Jaz a mené d’importantes campagnes de publicité dans la presse grand public mais aussi dans la presse spécialisée , réservée aux professionnelles de l’horlogerie , comme La Vie des Métiers édition horlogerie bijouterie , HBJO Horlogers Bijoutiers Joailliers et Orfèvres ou La France Horlogère avec , en général , la reprise de ses campagnes de publicité destinées à la clientèle particulière mais parfois avec des publicités spécifiques . Classement chronologique .
La France Horlogère 1° Octobre 1927 , 26° année , n°19 , publication professionnelle bi-mensuelle , pleine page 38 x 27 cm . Jaz n’évoque que ses réveils ronds alors qu’en 1927 , ARTIST , NORMAL et BUREAU étaient au catalogue .
Bulletin Fédéral , organe officiel des Chambres syndicales des horlogers bijoutiers joailliers et orfèvres , mensuel 21° année Mars 1929 , n°133 , page 38 . Encart publicitaire , demie page , format 20 x 13 cm ; Tout au long de l’année 1929 Jaz a réédité la même publicité dans ce bulletin officiel
Couverture de Jaz Actualités n°18 , Septembre 1958 . La une de ce journal de communication interne avec les horlogers affiliés Jaz comptabilisent de tous les manières possibles l’importance des campagnes de presse de la marque au jaseur boréal .
HBJO de France Avril 1968 . En 1967 , c’est une PREMIERE MONDIALE pour Jaz : le calibre CF , qui équipe ses premières horloges à dateur , est le premier mouvement au monde à pile indiquant heure , seconde , jour et date .
la Vie des Métiers Octobre 1969 23° année n°276 . En 1969 , c’est une autre Première Mondiale pour Jaz avec le GENDIC à calendrier automatique , premières pendulettes à transistor au monde à indiquer le jour et la date .
la Vie des Métiers Mars 1970 24° année n°281 . La page destinée au grand public est reproduite en avant première ; elle cible la période des communions pour laquelle Jaz avait l’habitude de cibler sa clientèle catholique , puisque l’usage était d’offir un cadeau aux communiants à cette occasion , comme le raconte Christophe GIRARD dans la défaillance des pudeurs .
La Vie des Métiers , n°305 , Mai 1972 , pages 10 et 11 . Le succès de Jaz , de l’aveu même de ses fondateurs , est en grande partie à mettre au crédit de ses campagnes publicitaires au cinéma avant guerre . Mais les années de Gaulle sont marquées par un essor sans précédent de la télévision , qui voit le nombre de postes augmenter de près d’un million par an . Mais surtout la publicité de marque est autorisée à la télévision française , à partir d’octobre 1968 , sur la première chaîne de l’Ortf et apparaît en 1971 sur la deuxième chaîne , sonnant à terme le glas des régies publicitaires cinématographiques dont cette double page est un des derniers témoignages . Elle est pourtant bien talentueuse , cette publicité de l’agence Lafon & Associés , avec cette pellicule en forme de ressort pour réveil mécanique .
La France Horlogère n°337 Novembre 1973 , pages 18 et 19 . Abandonnant le cinéma , Jaz se lance dans campagnes publicitaires Jaz télévisées faisant appel au très populaire marchand de sable de Bonne Nuit les Petits .
La France Horlogère n°332 Juin 1973 . L’horloge murale GRANDIC à transistor sert d’arrière plan aux petits réveils tel les CARDIC , DACRIC à mouvements mécaniques et un Jazistor à pile l’ANDRIC .
La France Horlogère n°341 Mars 1974 page 44 et 45 . Seule la partie de droite est spécifique à la presse horlogère , les quatre publicités de gauche axées sur les montres Jaz reproduisent des pages que l’on retrouve dans Jours de France , Paris Match , Télé 7 Jours et Sélection du Reader’s Digest . On notera en bas de page , les références du stand Jaz à la foire de Bâle , Salon Mondial de l’Horlogerie , nommé Baselworld de nos jours .
la France Horlogère n°378 Mai 1977 . Cette publicité ne cible que les interventions radiophoniques de Jaz . L’année précédente c’est par un média plus original , le Flexidisc , adressé directement aux horlogers affiliés qu’ ils étaient tenus informé de l’ampleur des campagnes publicitaires à la radio de leur fournisseur .
Une du numéro 380 de la France Horlogère de Juillet Août 1977 , couverture plastifiée . En 1976, Jaz investit 10 millions de francs dans la recherche des réveils électroniques, qui représentent alors 83 % de la production contre environ 60 % en 1972 ;
la France Horlogère Juin 1978 . Publicité pleine page en noir et blanc , ciblée sur le seul MARTIC .
