5337 , petit réveil rond sur socle conique , gamme Jaz Quartz , corps en laiton doré , chiffres Breguet , aiguilles seringues noires , aiguilles et points lumineux , quartz à pile LR44 , présent aux catalogues de1991 à 1994 , hauteur 8,2 , diamètre 76 mm.
Catégorie : aiguilles rectangles
5419 réveil de voyage 1990
5419 , réveil de voyage , gainé de cuir rouge , Jaz quartz , catégorie Les Pratiques , arrêt de sonnerie au dos sur le côté , mouvement quartz à pile bouton LR44 , calibre 21903 , aiguilles et points lumineux , aiguilles seringues noires , vitre en plastique bombé , format 7 x 7 cm , existe en gainé noir réf. 5413. nouveauté du catalogue 1990 à la page 13 du sous-catalogue les Pratiques , présent uniquement au catalogue 1990.
Les aiguilles
Sur les horloges ou réveils Jaz , on peut rencontrer trois à quatre types d’aiguilles :
L’aiguille des heures , la plus courte et charnue qui pointe vers les index ou chiffres des heures . Les premières montres n’avaient que cette seule aiguille, celle des heures .
L’aiguille des minutes ou autrement nommée « la grande aiguille » apportant ses indications quant aux minutes , dont l’introduction vers 1691, est attribuée à l’horloger anglais Daniel Quare. L’aiguille des minutes est toujours plus longue que celle des heures. Cette taille offre une meilleure facilité de lecture puisque les graduations des minutes sont placées sur le pourtour du cadran – une échelle nommée chemin de fer – et l’aiguille peut ainsi pointer de façon précise vers chacune d’elles.
L’aiguille des secondes , plus communément appelée la trotteuse , pas toujours présente et même plutôt rare sur les réveils Jaz , est d’une finesse extrême s’agitant tout autour du cadran pour donner les secondes , parfois appelée » seconde trotteuse « : ATTENTION pas seconde au sens de deuxième , comprenez plutôt trotteuse des secondes ; Lorsque l’aiguille des secondes est placée au centre du cadran , on dit : grande seconde au centre ou trotteuse centrale ; elle est souvent de couleur rouge . La trotteuse permet en outre le contrôle visuel du bon fonctionnement du réveil ou de l’horloge . On l’appelle aussi « petite seconde » lorsqu’elle est installée dans un petit cadran situé à six heures ou à neuf heures du cadran principal . La petite seconde se trouve dans un petit cadran spécifique, lui-même intégré dans le cadran principal de la montre .
L’aiguille de sonnerie : uniquement destinée aux réveils , elle indique l’heure de réveil ; elle est la plus proche du cadran , derrière toutes les autres aiguilles , si elle est en position centrale . Mais , comme la petite seconde , elle peut se trouver dans un petit cadran spécifique .
La rotation des aiguilles
Les aiguilles , tournant de la gauche vers la droite , ont donné naissance à l’expression « dans le sens des aiguilles dans une montre ». Mais pourquoi donc ce sens et pas l’inverse , qui est nommé sens anti-horaire ou rétrograde , en Belgique on dit assez logiquement : antihorlogique et horlogique .
Pour comprendre le sens horaire , il faut retourner à l’époque du premier outil de la mesure du temps : le cadran solaire , aux alentours de 1 500 avant JC dans l’hémisphère nord . Le déplacement de l’ombre de la tige appelée « style », permettait alors de lire l’heure. Dans cette partie du globe, le soleil se lève à l’est et se couche à l’ouest, créant sur le cadran un mouvement allant de la gauche vers la droite, mouvement qui a ensuite été gardé pour déterminer le sens des aiguilles sur les montres.
