilles cathédrales alors qu’il aurait mieux valu des aiguilles buildings et surtout le mécanisme est à quartz .
Pollopas ou Polopaze
La Bakélite est tellement connue du grand public et redevenue à la mode qu’il est courant voire quasi constant , sur les blogs et sites marchands , de voir des réveils et pendules en résines de couleurs claires attribués à cette matière . Or c’est chimiquement IMPOSSIBLE , la Bakélite ne pouvant être produite que dans des couleurs foncées ou marbrées . Certes les deux produits sont des matières plastiques ou résines de la même catégorie des polymères thermodurcissables , utilisées dès avant guerre , mais elles se différencient par leur polymère de base : la Bakélite est un phénoplaste (phénol-formaldéhyde ) tandis que le Pollopas est un aminoplaste (urée-formaldéhyde) . Ci -dessus , une facture des années 50 émise par les établissements Collet à Oyonnax , en pleine « Plastics Vallée » qui concentre la plus forte concentration d’entreprises spécialisées dans la plasturgie en Europe : on y constate combien les différents plastiques sont clairement classés , avec Bakélite et Pollopas sous la mention thermo-durcissables . Les inventeurs en sont les Autrichiens Fritz Pollak ( 1972+1970) et Ripper mais c’est Pollak qui en dépose le brevet aux USA en 1921 et lui laisse son nom . Sa température de fabrication beaucoup plus basse que celle de la Bakélite permettait d’obtenir des couleurs claires et d’inclure éventuellement des colorants . Comme pour la Bakélite dont Jaz produit un dérivé appelé Jazolite , c’est une variante dont le nom est encore » jazifié » en Polopaze qui est utilisé pour fabriquer des réveils et pendules , évitant ainsi une dépendance industrielle ou financière particulièrement envers une entreprise allemande , Troplast qui en était le principal fournisseur avant guerre .
JOLIC 1936 à 1954
JOLIC , petit réveil , gamme des Stylites , mouvement mécanique , aiguilles glaives , calibre 1J . Format 8 x 7 cm . Présent aux catalogues de 1936 à 1954 le JOLIC fait l’objet de nombreuses variantes qui peuvent ou non arborer le jaseur boréal au cadran en fonction de leurs dates de production .
Voir notre article sur la version cuir de 1939
JOLIC 425-33 Lx de 1948
JOLIC 425-22 nl de 1949 Au dos , le bouton d’arrêt de sonnerie est en haut , des ouïes ont été ménagées dans la plaque pour laisser passer le son de la sonnerie . Le JOLIC a fait l’objet de nombreuses variantes de couleurs pour le boîtier ou le cadran et de matières pour le socle – comme le cuivre ou le Pollopas – avec toujours la possibilité d’acquérir une version à aiguilles et points lumineux ou non , symbolisée dans les tarifs ci -dessous par la mention LX ou NL .
Ecrin chapelle imitation tressage
L’écrin chapelle restait optionnel , il a perdu son socle en double terrasse d’avant guerre pour une base plus sobre .
Boîte de JOLIC n°2010 Blanc , circa 1937 , blanc signifie cadran non-lumineux
Boîte de JOLIC réf. 425-23 de 1949 , chromé à intersocle cuivre et cadran à zone cuivrée
Jolic n° 2004 et Jolic n° 2000
Jolic 1939 Nl
Jolic 1939 dos
JOLIC n°2.008 de 1937 Le JOLIC fait son apparition en 1936. On en compte quatre modèles en 1936 et 1937:
Cadran courant à chiffres n°2000 Nl et n°2001 Lx
Cadran luxe, chiffres et index rapportés n°2004 et 2005
Cadran argenté, zone cuivre n°2008 et 2009
Cadran luxe, boîtier doré n°2010 et 2011
Le catalogue de 1942 présente deux variantes , disponibles en version lumineuse ou non , avec ou sans écrin : boîtier chromé à cadran noir ou boîtier émaillé ivoire, embase dorée et cadran métal soleillé. (réf. de base: 425)
Le JOLIC disparaît de la collection en 1943 et ne réapparaît qu’en 1947.
En 1953, seuls les modèles 425-29 et 425-69 sont disponibles , avec écrin chapelle , puis le 425-29 uniquement en 1954 , sa dernière année de mise en vente .anatomie d’un JOLIC
Vu sur le marché anglais , cette étonnante version non référencée sur les catalogues français, avec un dos spécifique qui s’explique par l’absence de fonction réveil , donc nul besoin d’orifices pour la clef ou le bouton du réveil . Au cadran , l’absence logique d’aiguille de réveil et la mention 8 jours , nous oriente vers une pendulette dotée du calibre K . La dédicace nous permet , sans véritable surprise d’ailleurs , une datation à 1935 quand la distribution du Jolic ne commence en France qu’à partir de 1936 puisqu’on sait que Jaz testait ces produits à l’étranger , en Belgique souvent après guerre , en Italie plus tardivement et en Grande Bretagne avant guerre .Publicité , pleine page 30 x 22 sur papier glacé , revue Plaisir de France 1937








Vous devez être connecté pour poster un commentaire.