La France Horlogère n° 387 page 49 Mars 1978 ; publicité en noir et blanc , ciblée sur le seul PRECIC .
la France Horlogère n°392 Sept 1978 . Ce ne sont pas moins de huit modèles différents de radio-réveils qui sont présentés : de haut en bas et de gauche à droite NATIC , FRECIC , MOFIC , LECIC , DELTIC , MUSIC , et deux variantes d’AUDIC . Etrangement , afin de faire volume , un MUSIC 2403-11 est ajouté dans cette publicité alors qu’il n’est plus en vente depuis deux ans !
la France Horlogère n°392 Sept 1978 . Sur ce superbe présentoir , ce ne sont que des réveils à quartz dont il est important de préciser qu’ils sont conçus et fabriqués en France à une période où le Japon domine ce qui est encore une nouveauté . Le quartz suscite une défiance certaine de la part d’une partie de la clientèle et surtout des horlogers qui tardent , pour certains , à s’adapter à cette nouvelle technologie venue d’ailleurs .
La France Horlogère 1981 . CERNIC , VILSIC , MULIC , cette dernière horloge murale est une exception dans la gamme Jaz en raison de ses aiguilles et chiffres lumineux ce qui n’avait jamais été le cas depuis les origines de la marque . Etrangement le nom de l’éphémère ARDIC à cadran blanc a été oublié .
HBJO de FRANCE n°1 Sept Oct 1981 ; En 1981, un accord est signé entre Hattori, le fabricant de SEIKO et MATRA , nouveau propriétaire de Jaz . Une des conséquences résultant de cet accord est l’abandon par Jaz d’une partie de la fabrication des calibres mécaniques pour ses réveils et pendules à quartz au profit de mouvements japonais dont cette publicité fait la promotion car il fallait convaincre les horlogers affiliés Jaz souvent réticents face à l’invasion du Quartz .
HBJO de France n°3 Janvier Février 1982 ; FUSIC , VALIC , TIGIC et PARIC .
HBJO de France n°7 Sept Oct 1982 ; revue professionnelle oblige on notera en bas de page les références du stand Jaz au 74° salon biannuel BIJORHCA . L’année suivante , en 1983, malgré un contexte économique de plus en plus difficile en France, Jaz devient la première marque française d’horlogerie aux États-Unis avec plus de 200 000 montres et 100 000 réveils et pendules vendus . Apparaît alors le slogan Jaz le bon temps que nous avons repris pour nommer notre site
HBJO n°5 Avril Mai 1982 double page . L’allusion au célèbre western de 1952 avec Gary Cooper et Grace Kelly est évident ; à noter que Le Train Sifflera Trois Fois est certainement le film où les horloges ont le plus d’importance . Elles sont de plus en plus grosses à l’image et de plus en plus souvent montrées au fur et à mesure que la menace se rapproche. L’action se déroule approximativement en temps réel , comme l’illustrent les plans récurrents montrant le cadran de l’horloge du bureau du shérif . Est cette abondance d’horloges qui a guidé Jaz dans ce choix ? Ou la sortie , l’année précédente en 1981 , d’Outland reprise version S.F. spatiale avec Sean Connery de ce western mythique ? Certainement pas ! En revanche , lorsque paraît cette publicité le film Le Facteur sonne toujours deux fois avec Nicholson et Jessica Lange , gros succès de 1981 , est encore dans tous les esprits .
La France Horlogère n° 437 , novembre 1982 , pages 24 et 25 . Plus aucunes allusions aux médias radiophoniques , ni au cinéma : dorénavant c’est sur la télévision et la presse que Jaz axe ses campagnes publicitaires
Cette page , destinée aux horlogers affiliés en 1990 , donne une idée de l’effort consenti envers la publicité dans la presse par JAZ .
Catégorie : 1982
AARABE LAKBIR horloger à Ouarzazate Maroc
Certes le vénérable Aarabe Lakbir – encore en activité – n’a certainement jamais été un horloger affilié par Jaz mais nous devions rendre hommage à cet horloger de Ouarzazate , la Porte du Désert , dont la naïve , mais attachante , plaque émaillée est une des plus charmantes preuves de la célébrité de Jaz à travers le monde .
