Boîte rectangulaire pour Jaz CUBIC en écrin chapelle Avant guerre , les réveils Jaz , vendus en Angleterre , étaient livrés dans des boîtes spécifiques au Royaume Uni , tant par leur couleur verte , que par leur décor . Le décor est animé par deux personnages qui n’appartiennent qu’aux folklores britanniques . Ces deux lutins sont probablement des brownies (ou broonies ) que JK Rowling a repris en elfes de maisons dans Harry Potter , dont le fameux Dobby de la famille Malefoy . Génies domestiques sympathiques et travailleurs , les brownies effectuent les tâches ménagères des familles en échange d’un repas ou de la liberté de se balancer sur un fer à cheval accroché à côté de la cheminée . Dans certains contes , les lutins avancent les aiguilles des horloges et des montres pour faire paraître moins longues les souffrances des malades .
The New Haven Clock Company du Connecticut avait même nommé BROWNIE certains de ses modèles , dès 1919 .
Les Trois Petits Lutins de Mireille et Jean Nohain 1936 , à écouter ou découvrir : https://www.youtube.com/watch?v=wuZMXa5lznQ C’est fou c’est fou comme le temps passe vite
Suivant mon goût et mon humeur
Vous êtes en retard ou vous êtes à l’heure
J’couche dans l’horloge du vestibule
C’est moi qui suis le lutin des pendules
Les brownies ont été immortalisés par l’illustrateur canadien Palmer Cox , dont la plaque tombale est ornée d’un de ces petits lutins issus du folklore écossais , qui ont donné leurs noms à l’un des premiers appareils photos populaires : l’Eastman Kodak Brownie et aux gâteaux au chocolat fondant inventés par le chef cuisinier du Palmer House , un bel hôtel de Chicago . Cette homonymie fortuite et fausse , puisque Palmer est son prénom , a fait croire que ce célèbre établissement , classé monument historique de Chicago , lui appartenait : il n’en est rien ! La philanthrope et féministe Bertha Palmer , millionnaire d’origine française , était la propriétaire des lieux et initiatrice de ces fameux gâteaux .
Boîte carrée pour MODIC .
Sur les côtés , on retrouve un personnage qui nous est familier depuis notre article sur les publicités anglaises d’avant guerre .
En effet , sur ces publicités pour Butcher , de 1929 et 1931 , apparaît déjà ce personnage de groom filiforme à main droite géante sur un réveil . Là encore il s’agit d’une spécificité anglaise dont nous ne saisissons pas , en revanche , la véritable signification .
Une étiquette , d’un vert un peu plus foncé , a été apposée pour donner le nom du modèle et , comme en France , un cartouche rond vierge est prévu pour apporter des précisons supplémentaires dont le prix en général : le M rouge est peut être un code prix qui évite de corriger la boîte au fur et à mesure de l’inflation galopante avant guerre ; En l’espèce on lit au crayon Chrome Lum pour un réveil chromé et lumineux , évidemment .
Jaz for the housewife : Jaz pour la ménagère ( littéralement femme au foyer ) Utilisez le – pour minuter le temps de cuisson – éviter les gâteaux brûlés , plats trop cuits , etc . pour envoyer les enfants à l’école – pour vous donner l’heure exacte Pour l’homme d’affaires utilisez le- pour se réveiller à temps le matin . Pour éviter la ruée matinale . Au bureau : utilisez le -pour se présenter aux rendez-vous à l’heure . Toujours ( il) vous donnera l’heure exacte
VERSO : la boîte contenait un certificat de garantie , non complété du nom du modèle , qui prenait le fond de la boîte . Elle n’est pas la traduction d’une notice française mais elle est absolument spécifique au marché anglais . Format 11,5 x 10 cm . Traduction : le mouvement de cette horloge Jaz …………….Modèle est inconditionnellement garanti pour une année entière . Au delà de cette période rapportez une fois par an , au minimum , à votre revendeur Jaz pour être nettoyé et re-huilé . Si vous lui portez l’attention nécessaire , cette horloge vous assurera de très nombreuses années de service fidèle . Après la première année , la Garantie couvre toutes réparations nécessaires contre les vices de matières ou de fabrication ; Vendu par …. le ….
