
Horloge murale , en plastique rose , quartz à pile LR6 , aiguilles bâtons grises squelettes , ce logo très particulier est apparu en 1987 , il restera éphémère . Hors catalogue .







Encyclopédie historique des réveils et pendules Jaz de 1919 à 2000 . Collection Boris PAGLIA & Denis RAQUIN
Horloge murale , en plastique rose , quartz à pile LR6 , aiguilles bâtons grises squelettes , ce logo très particulier est apparu en 1987 , il restera éphémère . Hors catalogue .
5121 , très grand réveil portique , en médium teinté , gammes Jaz Quartz et Jaz Prestige , cadran blanc à chiffres romains , aiguilles bâtons squelettes , non-lumineux , sans trotteuse, mouvement quartz à pile LR6 , chemin de fer à l’intérieur de la zone des chiffres , hauteur 27,5 cm x 20 cm x 6 cm , poids 1,450 kg , nouveauté du catalogue 1991/1992 à la page1 , disponible jusqu’au catalogue 1993/1994 ;
6355 , horloge murale , gamme Jaz Quartz , corps en plastique , mouvement quartz, calibre MAK caréné Design Albert Leclerc , made in Italy , assembled in France, à pile LR6 , aiguilles squelettes , nouveauté du catalogue 1988/1989 , Made in Hong Kong , diamètre 30 cm .
G5211 , réveil de bureau à poser , corps en métal brossé en biseau , mouvement quartz, à pile LR6 , (attention trappe à pile sur charnières) trotteuse centrale noire , sonnerie par buzzer, cadran blanc rond , aiguilles squelettes noires , non-lumineux , poids 255 gr , diamètre 87 mm , hauteur devant 30mm hauteur derrière 64 mm , circa 1999.
PLASTIC , pendule à poser , corps gainé de cuir , quatre chiffres cardinaux , aiguille de l’heure squelette pontife , chemin de fer mouvement mécanique sans fonction réveil , 8 jours , 11 pierres , apparaît pour la première fois dans le nouvel additif au catalogue été 1937, encore présent au tarif F 178 de 1939 . Deux références disponibles : gainé rouge à cadran fond rosé , chiffres et index rapportés dorés n°5844 ou gainé vert à cadran fond champagne , chiffres rapportés noirs n°5846 . Dimensions 172 x 140 mm . L’exemplaire ci-dessus n’est pas référencé .
Sur les horloges ou réveils Jaz , on peut rencontrer trois à quatre types d’aiguilles :
L’aiguille des heures , la plus courte et charnue qui pointe vers les index ou chiffres des heures . Les premières montres n’avaient que cette seule aiguille, celle des heures .
L’aiguille des minutes ou autrement nommée « la grande aiguille » apportant ses indications quant aux minutes , dont l’introduction vers 1691, est attribuée à l’horloger anglais Daniel Quare. L’aiguille des minutes est toujours plus longue que celle des heures. Cette taille offre une meilleure facilité de lecture puisque les graduations des minutes sont placées sur le pourtour du cadran – une échelle nommée chemin de fer – et l’aiguille peut ainsi pointer de façon précise vers chacune d’elles.
L’aiguille des secondes , plus communément appelée la trotteuse , pas toujours présente et même plutôt rare sur les réveils Jaz , est d’une finesse extrême s’agitant tout autour du cadran pour donner les secondes , parfois appelée » seconde trotteuse « : ATTENTION pas seconde au sens de deuxième , comprenez plutôt trotteuse des secondes ; Lorsque l’aiguille des secondes est placée au centre du cadran , on dit : grande seconde au centre ou trotteuse centrale ; elle est souvent de couleur rouge . La trotteuse permet en outre le contrôle visuel du bon fonctionnement du réveil ou de l’horloge . On l’appelle aussi « petite seconde » lorsqu’elle est installée dans un petit cadran situé à six heures ou à neuf heures du cadran principal . La petite seconde se trouve dans un petit cadran spécifique, lui-même intégré dans le cadran principal de la montre .