Anatomie de l’aiguille
Cette pièce mécanique essentielle à la montre se compose de quatre parties. On retrouve à parfois la base un contrepoids A qui permet, comme son nom l’indique, de contrebalancer le poids des aiguilles un peu longues comme la trotteuse. Ensuite vient le cou de l’aiguille C qui est à la base entre la tête et le corps de l’aiguille. La tête B est la pièce centrale de l’horloge où l’on vient fixer l’aiguille par le trou au centre rivée au pivot vertical. Il reste une dernière pièce et c’est celle qui est susceptible d’être la plus originale : le corps D de l’aiguille . Par l’ajout de radium ou tritium les aiguilles peuvent être lumineuses : voir l’article que nous consacrons à la luminescence des aiguilles
Concordance de l’aiguille avec l’esthétique du réveil
à gauche sur ces deux exemples , les aiguilles de remplacement ne sont pas adaptées
La beauté d’un cadran et son équilibre vont être intimement liés au choix de la forme des aiguilles . En cas de remplacement du calibre , les aiguilles sont rarement conservées et en général l’assortiment n’est pas réussi ; il peut même être ridicule comme dans les exemples ci-dessus . Le changement des aiguilles est rare sur les réveils car il est techniquement difficile ; en revanche il est très courant sur les horloges murales car il est à la portée de n’importe quel bricoleur . Fuyez les à l’achat , n’achetez pas de voiture avec des roues de vélo !!! Fiez vous à notre inventaire qui présente systématiquement en photographies les aiguilles d’origine des réveils et pendules Jaz . INVENTAIRE des grands noms et types d’aiguilles à la manière d’une robe haute couture qui habillera une femme et viendra dessiner parfaitement ses courbes , les aiguilles d’une horloge viennent à elles seules , habiller le cadran et définir le style de celle-ci . Nous passons en revue , ci-dessous , les aiguilles les plus singulières utilisées par Jaz . « Les détails font la perfection et la perfection n’est pas un détail « Léonard de Vinci
Aiguilles « Breguet »
L’aiguille « Breguet » a été créée par Abraham-Louis Breguet à la fin du XVIIIème siècle. Cette aiguille est très fine et légère puis possède à son extrémité une petite pomme ou une lune évidée dans les modèles non-lumineux . Idéalement elles sont associés à des chiffres Breguet ; voyez l’article que nous leur avons consacrés .
Aiguilles glaives
Les aiguilles glaives prennent comme leur nom l’indique la forme d’un glaive romain ou d’une épée , sword en anglais .
Aiguilles serpentines
On retrouve sur ce Boulic , ces aiguilles en forme de serpents ondulants .
Aiguilles Louis XV/ Louis XVI
Les aiguilles Louis XV et Louis XVI sont étonnement très proches quand ces deux styles sont si dissemblables pour le mobilier . Ce sont les aiguilles les plus employées par Jaz pour ses horloges murales .
Aiguilles gothiques ou trèfles
Inspirées , comme les aiguilles cathédrales , du style gothique , elles reprennent la silhouette des trilobes ou trèfles , élément d’architecture à trois lobes que l’on retrouve dans les églises , particulièrement , où elles font allusion à la Sainte Trinité.
Aiguilles « phalliques»
Ces aiguilles qui arborent une forme explicite , certainement involontaire, équipent treize types de réveils Jaz dans les années 50 .
Aiguilles alphas