RECTO . Traduction : L’entretien de votre réveil . La roue du balancier de cette horloge tourne , ou tique , approximativement 300 fois par minutes , 432.000 fois chaque jour , 157.680.000 par fois chaque année , et parcourt une distance de 3.186 miles chaque année (NDLR : 5126 km ) . Donnez sa chance à votre horloge , ne négligez pas une goutte d’huile tous les deux millions de tours ; La goutte d’huile employée dans un réveil est si petite qu’elle ne peut pas durer plus de deux ans . Une horloge peut tourner des mois et possiblement des années après que l’huile a été asséchée , mais des éléments en seront abîmés . Pour cette raison votre réveil doit être périodiquement révisé , nettoyé et séché , l’huile remplacée et les pièces nettoyées . Grands réveils tous les deux ans . Petits réveils chaque 18 mois . Si vous faîtes cela votre horloge vous donnera des années de bons services .
Outre les brownies , des lutins sont fréquemment représentés dans les pays anglo-saxons pour les cartes de Nouvel An auprès d’horloges ; en revanche nous n’avons trouvé aucun exemple en France .
Pourquoi parle t-on de vert anglais ? Le vert serait plutôt irlandais , à priori , comme le sont ses deux symboles : le petit Leprechaun tout de vert vêtu et le shamrock , le trèfle symbole de l’île d’émeraude , qui est le surnom de l’Irlande .
Tout le monde sait que pour la Saint Patrick, le 17 mars , tout le Royaume Uni , les bars irlandais et leurs clients se parent de vert , partout dans le monde .
En Angleterre , dès le XVIIe siècle , celui qu’appelle « Old Father Christmas », « Sir Christmas » ou « Lord Christmas » porte une longue cape à capuche verte , une couronne de fleurs , de lierre ou de gui parce qu’il symbolise plus l’arrivée prochaine du printemps que l’hiver , plus tard c’est essentiellement Coca Cola qui le fera rougir .
La livrée d’une belle anglaise se doit d’être verte . Ci-dessus Bentley Turbo R , collection personnelle Denis Raquin . Le British Racing Green (littéralement « vert britannique de course » en anglais), abrégé en BRG, est la livrée nationale utilisée par les automobiles de course britanniques en compétition internationale .
Les symboles de la culture anglaise se parent de vert , à l’instar des Chesterfield ou du cuir de la House of Commons …
..et du gazon , institution anglaise s’il en est , of course !
Quand on vous dit qu’une anglaise se doit d’être toute de vert vêtue …jusqu’à la broche d’émeraudes de la reine Mary , sa grand mère paternelle . La Reine Elisabeth II rédige sa correspondance privée à l’encre verte . Mais le vert est déjà appliqué en Angleterre médiévale sous la dynastie des Plantagenêt dans les plus importantes salles du palais de Westminster. Le roi Henri III en fait la couleur principale de sa chambre particulière appelée the painted chamber , des ornements de son lit ainsi que de la chapelle St. Stephen . Balthasar de Monconys, un diplomate français du XVII° , écrit dans son journal que les bancs des députés sont recouverts de serge verte. En 1670 , des fonds sont dépensés pour faire « paynting green in oyle the end of the seates, and a Dorecase and some other things », tandis qu’en 1672-1673 , on achète du « green woollen cloth » pour la chambre des députés . Sans que la couleur verte soit LA couleur de l’Angleterre , on constate combien elle est constamment présente outre manche , suffisamment pour que Jaz en pare ses boîtes anglaises .
Il en est de même pour certains réveils , telle cette version du MADRIC en livrée verte , hors catalogue en France mais dont nous connaissons trois exemplaires, issus de notre collection et de celle de Marc Barat , achetés en Grande Bretagne .
Cette horloge murale , là encore spécifique au marché anglais , arbore un cadran entièrement vert , qui n’a pas d’équivalent sur le continent .
Revue Vendre du 1° Juillet 1956 . Ce petit entrefilet dans cette revue professionnelle , spécialisée dans la publicité , prouve que Jaz savait s’adapter à ses différents marchés . Jaz Clock Co Ltd filiale implantée à Londres , dès les origines de la marque Jaz en Angleterre , était tout à fait capable de déterminer les choix à faire pour séduire la clientèle britannique .