L’aiguille de sonnerie : uniquement destinée aux réveils , elle indique l’heure de réveil ; elle est la plus proche du cadran , derrière toutes les autres aiguilles , si elle est en position centrale . Mais , comme la petite seconde , elle peut se trouver dans un petit cadran spécifique .
Les aiguilles , tournant de la gauche vers la droite , ont donné naissance à l’expression « dans le sens des aiguilles dans une montre ». Mais pourquoi donc ce sens et pas l’inverse , qui est nommé sens anti-horaire ou rétrograde , en Belgique on dit assez logiquement : antihorlogique et horlogique .
Pour comprendre le sens horaire , il faut retourner à l’époque du premier outil de la mesure du temps : le cadran solaire , aux alentours de 1 500 avant JC dans l’hémisphère nord . Le déplacement de l’ombre de la tige appelée « style », permettait alors de lire l’heure. Dans cette partie du globe, le soleil se lève à l’est et se couche à l’ouest, créant sur le cadran un mouvement allant de la gauche vers la droite, mouvement qui a ensuite été gardé pour déterminer le sens des aiguilles sur les montres.
Cette pièce mécanique essentielle à la montre se compose de quatre parties. On retrouve à parfois la base un contrepoids A qui permet, comme son nom l’indique, de contrebalancer le poids des aiguilles un peu longues comme la trotteuse. Ensuite vient le cou de l’aiguille C qui est à la base entre la tête et le corps de l’aiguille. La tête B est la pièce centrale de l’horloge où l’on vient fixer l’aiguille par le trou au centre rivée au pivot vertical. Il reste une dernière pièce et c’est celle qui est susceptible d’être la plus originale : le corps D de l’aiguille . Par l’ajout de radium ou tritium les aiguilles peuvent être lumineuses : voir l’article que nous consacrons à la luminescence des aiguilles
à gauche sur ces deux exemples , les aiguilles de remplacement ne sont pas adaptées
La beauté d’un cadran et son équilibre vont être intimement liés au choix de la forme des aiguilles . En cas de remplacement du calibre , les aiguilles sont rarement conservées et en général l’assortiment n’est pas réussi ; il peut même être ridicule comme dans les exemples ci-dessus . Le changement des aiguilles est rare sur les réveils car il est techniquement difficile ; en revanche il est très courant sur les horloges murales car il est à la portée de n’importe quel bricoleur . Fuyez les à l’achat , n’achetez pas de voiture avec des roues de vélo !!! Fiez vous à notre inventaire qui présente systématiquement en photographies les aiguilles d’origine des réveils et pendules Jaz . INVENTAIRE des grands noms et types d’aiguilles à la manière d’une robe haute couture qui habillera une femme et viendra dessiner parfaitement ses courbes , les aiguilles d’une horloge viennent à elles seules , habiller le cadran et définir le style de celle-ci . Nous passons en revue , ci-dessous , les aiguilles les plus singulières utilisées par Jaz . « Les détails font la perfection et la perfection n’est pas un détail « Léonard de Vinci
L’aiguille « Breguet » a été créée par Abraham-Louis Breguet à la fin du XVIIIème siècle. Cette aiguille est très fine et légère puis possède à son extrémité une petite pomme ou une lune évidée dans les modèles non-lumineux . Idéalement elles sont associés à des chiffres Breguet ; voyez l’article que nous leur avons consacrés .
Les aiguilles glaives prennent comme leur nom l’indique la forme d’un glaive romain ou d’une épée , sword en anglais .
On retrouve sur ce Boulic , ces aiguilles en forme de serpents ondulants .
Les aiguilles Louis XV et Louis XVI sont étonnement très proches quand ces deux styles sont si dissemblables pour le mobilier . Ce sont les aiguilles les plus employées par Jaz pour ses horloges murales .
Inspirées , comme les aiguilles cathédrales , du style gothique , elles reprennent la silhouette des trilobes ou trèfles , élément d’architecture à trois lobes que l’on retrouve dans les églises , particulièrement , où elles font allusion à la Sainte Trinité.