Assez proches des dauphines et des lances, les aiguilles alpha se distinguent de par un cou très fin avec un corps large s’affinant en pointe telle une flèche perçante. Son cou est très fin, puis le corps s’élargit largement avec une forme anguleuse avant de finir en une longue et fine pointe .
Aiguilles dauphines
Les aiguilles dauphines qui reprennent la forme d’un triangle effilé . L’aiguille dauphine est souvent en relief , la partie centrale étant surélevée . Très similaires aux aiguilles alpha , elles se distinguent de ces dernières de par leur forme se continuant vers la base de chaque côté de la tête . L’aiguille dauphine a été créée en 1930 par Universo , manufacture Suisse , voir publicité en fin d’article .
Aiguilles bâtons
Parmi les plus classiques, il existe les aiguilles bâtons, d’une forme droite et uniforme à l’instar des aiguilles fils, mais assez épaisses.
Aiguilles feuilles
Les aiguilles feuilles, ou « leaf » en anglais, vont disposer d’une forme organique et effilée avec un corps plus charnu que la tête et la base.
Aiguilles flores , fleurs de lys et dérivées
Dans un style très chargé , il existe les flores ou fleur de lys qui , comme leur nom l’indique , reprennent l’esthétique de la forme emblématique des fleurs de lys , symbole de la royauté française que l’on retrouve notamment sur les réveils dit de « styles ».
Aiguilles cathédrales
Si l’on reste dans celles qui reprennent les formes de notre histoire, on retrouve également les aiguilles cathédrales reprenant la forme des vitraux et leur séparation en plomb . Par ailleurs , elles sont également souvent utilisées sur des montres à vocation militaire.
Aiguilles bleuies
La couleur spéciale de ces aiguilles, souvent fines, provient d’une oxydation de l’acier grâce à un procédé de chauffage de l’aiguille. Si l’opération est menée correctement, le métal change alors de couleur au contact de l’air pour adopter une robe bleue de calamine du plus bel effet . Elles sont très peu employées par Jaz : Brisic , Fleuric et Cubic .
Aiguilles squelettes
Les aiguilles squelettes permettent d’entrevoir mieux , à travers ces dernières , le cadran qui se situe dessous. Celles-ci ont tout simplement été découpées , soit squelettées, afin d’ouvrir leur corps . Ce sont les aiguilles qui en général dotent les réveils non-lumineux puisqu’elles ne sont pas alourdies par les produits luminescents comme le radium , le tritium , etc.
Aiguilles « Buildings »
Cette dénomination , nous l’avons créée parce qu’elle nous semblait particulièrement appropriée pour le rappel de la forme des buildings américains et la concordance avec la période Art Déco où elle apparaissent .
Aiguilles flèches ou lances
Les aiguilles lances disposent d’une forme plus racée avec une pointe en forme de flèche assez large prenant la forme d’un triangle. Ce type d’aiguilles est très souvent utilisé dans les montres sportives ou disposant de fonctions techniques et sont reconnues pour leur haute lisibilité.
Aiguille rectangles ou seringues
Rectangles c’est ainsi que Jaz les définit ainsi mais elles peuvent être nommées seringues , pour des raisons évidentes de forme , par d’autres marques .
Aiguilles poire et feuille
Cet assemblage se retrouve fréquemment , même sur des montres , mais toujours distribué ainsi : l’aiguille de l’heure étant en poire et celle des minutes en feuille .
Aiguilles pyramides ou deltas