Et pourtant ailleurs dans le monde , le vert est la couleur de Satan , du diable , des ennemis de la chrétienté , des êtres étranges : fées , sorcières , lutins , génies des bois et des eaux . Les super-héros et les Martiens, grands et petits hommes verts de la science-fiction, s’inscrivent dans cet héritage culturel , où le vert joue le rôle de l’ailleurs, de l’étrangeté, du fantastique. Pourquoi ?
Parce que c’est une couleur instable, rebelle, très difficile à fixer chimiquement. Nous avons tous appris que le vert , en l’expérimentant en primaire avec nos petits tubes de gouache , naît du mélange du jaune et du bleu . Cette combinaison, apprise dès l’école maternelle, s’est révélée très tard parce qu’a longtemps persisté un tabou , issu de la Bible, sur les mélanges : on ne fusionne pas deux matières pour en faire une troisième ; Parce que les mélanges apparaissaient comme des manifestations du désordre. La création de Dieu consistait à séparer, à mettre de l’ordre dans ce qui était confus . Il existait surtout un règlement professionnel très strict chez les teinturiers, qui n’avaient l’autorisation de fabriquer que certaines couleurs : les cuves de bleu et de jaune ne se situaient pas au même endroit dans la ville, et personne n’aurait donc eu l’idée de les mélanger. On sait que les comédiens refusent toujours de porter du vert sur scène , soit par superstition , soit parce que Molière serait mort habillé en vert , mais surtout parce que les composés pour obtenir du vert étaient toxiques comme les sels d’arsenics ou le vert de gris . Plus prosaïquement les tenues vertes avaient tendance à déteindre sur la peau et lorsque l’on jouait en plein air , on devenait invisible sur fond vert .
Le fond vert , celui du cinéma qui permet les incrustations à l’écran , reste source d’interdiction du vert puisqu’un maquillage vert ou un vêtement sera invisible .

Les implantations géographiques de Jaz sont de deux ordres : les sites de productions et les bureaux d’administration . Les lieux de productions comprennent : l’usine de Puteaux , l’usine SAP de Colmar , l’usine-laboratoire de Nanterre , l’usine de Wintzenheim , la petite usine d’Annecy , le site des montres à Villers le Lac pour la France . Pour l’étranger : l’usine indienne
Texte de Ivan Benel , co-fondateur de Jaz , dans Vendre Mars 1924 Fondée en 1919 , Jaz ne commencera à produire qu’en 1921 , le temps de recevoir les rapports des employés envoyés aux Usa pour étudier les méthodes industrielles américaines , de concevoir les premiers calibres mécaniques et de construire son usine à Puteaux . Elle est située avenue Saint Germain , ensuite nommée Route nationale n°13 , puis au moment des travaux devenue avenue du Président Wilson , s’agissant de 
L’usine Jaz est juste à droite , hors champ . Encadré en rouge: le monument de la Défense de Paris ; Devant la statue , le tramway et la station où descendaient les ouvriers pour se rendre au travail , pour ceux qui venait des communes limitrophes de la couronne desservies par le tram électrique sur rail dont on voit un caténaire sur son pylône .
..ou le tramway , lignes 47/43 ou 85 depuis le métro Neuilly . Ils bénéficiaient d’un tarif spécial coupon retour ouvrier à certains horaires . Puteaux est une petite commune de 319 hectares – soit moins que le VIII° arrondissement de Paris – avec une forte déclivité , l’altitude variant de 29 à 78 mètres
Il existait également cette autre entrée pour les ouvrières , depuis le bas de Puteaux . L’usine , non- visible puisque non encore bâtie , se trouvera tout en haut à droite . La rue des Pincevins , longue de 523 mètres , est élargie et viabilisée en 1896 puis renommée Edouard Vaillant , le 3 juin 1925 . Elle ne fait plus de nos jours que 323 mètres de long .
L’oblitération est de 1928 mais la carte est bien antérieure , c’est précisément sur ce plateau , en haut de la rue des Pincevins , à gauche , que sera construite l’usine Jaz .
L’usine est tout d’abord officiellement sise au 73 avenue du Président Wilson puis au 7 ( pas en raison d’un déménagement mais d’un changement de numérotation ) . En 1936 , en raison de ses agrandissements , elle est domiciliée au 46 rue Edouard Vaillant , la petite rue perpendiculaire descendante qui longeait l’usine , précédemment rue des Pincevins .