Ces aiguilles qui arborent une forme explicite , certainement involontaire, équipent treize types de réveils Jaz dans les années 50 .
Assez proches des dauphines et des lances, les aiguilles alpha se distinguent de par un cou très fin avec un corps large s’affinant en pointe telle une flèche perçante. Son cou est très fin, puis le corps s’élargit largement avec une forme anguleuse avant de finir en une longue et fine pointe .
Les aiguilles dauphines qui reprennent la forme d’un triangle effilé . L’aiguille dauphine est souvent en relief , la partie centrale étant surélevée . Très similaires aux aiguilles alpha , elles se distinguent de ces dernières de par leur forme se continuant vers la base de chaque côté de la tête . L’aiguille dauphine a été créée en 1930 par Universo , manufacture Suisse , voir publicité en fin d’article .
Parmi les plus classiques, il existe les aiguilles bâtons, d’une forme droite et uniforme à l’instar des aiguilles fils, mais assez épaisses.
Les aiguilles feuilles, ou « leaf » en anglais, vont disposer d’une forme organique et effilée avec un corps plus charnu que la tête et la base.
Dans un style très chargé , il existe les flores ou fleur de lys qui , comme leur nom l’indique , reprennent l’esthétique de la forme emblématique des fleurs de lys , symbole de la royauté française que l’on retrouve notamment sur les réveils dit de « styles ».
Si l’on reste dans celles qui reprennent les formes de notre histoire, on retrouve également les aiguilles cathédrales reprenant la forme des vitraux et leur séparation en plomb . Par ailleurs , elles sont également souvent utilisées sur des montres à vocation militaire.
La couleur spéciale de ces aiguilles, souvent fines, provient d’une oxydation de l’acier grâce à un procédé de chauffage de l’aiguille. Si l’opération est menée correctement, le métal change alors de couleur au contact de l’air pour adopter une robe bleue de calamine du plus bel effet . Elles sont très peu employées par Jaz : Brisic , Fleuric et Cubic .
Les aiguilles squelettes permettent d’entrevoir mieux , à travers ces dernières , le cadran qui se situe dessous. Celles-ci ont tout simplement été découpées , soit squelettées, afin d’ouvrir leur corps . Ce sont les aiguilles qui en général dotent les réveils non-lumineux puisqu’elles ne sont pas alourdies par les produits luminescents comme le radium , le tritium , etc.
Cette dénomination , nous l’avons créée parce qu’elle nous semblait particulièrement appropriée pour le rappel de la forme des buildings américains et la concordance avec la période Art Déco où elle apparaissent .
Les aiguilles lances disposent d’une forme plus racée avec une pointe en forme de flèche assez large prenant la forme d’un triangle. Ce type d’aiguilles est très souvent utilisé dans les montres sportives ou disposant de fonctions techniques et sont reconnues pour leur haute lisibilité.
Rectangles c’est ainsi que Jaz les définit ainsi mais elles peuvent être nommées seringues , pour des raisons évidentes de forme , par d’autres marques .
Cet assemblage se retrouve fréquemment , même sur des montres , mais toujours distribué ainsi : l’aiguille de l’heure étant en poire et celle des minutes en feuille .
Les aiguilles pyramides , comme leur nom l’indique , incluent dans leur corps une petite pyramide ou un triangle en forme de Delta .
L’aiguille pontife comprend une grosse bulle , en général seule l’aiguille des heures comprend cette bulle à l’origine de son nom : bulle pontificale .
Les aiguilles cubistes sont la version cubique des aiguilles Breguet , un carré évidé remplace la pomme ronde des Breguet .Publicité de 1963 Presse professionnelle suisse
Ancienne nomenclature d’aiguilles
Aiguilles de la marque Oméga
DENTIC , petit réveil de la gamme des Stylites , mouvement mécanique , calibre J. Nouveauté du Tarif FA50 de Mars 1950 , référencée 486-10 . Boîtier laqué blanc neige , motifs dentelle blanche sur fond or , socle métal doré , cadran chamois , chiffres dorés brillants , aiguille pontife orées squelettes pour les heures , non-lumineux , mention Made in France en bas de cadran . Format 8,5 x 6,5 cm , poids 225 gr.