Les aiguilles pyramides , comme leur nom l’indique , incluent dans leur corps une petite pyramide ou un triangle en forme de Delta .
Aiguilles pontifes
L’aiguille pontife comprend une grosse bulle , en général seule l’aiguille des heures comprend cette bulle à l’origine de son nom : bulle pontificale .
Aiguilles cubistes
Les aiguilles cubistes sont la version cubique des aiguilles Breguet , un carré évidé remplace la pomme ronde des Breguet .Publicité de 1963 Presse professionnelle suisse
Ancienne nomenclature d’aiguilles
Aiguilles de la marque Oméga
ALSIC 1951 à 1957
ALSIC , petit réveil , gamme Jaz de Luxe , mouvement mécanique , calibre AB , à sonnerie limitable , échappement à ancre , 7 jewels . Nouveauté du catalogue 1951 . Boîtier en métal doré dans gainerie en cuir , fermetures dorées , cadran argenté , aiguilles alphas dites fuseaux , six chiffres en relief , aiguilles et points lumineux , mention Made in France en bas de cadran . Format 7,5 x 8 cm , poids 300 gr .
Quatre couleurs de cuir disponibles : vert réf.719-11 ; havane réf.719-21 ; bleu réf.719-31 ; rouge réf.719-41 .
En 1956 seuls les havanes et bleues sont encore disponibles . En 1958 l’ALSIC n’est plus en vente . La dénomination ALSIC sera réutilisée en 1976 pour une horloge murale .L’ALSIC avec le SAPIC noir l’EMPIC et le BUTIC fait partie des rares Jaz vendus également en dehors du réseau des horlogers affiliés Jaz , puisqu’on le retrouve à la page 23 du catalogue de vente par correspondance 1953 de SARDA Besançon
En 1950 Jaz produit 1.400.000 réveils , son usine de Puteaux a dû chasser ses bureaux vers le Siège Social parisien de la rue de la Boétie , en outre des ateliers ont été ouverts à Annecy et rue Bayen à Paris mais cela ne suffit pas encore . Afin de faire face à son expansion galopante , Jaz prend la majorité du capital de la SAP -Société Alsacienne de Précision- dont l’usine alsacienne fabriquait les productions de « Carat horlogers de précision » et elle absorbe cette dernière marque . Jaz fait ainsi une double bonne affaire : elle s’installe en Alsace à Wintzenheim près de Colmar dans son immense usine et hérite des calibres de précision de Carat dont le « 100 »rebaptisé « AB » à 7 pierres et sonnerie limitable .
ALSIC en version CARAT . Les dénominations SAPIC célèbrent donc la prise en main de la société SAP et COLMIC parce que l’usine est en banlieue de COLMAR et enfin ALSIC parce que ses usines sont alsaciennes .
au dos les versions CARAT sont estampillées , différemment des Jaz évidemment , sur le calibre et le dos-cloche .
L’arrivée de ce calibre AB dans le giron de Jaz induit l’apparition d’une nouvelle gamme de réveils les « Jaz de Luxe » dont ces trois réveils sont les pionniers .
Cette version est dotée d’aiguilles rectangles ou seringues qui équipent les COLMIC et SAPIC , alors que le catalogue et les autres exemplaires connus d’ALSIC , versions CARAT comprises sont dotés aiguilles alphas nommées fuseaux par Jaz .publicité pleine page Réalités , 31,5 x 23,5 cm , photo A. Berguglian . Ces trois réveils de Luxe correspondaient parfaitement au lectorat de Réalités qui était la revue illustrée la plus influente et la plus lue entre les années 1950 et 1970 . Avec son dos carré , son impression en quadrichromie , d’un prix élevé – 590 francs en 1956 – Réalités accordait une large place à la photographie , une grande importance au choix des couvertures et à la qualité de ses encarts publicitaires .