L’usine est donc édifiée sur la parcelle dite La Demi-Lune , avec entrée donnant d’abord sur la rue des Pincevins .
Ainsi s’explique un changement d’adresse qui intriguait les collectionneurs : l’usine n’a pas bougé , c’est la domiciliation qui varie à angle droit ! Consultez notre article relatif aux autres usines horlogères ( article à venir )
Prospectus 1923
Dans ce même fascicule , on trouve quatre vues de l’intérieur de l’usine Jaz de Puteaux
Comme la majorité des usines d’avant l’électrification , les machines étaient animés par des courroies : l’usine Jaz n’échappait pas à la règle de la transmission de l’énergie par ces bruyantes sangles et poulies , qui nécessitait des employés uniquement dédiés à leur entretien , réglages et réparations .
On notera la séparation des tâches dans les différents ateliers entre ouvriers et ouvrières
Chez Jaz , les ouvrières , que nous voyons en blouses à leurs postes , ont été formées en interne à des tâches peu spécialisées et mal payées , comme en témoignent les différents mouvement sociaux qui secoueront la manufactures et dont nous nous ferons l’écho dans un prochain article . Ces vues , des grands ateliers Jaz à Puteaux , marquent une étape capitale dans l’histoire de l’industrialisation de l’horlogerie , puisque précédemment la fabrication de pièces fonctionnait traditionnellement selon le procédé dit de l’établissage : des artisans spécialisés travaillent à domicile et fournissent chacun un élément très spécifique . Les pièces sont ensuite collectées et assemblées par un « établisseur » , selon le principe de la production proto -industrielle , dont
Pour Japy , l’un des pionniers du paternalisme moderne , l’étape suivante consiste à regrouper ses ouvriers autour de sa fabrique pour minimiser les coûts de transfert .
Après avoir développé un système de division du travail pour son usine d’ébauches de montres , Japy décide en effet d’installer ses ouvriers au plus près de leur lieu de travail . Il fait construire une aile de logements attenante à l’usine et des pavillons . Les ouvriers mangent le soir à la table du patron . Pour Jaz , rien de tout cela , qui puise dans le bassin ouvrier de l’ouest parisien sa main d’œuvre , plus ou moins qualifiée .
Extrait d’un petit
Jaz avait distribué un petit triptyque en forme de maison , à destination du public ,
en Espagne même communication sur la nouvelle usine de Puteaux
La statue de Barrias est un excellent point de repère pour se situer à travers les années et les bouleversements urbains incessants sur Puteaux et Courbevoie . 
Ultime cohabitation entre la statue de Barrias et le
Vue aérienne de Puteaux à gauche et Courbevoie à droite ; encadré l’usine Jaz ; en bas le Pont de Neuilly donne sur une large avenue qui n’existe plus , remplacée par le tunnel de la Défense en sous sol , coiffé par l’esplanade qui aboutît de nos jours à l’Arche de la Défense , implantée au delà du carrefour de la Défense .
Détail de la photo précédente ; l’usine se voit de profil
Changement d’angle : les sheds très blancs sont au premier plan le bâtiment à étages derrière . Le CNIT est en construction , l’usine Jaz entame ses derniers jours .
agrandissement : les sheds sont au premier plan .
1956 , vu du ciel au bout de la pointe de la flèche l’usine Jaz , à l’angle des rues Edouard Vaillant et de l’Avenue du Président Wilson
Catalogue 1953 couverture . En bas l’usine historique de Puteaux considérablement agrandie depuis les vues de 1921/1924 . En haut l’usine à Colmar de la Société Alsacienne de Précision , plus connue sous son acronyme SAP , qui produisait des petits réveils estampillés
Catalogue 1954 Les catalogues étaient destinés aux revendeurs , toutefois ceux -ci les montraient à leurs clients pour passer commande d’un Jaz qui n’était pas en stock chez l’horloger . Les particuliers pouvaient donc apercevoir brièvement cette page , où l’on voit en haut l’usine historique de Puteaux . Juste en dessous l’ancienne et massive usine
Catalogue 1955 : les trois sites de production de Jaz sont indifférenciés sur cette page
1955 :exception dans la communication de Jaz , cette page montrant la presse de 1o00 tonnes dans a presse grand public .