En 1950 le DENTIC , qui porte bien son nom inspiré de ses motifs dentelles , est une nouveauté apparue avec son cousin le VENIC– à droite ci-dessous – à cadran rond .
Le nom du VENIC est inspiré lui aussi de son décor de dentelles mais celles ci sont typiquement vénitiennes sur l’île de Burano « Une petite île terriblement surpeuplée où les femmes font de la dentelle merveilleuse et les hommes des bambini. » selon Ernest Hemingway . Le nom de DENTIC sera réattribué en 1978 à un petit réveil.Photos courtoisies du collectionneur Marc Barat .
publicité 1951
LUCIC 1928. LUCIC , petit réveil de la gamme Jaz de Luxe , puis gamme des Petits Calibres , mouvement mécanique . D’une fabrication très soignée, les petits réveils JAZ , 30 heures , calibre E possèdent des pignons taillés , trempés , polis ; des platines pleines ; un porte-échappement et des barillets indépendants , un échappement empierré . Format 63 x 72 mm , poids 230 gr , aiguilles glaives , mention Made in France , boîtier en Jazolite .
LUCIC n°362 acajou , non-lumineux
LUCIC n°366 thuya non-lumineux
En 1936 la brochure tarifaire F129 propose trois versions : bakélite acajou , chiffres et aiguilles rouges , réf. 362 en non-lumineux et 363 en lumineux ; bakélite thuya , chiffres et aiguilles verts , réf. 366 en non-lumineux et 367 en lumineux ; bakélite granit , chiffres et aiguilles rouges , réf. 368 en non-lumineux et 369 en lumineux .
Le modèle granit n’est plus disponible en 1937. Au tarif F 178 , d’Avril 1939 , deux variantes disponibles sont disponibles en boîtier de Jazolite : n°372 non-lumineux , prix 130 fr ; n°373 , prix 140 fr .
Boîte de LUCIC acajou , format 8,5 x 7,3 x 5,5 cm la plus petite boîte de cette catégorie qui servait également pour le petit BATIC ; Cette boîte ne peut être datée précisément en raison de l’absence de prix qui est le seul repère possible puisque Jaz ne datait pas ses boîtes avant guerre . La mention au tampon cadran blanc signifie qu’il s’agit d’un modèle non-lumineux .
MONIC , horloge murale , mouvement mécanique à clé amovible , calibre 4AG , autonomie 8 jours . Nouveauté du catalogue 1958/59 à la page 21 , référencée 1611-10 . Boîtier en Pollopas ivoire , chiffres bruns en relief et aiguilles brunes , aiguilles glaives squelettes . Diamètre 20, 5 cm . Dernière apparition au catalogue 1960/61 . Selon les catalogues Jaz , la caractéristique principale de la MONIC était la simplicité , effectivement elle ne dispose même pas de vitre . Photo courtoisie de Delphine Guerrier -Gaume.
PLEXIC version 1952 PLEXIC , pendulette , gamme à Tirage Limité , mouvement mécanique , calibre KL , sans fonction réveil , autonomie 8 jours , échappement à ancre , 11 pierres , chemin de fer circulaire au centre , aiguille pontife pour l’heure , aiguilles squelettes noires , mention Made in France en bas de cadran . Référencée 891-10 dans le tarif de Juillet 1952 . Boîtier et cadran en métal doré , décor en cristaglas une sorte de plexiglas , non-lumineux . 14 x 12,5 cm , poids 685 gr .
Ce décor en cristaglas , un dérivé du plexiglas , est à l’origine de son nom .PLEXIC version 1953 le chemin de fer a disparu et le cadran est uni sans zone centrale
Publicité presse par le célèbre illustrateur Maurice PAULIN ; elle est publiée en 1952 qui est la dernière année pour l’EMIC et première année pour la PLEXIC ; elle sera réellement un Tirage Limité puisque la Jazette de Nov.1953 la mentionne déjà comme supprimée .
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