COTIC 1952 à 1956

COTIC , petit réveil de la gamme des Jaz de Luxe , mouvement mécanique , calibre AB, 7 pierres, échappement à ancre , sonnerie limitable , aiguilles alpha ou rectangles . Nouveauté du catalogue 1953 à la page 6 . Boîtier laqué noire , socle et lunette avant cuivré pour la version noire et doré pour les autres versions, cadran argenté ,aiguilles et points lumineux , vitre en plexiglas . Format 7,5 x 7 cm , poids 215 gr.




Le COTIC était vendu en coffret LUXE . Le COTIC est doté d’aiguilles rectangle sur cette illustration .
COTIC 716-43. Trois modèles sont présentés dans le catalogue de 1953 : boîtier laqué noir réf.716.25 , laqué gris fumée réf.716.33 et laqué « coquille d’œuf » réf.716.43 ( photo ci-dessus) . Il sera en vente jusqu’en 1956.
Au dos est portée la mention 7 pierres , seven jewels ; en haut l’index pour limiter la sonnerie gradué : STOP / 5 / 20 . Une seule clé pour le mouvement et la sonnerie .
On lui connait également cette version avec variante de cadran, à quatre chiffres cardinaux non-répertoriée dans les catalogues, datant, sur le mécanisme, de la fin de l’année 1952.
Publicité presse 1953 . Papier , pleine page , format 31,5 x 23,5 cm , issue de la revue mensuelle « Réalités ». Dessin par J.BYDO . Modèles reproduits GAPIC , COTIC , LANDIC et BALIC Bien connu par ses publicités pour le Rhum Rocroy , Darbel et Martini , BYDO avait déjà illustré la publicité de la ROULIC pour Jaz en 1950 et l’EMPIC en 1952 . Ces réveils de Luxe correspondaient parfaitement au lectorat de Réalités qui était la revue illustrée la plus influente et la plus lue entre les années 1950 et 1970 . Avec son dos carré , son impression en quadrichromie, d’un prix élevé -590 francs en 1956- , Réalités accordait une large place à la photographie , une grande importance au choix des couvertures et à la qualité de ses encarts publicitaires .
Déclinaison simplifiée pour le Reader’s Digest , par Bydo lui même , de son travail pour Réalités . Format 18,5 x 13,5 cm.
Publicités presse 1953 . Papier , pleine page , format 13,2 x 18,5 cm , issue de la revue mensuelle « Reader ‘s Digest». Format plus petit et maquette bien moins noble que celle de « Réalités « , évidemment , mais surtout la cible est très clairement les cadeaux de premières communions
publicité par Bydo
publicité 1956/57 format 23,5 x 9 cm
SAPIC 1951 à 1961



SAPIC , petit réveil de la gamme Jaz de Luxe, mouvement mécanique , calibre AB , échappement à ancre, 7 pierres , à sonnerie limitable . Présenté pour la première fois dans le catalogue d’octobre 1951, page 14 . Boîtier métal couleur acajou orné de deux filets circulaires façon or , cadran cuivré et pieds coniques en cuivre rouge , version ci-dessus référencée 710-19 . Aiguilles alphas ou aiguilles rectangles , index et chiffres lumineux , quatre chiffres cardinaux . Diamètre 6,5 cm , poids 205 gr . Sa dénomination SAPIC célèbre la prise en main de la société SAP et de son usine alsacienne par Jaz . Belle longévité puisqu’il restera au catalogue jusqu’en 1961 .

De multiples versions ont été proposées avec de subtiles différences : comme le modèle 710- 45 ci-dessus à boîtier noir sans filets sur la tranche , quatre chiffres cardinaux et huit index remplaçant les douze chiffres , aiguilles alphas et non rectangles , cadran noir et pieds coniques en laiton doré .


SAPIC 710-61 de 1954 bleu pastel avec deux filets dorés et six chiffres en relief


SAPIC 710-81 de 1954 noir avec deux filets dorés et six chiffres en relief


Il existait également des modèles à boîtier ivoire et cadran champagne ou boîtier cuivré à cadran « or » .


SAPIC 710-53 coquille d’oeuf Le SAPIC noir réf. 5395 est avec l’ALSIC réf. 5392, l’EMPIC et le BUTIC réf.5396 fait partie des rares Jaz vendus également en dehors du réseau des horlogers affiliés Jaz , puisqu’on le retrouve à la page 23 du catalogue 1953 de SARDA
En 1950 Jaz produit 1.400.000 réveils , son usine de Puteaux a dû chasser ses bureaux vers le Siège Social parisien de la rue de la Boétie , en outre des ateliers ont été ouverts à Annecy et rue Bayen à Paris mais cela ne suffit pas encore . Afin de faire face à son expansion galopante , Jaz prend la majorité du capital de la SAP -Société Alsacienne de Précision- dont l’usine alsacienne fabriquait les productions de « Carat horlogers de précision » et elle absorbe cette dernière marque . Jaz fait ainsi une double bonne affaire : elle s’installe en Alsace à Wintzenheim près de Colmar dans son immense usine et hérite des calibres de précision de Carat dont le « 100 »rebaptisé « AB » à 7 pierres et sonnerie limitable .
Ce calibre AB représente une telle innovation avec sa sonnerie limitable – toujours transcrite sous cette forme insistante li-mi-ta-ble – que Jaz fait sa publicité en représentant avec audace et pédagogie le dos , et lui seul , de leurs nouveaux réveils , originalité sans doute unique dans le monde de l’horlogerie !
Cette prise de contrôle de CARAT et de la SAP aura pour résultat la cohabitation , sur les tarifs Jaz et chez les bijoutiers affiliés , de réveils absolument identiques mais indifféremment estampillés « Jaz de Luxe » ou « Carat horlogers de précisions » équipés des calibres AB, ex 100, comme le réveil ci-dessus qui est un SAPIC version Carat . Il en est de même pour les réveils qui ont la même origine alsacienne et présentés en même temps : le COLMIC dont le nom rend hommage à COLMAR et l’ALSIC qui célèbre l’ALSACE , nouvelles ville et région d’implantation pour Jaz . L’arrivée de ce calibre AB dans le giron de Jaz induit l’apparition d’une nouvelle gamme de réveils les « Jaz de Luxe » dont ces trois réveils sont les pionniers .