Catalogue 1962 /1963 page 1 La presse de 100 tonnes se trouvait à Puteaux au rez de chaussée , en raison de son poids et des vibrations qu’elle engendrait , même si les 100 tonnes citées ne sont pas son poids mais sa puissance d’emboutissage. On remarquera -plus haut- qu’en 1955 , la même presse était censée avoir une puissance de 160 tonnes . 
Catalogue 1964/1965 page 3
Certes l’usine Jaz de Puteaux a totalement disparu et le quartier est tellement bouleversé que les rues elles mêmes qui l’entouraient ont été supprimées . Néanmoins si vous observez attentivement cette vue satellitaire , vous verrez un entrelacs de chemins , tous nommés
L’INDUSTRIE À PUTEAUX au XX° SIÈCLE L’objet de ce petit panorama des industries à Puteaux est d’analyser le contexte de l’implantation de Jaz dans cette commune et d’en cerner les raisons sociales et logistiques .
La ville de Puteaux , commune de l’Ouest parisien , est riche d’un long et prestigieux passé industriel , en particulier dans les domaines de l’automobile avec
Le nombre de cheminées donne une petite idée de la densité de l’industrialisation en bords de Seine
Une vue générale dévoile une autre forêt de cheminées ; à noter la silhouette de la Tour Eiffel et
Et pourtant , il y avait bien des dirigeables à Puteaux , fabriqués par Zodiac , de l’autre côté de la place de la Défense , face à l’usine Jaz .
L’adresse de Zodiac était tout d’abord 15 route du Havre , devenue 15 avenue de la Division Leclerc après guerre ; comme l’avenue de l’usine Jaz qui a changé de nom après chaque guerre . Expropriée pour être remplacée par le CNIT , l’adresse du transfert est mentionnée au tampon sur ce papier à en-tête , à savoir Courbevoie , une des communes limitrophes de Puteaux . Jaz fait un choix très différent en se relocalisant en Alsace dans deux usines près de Colmar .

L’industriel
L’usine de parfums COTY , anciennement Le Jouet Français , dit l’Atelier des mutilés en raison des poilus réinsérés par la facture de jouets et automates , en 1915 , et destinée à concurrencer les jouets allemands , comme Jaz dont les fondateurs avaient clairement formulé leur volonté de battre les horlogers d’outre-rhin .
Le point commun , à toutes ces industries , est la production à la chaîne provoquant lentement une consommation de masses et non y répondant , comme de
Si Jaz imite Ford dans sa méthode de production et sa cible commerciale . Il y a une grosse différence sur l’attente de son offre , puisque l’horloger répond d’abord à une demande réelle des classes laborieuses qui ont vraiment besoin d’un réveil ponctuel pour aller au travail . Aussi pendant les cinq premières années sont proposés des réveils basiques et multitâches que l’on retrouve au bureau , à la cuisine , au salon , etc . La fiabilité des réveils produits fait le bonheur des acheteurs , pas celui du fabricant qui sature rapidement le marché . Il convient alors de provoquer une demande moins nécessaire en créant la mode dans l’horlogerie comme dans l’habillement , l’ameublement par des offres de pendules et pendulettes décoratives pour chaque pièce de la maison , chaque style et toutes les classes sociales .
Jaz pouvait s’auto-alimenter en énergie comme les usines de batteries et de véhicules électriques DININ de Puteaux et leur machine à vapeur : c’était donc une usine électrique à vapeur .
L’usine Ouest-Lumière en 1920 Les usines pouvaient , aussi bien , se fournir auprès de l’usine d’électricité Ouest Lumière de la rue Volta , qui donnait sur le Quai national près de l’Usine Dion Bouton . Cette différence est à l’origine des définitions que les industriels attribuaient eux mêmes à leurs établissements et qui nous semble incongrues de nos jours : usine à vapeur ou usine électrique , par contraste avec les anciennes usines hydrauliques des pipiers , des horlogers ou lunetiers toutes alimentées par
Les cafés et Tapiocas Rihal avait donc une usine à vapeur à Puteaux
La fameuse inondation qui a frappé Paris en 1910 a touché tous les riverains de la Seine
En s’installant sur les hauteurs de Puteaux , Jaz échappait aux inondations …
…mais ne profitait pas directement du transport commercial fluvial par péniches qui apportaient , entre autres , la houille aux usines électriques ou à vapeur qui , au final ou plutôt à la source, étaient toutes des usines à charbon . Sur cette carte postale : une grue de transbordement et la cheminée de l’Usine Électrique l’Ouest Lumière à l’horizon .