Les boîtes ne se différencient que par leurs marques respectives Jaz et Carat .


En revanche on notera que les pieds torpilles des versions CARAT sont creux alors que celles des Jaz sont pleins








à partir de 1954 sont proposés en option trois types d’écrin : cette gaine en maroquin rouge comprenant deux sangles pour fixer les pieds fuseau du SAPIC , réf . E.EN19 ou la même en cuir façon croco couleur havane , réf.E.EN30 , et enfin une boîte en polystyrène ivoire réf.E.EEB78 .publicité pleine page Réalités , 31,5 x 23,5 cm , photo A. Berguglian . Ces trois réveils de Luxe correspondaient parfaitement au lectorat de Réalités qui était la revue illustrée la plus influente et la plus lue entre les années 1950 et 1970 . Avec son dos carré , son impression en quadrichromie , d’un prix élevé – 590 francs en 1956 – Réalités accordait une large place à la photographie , une grande importance au choix des couvertures et à la qualité de ses encarts publicitaires .( voir notre analyse d’une autre publicité de 1952)publicité Paris match n° 299 , déc .1954 , tiers de page Publicité presse 1954 Reader’s Digest 18,5 x 13,2 cm publicité pour deux Jaz de Luxe , où l’on notera l’absence de prix indiqués publicité 1957 publicité 1957 format 23,5 x 9 cm
La dénomination SAPIC sera réattribuée en 1977 à un réveil en plastique .









COLMIC 1951 à 1956
COLMIC 711-21 boîtier cuivré , cadran cuivré , deux filets or , douze chiffres , aiguilles rectangles , mention Made in France en bas de cadran .
COLMIC , petit réveil de la gamme Jaz de Luxe, mouvement mécanique, calibre AB , à limitation de sonnerie , échappement à ancre ,7 pierres , mention Made in France . Présenté pour la première fois dans le catalogue d’octobre 1951 à la page 14 .
Boîtier métal acajou , cuivré , noir , ivoire à filets ou ivoire craquelé ; cadran or , cuivré , noir ou champagne ; aiguilles rectangle ou fuseau . Aiguilles et chiffres lumineux . Diamètre 6,5 cm , poids 295 gr . Sa dénomination COLMIC célèbre « la grande nouvelle » de 1951 pour la société Jaz , à savoir , l’acquisition de l’usine de Colmar . Il est au catalogue jusqu’en 1956 .
COLMIC 711-45 boîtier noir , cadran noir , quatre chiffres et huit index , aiguilles fuseaux
COLMIC 711-33 boîtier ivoire , deux filets or , cadran champagne , 12 chiffres , aiguilles rectangle
Dès 1951 ce sont cinq variantes qui sont disponibles à la vente .
En 1950 Jaz produit 1.400.000 réveils , son usine de Puteaux a dû chasser ses bureaux vers le Siège Social parisien de la rue de la Boétie , en outre des ateliers ont été ouverts à Annecy et rue Bayen à Paris mais cela ne suffit pas encore . Afin de faire face à son expansion galopante , Jaz prend la majorité du capital de la SAP -Société Alsacienne de Précision- dont l’usine alsacienne fabriquait les productions de « Carat horlogers de précision » et elle absorbe cette dernière marque . Jaz fait ainsi une double bonne affaire : elle s’installe en Alsace à Wintzenheim près de Colmar dans son immense usine et hérite des élégants petits réveils Carat et leur calibres de précision dont le « 100 »rebaptisé « AB » à 7 pierres et sonnerie limitable .
Ce calibre AB représente une telle innovation avec sa sonnerie limitable – toujours transcrite sous cette forme insistante li-mi-ta-ble – que Jaz fait sa publicité en représentant avec audace et pédagogie le dos , et lui seul , de leurs nouveaux réveils , originalité sans doute unique dans le monde de l’horlogerie !
Cette prise de contrôle de CARAT et de la SAP aura pour résultat la cohabitation , sur les tarifs Jaz et chez les bijoutiers affiliés , de réveils absolument identiques puisqu’hérités de Carat mais indifféremment estampillés « Jaz de Luxe » ou « Carat horlogers de précisions » équipés des calibres AB – ex Carat 100 – comme ce COLMIC à fond noir . Il en est de même pour les réveils qui ont la même origine alsacienne et présentés en même temps : le SAPIC dont le nom rend hommage à son fabricant la SAP et l’ALSIC qui célèbre l’ALSACE , nouvelle région d’implantation pour Jaz . L’arrivée de ce calibre AB dans le giron de Jaz induit l’apparition d’une nouvelle gamme de réveils les « Jaz de Luxe » dont ces trois réveils sont les pionniers .Version CARAT du COLMIC
Boîte d’origine pour COLMIC
Gaine cuir façon croco havane pour SAPIC ou COLMIC , référencée EN30 , apparue au catalogue 1953
Publicités Reader’s Digest 1953 .
publicité pleine page Réalités , 31,5 x 23,5 cm , photo A. Berguglian . Ces trois réveils de Luxe correspondaient parfaitement au lectorat de Réalités qui était la revue illustrée la plus influente et la plus lue entre les années 1950 et 1970 . Avec son dos carré , son impression en quadrichromie , d’un prix élevé – 590 francs en 1956 – Réalités accordait une large place à la photographie , une grande importance au choix des couvertures et à la qualité de ses encarts publicitaires .
publicité Paris match n° 299 , déc .1954 , tiers de page
publicité par Bydo
TROUVIC 1957 à 1964
TROUVIC , grand réveil , gamme des Gros Jaz , mouvement mécanique , calibre 11U . Nouveauté du catalogue 1957 à la page 17 , référencée 1135-11 .
Corps en polystyrène ivoire , arrêt de sonnerie à l’arrière , garnitures en métal façon or , cadran ivoire , chiffres en relief cernés de brun , aiguilles métal façon or , aiguilles et points lumineux , aiguilles seringues/ rectangles d’abord puis dauphines à partir de 1961. Format 23 x 16 cm , poids 880 gr .
Attention : le TROUVIC apparaît pour la première fois au catalogue 1957 mais , jusqu’en 1960 , les premières versions présentent une légère différence d’aspect du petit cadran de l’heure de réveil sous le « 12 » qui était rond et numéroté ( voir par exemple la publicité ci-dessous de 1957) ; à partir de 1961 ce petit cadran est carré , n’empiète plus sur le « chemin de fer » et le « 12 » , enfin ses petits chiffres sont remplacés par des traits . Les aiguilles évoluent également lors de ce changement de cadran . Apparaît pour la dernière fois au catalogue 1964 .publicité presse hebdomadaire 1957 , format 34,5 x 13 cm .
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