Support présentoir de vitrine en bakélite circa 1930/1936 ; Format 20 x 9,6 x 3,6 cm . Photos de Serge Benatti , collectionneur que nous remercions .








NYMPHIC 3004
NYMPHIC 3005
Les demi-colonnes creuses en bakélite sont simplement collées et maintenues en place par le cadre en métal chromé.
Fascicule publicitaire présentant trois des neuf NYMPHIC , CB signifie « cadran blanc » 
1925 le 4 Décembre The Yorkshire Evening Post . Pas de mention d’horlogers détaillants , il s’agit donc d’une publicité de
1925 Janvier West Sussex County Times pour le joaillier
1929 Janv 26 The Falkirk Herald pour Morrison , Vicar Street à Falkirk qui n’assure que 12 mois de garantie
1925 sept 26 West Sussex County Times pour Trelfer 9 East Street
Bedforshire Times , du 29 Février 1926 , publicité par
1926 Fev 5 Yorshire Evening Post , publication de la marque
1926 Février 12 The Yorkshire Evening Post , publication par Jaz directement
1926 Fev 27 The Falkir Herald page 10 pour Morrison 26 Vicar Street Falkirk
1926 samedi 9 Octobre The Falkirk Herald pour Wm. Morrison à Falkirk
1927 Fév. 3 The Berwick Advertiser pour John Cameron à Coldstream
1927 Fév. 17 The Berwick Advertiser pour John Cameron à Coldstream
1927 Janv.25 West Sussex County Times pour Trelfer 9 East Street à Morsham . Garantie de deux ans .
1927 Janv.20 The Berwick Advertiser pour John Cameron à Coldstream
1928 nov. 6 The Mid Sussex Times pour BUTCHER
1929 Janv. The Falkirk Herald pour WM Morrison
1929 Nov .19 The Mid Sussex Times pour Butcher à Haywards Heath
1929 oct. 3 West Sussex County Times pour B.H Trelfer , 9 East Street
Bedforshire Times , du 4 octobre 1929 par
1931 The Devon & Exeter Gazette 20 Mars par
1931 Western Times 13 Mars par
1931 The Devon & Exeter Gazette 6 Mars par
en 1931 un groom remplace le mini chef d’orchestre pour BUTCHER
1932 Fév. 6 The Mid Sussex Times pour BUTCHER
1932 Janv. 5 The Mid Sussex Times pour BUTCHER
1932 Janvier The Mid Sussex Times pour BUTCHER
1932 Oct 18 The Mid-Sussex Times pour BUTCHER
1932 Oct .20
The Mid -Sussex Times pour Butcher 1935 Mars 28 the Forfach Dispatch ? pourquoi Jaz parce qu’ils sont
1936 Oct 27 The Mid-Sussex Times pour Butcher
1936 Sept 2 The Glouceister Echo pour DIMRA avec deux
1938 Oct. 11 pour Brechin Advertiser pour James Duncan
1939 avril 11 in The Brechin Advertiser pour James Duncan
1939 Fev. 24 The Western Gazette pour Sime & Son à Yeovil et Gillingham . Exit les chefs d’orchestre et les grooms , au profit d’une version moderne de la dormeuse , précédemment très employée dans les publicités Jaz .
1949 Sept. 27 The dundee Evening pour LATTO
1950 Janv. 23 The Gloucestershire Echo pour 

















encart publicitaire des années 20
Marcel GAILLARD 1911 médaillé de
Boutique à la Médaille d’Argent en 1940 , 95 rue de la Chapelle . Vitrine de droite on devine malgré le reflet une pancarte Jaz derrière la vitre et à l’extérieur une
intérieur de la boutique en 1947 : on notera la présence d’un éphéméride mural Jaz , hélas , un peu caché par le thermomètre -baromètre en marbre .
Louis GAILLARD 1950 diplômé Ecole de Cluses promotion 1924/1927 Les années 50 marque l’apogée de Jaz , comme en témoignent les nombreuses publicités qui ornent la boutique de la deuxième génération des GAILLARD . En 1945 , la rue de la Chapelle fut scindée en deux , sa partie sud prenant le nom rue Marx Dormoy : la numérotation s’en trouva modifiée et la boutique qui était au 95 se voit attribuée le numéro 21 que l’on devine derrière la première vitre tout en haut ; en revanche le voisin a gardé le numéro 95 en façade .
La boutique au 21 rue de la Chapelle en 1954 et ses magnifiques panneaux Jaz
en 1957 la diversification s’étend au briquet Flaminaire
Cette carte publicitaire postérieure montre que , si la plaque émaillée Jaz est toujours présente , les six panneaux de bas de caisse ont été remplacés par d’opportunes vitrines permettant de présenter plus de produits en vente . On notera l’amusant texte conçu par Louis Gaillard , à la première personne , à propos de sa pendule électrique qui « donnait » l’heure au quartier , ce qui n’est pas exagéré . Effectivement la boutique se trouvant au point culminant de la très longue rue de la Chapelle , cette horloge pouvait être vue depuis l’avenue Max Dormoy ; subsiste d’ailleurs , en place actuellement , un panneau lumineux Citizen qui permet de s’en rendre compte . En général ce sont les beffrois des mairies , des hôpitaux ou les clochers des églises qui rythment les heures d’un quartier , or de l’autre côté de la rue , presque en face l’établissement des GAILLARD , se trouve la
Monsieur Gaillard devant sa boutique en 1968 et sa petite famille à la fenêtre à l’étage
Olivier (à gauche) et son père Jean Claude GAILLARD diplômé de l’ENHC – Ecole Nationale Horlogère de Cluses , promotion 1952/1956 – dans sa boutique atelier du passage de Choiseul . Rares sont les familles d’horlogers qui ont survécu à l’invasion dévastatrice du quartz nippon , aussi ce type de magasin fait notre bonheur . On n’est pas reçu par de simples changeurs de piles – même s’ils assurent ce service évidemment- mais de vrais horlogers qui peuvent légitimement exposer les superbes outils des générations précédentes et vendre pendulettes d’officier , goussets , etc . Leur sellier maroquinier pourra réaliser un bracelet de montre entièrement sur mesure et selon votre choix le plus particulier . Spécialisés dans la réparation de montres mécaniques, anciennes ou récentes quelque soit leur marque , ainsi que de pendules , ils sont également distributeurs de nombreuses marques suisses , allemandes ou françaises telles que Junghans , Junkers , Zeppelin , Claude Bernard ,Timberland , etc . Nous adressons nos remerciements les plus chaleureux à Olivier et au regretté Jean-Claude Gaillard ( + 2018) qui ont bien voulu nous confier les documents ci-dessus et pris le temps de nous guider comme ils le feront pour achats et réparations dans leur boutique .
Calibre G ou 1G : Mouvement mécanique à clef amovible , format 6 x 8 cm. Mouvement d’une autonomie de 8 jours sans fonction réveil , platines pleines ( non-ajourées) , hauteur sur platines : 23,5 mm , pont de barillet , arrêtage à croix de Malte , pignons à fuseaux , porte échappement Roskof indépendant à trois pierres , balancier à pivots , spiral auto-compensateurs ( 14.400 oscillations /heure) . Quatre variantes existantes : Calibre G ou 1G : il dote douze horloges murales
cadran de
Les calibres G ne sont pas toujours datés mais lorsque c’est le cas , ce sont les deux derniers chiffres qui indiquent la date , en l’occurrence 37 pour 1937 .
La particularité des horloges en céramique Jaz , dotées du calibre G , est l’absence totale de vis de fixation dans le cadran grâce à un système exclusif de maintien par un œillet autour de l’orifice d’entrée de la clé . La concurrence affichait au moins deux , trois voire quatre têtes de vis pour le moins voyantes et disgracieuses sur ses cadrans . Le 
pages extraites LE GUIDE JAZ fournitures pour réveils et pendulettes circa 1953 à 1958
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