Le texte ci-dessous et les photos sont intégralement repris du remarquable site historique de Mohammed BAYOUSSEF http://memoire-ouarzazate-photo-documents-souvenirs.over-blog.com/
Cette boutique au-dessous de laquelle est suspendue la plaque de la montre Jaz, qui se trouve sur la ruelle des banques, qui mène vers hôtel Royal et la BMCE d’un côté et vers Kisariat Ahl Sous de L’autre Côté, appartient au deuxième horloger de Ouarzazate qui s’appelle AARABE LAKBIR ou pour les gens du coin LAMAALLAM BENIDAR. C’est le fils ainé d’un mokhazni de 31 Makhzen Mobil AARABE IDAR surnommé IDAR l’éboueur (IDAR ACHATTAB en arabe) à cause de son amour de faire la corvée du quartier toute la journée. Feu monsieur IDAR originaire d’Elklaa Sraghna comme un nombre important des Mokhaznis de Mobil, est venu à Ouarzazate dans les années 50, où il a exercé dans le goum puis à Makhzen mobil. C’était parmi les premiers qui ont eu leur permis de conduire de la première auto-école chez OTHMAN de TASSOMAATE (Othman dont nous avons amplement parlé). Durant les années 60 monsieur Idar avait une voiture parmi les premières d’Ouarzazate, c’était une Citroën noire avec une manivelle de démarrage qu’il actionne tôt chaque matin. A notre bonheur, pour la mettre en marche, il compte sur nous enfants de la caserne pour la pousser au départ. Lakbir AARAB plus connu à Ouarzazate par BEN IDAR l’horloger dont la mère feue Lalla Zahra était la sage-femme du douar avait un frère benjamin Larbi militaire et une sœur Aicha femme de foyer. Il est le seul de sa famille à rester à Ouarzazate à Ait GDIF après le décès de ses parents et son mariage avec une fille de la région. Tout jeune vers 1964, ses études primaires non achevées, son père le confié au seul horloger du centre de Ouarzazate monsieur BELYAZIDE pour apprendre le métier d’horloger qu’il aime tant. Monsieur BENLYAZID l’ex parlementaire au sein du parti de l’Istiqlal l’a pris en charge durant des années en tant qu’apprenti. Fin 1968 et début 1970, Lakbir à commencer à fréquenter les souks hebdomadaires à son propre compte en tant que réparateur de montres et d’horloges qui étaient dans le temps mécaniques Types Jaz, Dogma, Flica ,Lip, Zénith, Omega, Carillon, comtoise etc. montres très prisées par les collectionneurs. Apres des années d’expériences dans le métier, il s’est approprié le magasin sujet du présent article d’un joaillier juif partant vers la Palestine au nom d’Isaac (dont les fils gardent toujours contact avec Ouarzazate ils sont de Telmasla). Dans le temps, après l’abandon de Belyazide du métier d’horloger pour se consacrer à la politique, Ben Idar était le seul artisan horloger connu par sa rigueur, la précision de son travail et son savoir-faire pournettoyer, réviser ou réparer une montre de luxe, une vieille horloge qui a besoin d’être. Par ses connaissances, il prend le soin même de vous donner les meilleures explications sur ce qu’il entreprend dans son échoppe et travaille sous vos yeux à son établi et répare des mécanismes de montre quelque fois très complexe et anciens.
Mais, vu la lourdeur de l’âge et la baisse de la vue, malgré des lunettes à forte dioptrie (on disait dans le temps lunettes à verres des fonds des bouteilles d’huiles (’قاع الزجاجة), Lakbir à cesser depuis 1974 de se déplacer aux souks et s’est contenter de son magasin jusqu’à aujourd’hui.
Les GAILLARD une dynastie d’horlogers bijoutiers
Le passage Choiseul , avec ses 190 mètres de long et ses 3,9 mètres de large , est le plus long de Paris . Edifié en 1825/27 , il était dans un tel état de décrépitude en 1936 que Louis – Ferdinand Céline , qui y vécut son enfance , l’immortalise sous le nom de Passage des Bérésinas dans Mort à crédit . Heureusement une restauration importante et réussie du Passage Choiseul a eu lieu de 2013 à 2017 . Meilleure allure , meilleure fréquentation , meilleure visibilité à l’extérieur , superbe luminosité à l’intérieur , sont autant d’atouts qui marquent la renaissance du Passage Choiseul , lequel abrite au numéro 57 la bijouterie horlogerie Choiseul . Bel écrin pour abriter la dernière adresse d’une dynastie d’horlogers : sur quatre générations : les GAILLARD dont les cousins LECLOU étaient également horlogers .
encart publicitaire des années 20
Marcel GAILLARD 1911 médaillé de l’Ecole d’horlogerie de Cluses promotion 1897/1900 Boutique de la première génération , sise 95 ( actuel 21) rue de La Chapelle dans le XVIII°à Paris , avec appartement à l’étage . La conformation de ses vitrines est typique de son époque : lettres bombées en émail collées à l’extérieur sur les vitres , pas de publicités mais un maximum d’objets présentés , au point de ne plus voir l’intérieur du magasin ; dans la vitrine de gauche en haut : les médailles et bijoux ; en bas : les montres à gousset ; dans la vitrine de droite : les réveils à cloche et pendules de cheminée . Pas de Jaz puisque la firme est fondée en 1921 , donc postérieurement .
Boutique à la Médaille d’Argent en 1940 , 95 rue de la Chapelle . Vitrine de droite on devine malgré le reflet une pancarte Jaz derrière la vitre et à l’extérieur une plaque émaillée Jaz première génération – tout à gauche – répond à une plaque Oméga tout à droite
intérieur de la boutique en 1947 : on notera la présence d’un éphéméride mural Jaz , hélas , un peu caché par le thermomètre -baromètre en marbre .
Louis GAILLARD 1950 diplômé Ecole de Cluses promotion 1924/1927 Les années 50 marque l’apogée de Jaz , comme en témoignent les nombreuses publicités qui ornent la boutique de la deuxième génération des GAILLARD . En 1945 , la rue de la Chapelle fut scindée en deux , sa partie sud prenant le nom rue Marx Dormoy : la numérotation s’en trouva modifiée et la boutique qui était au 95 se voit attribuée le numéro 21 que l’on devine derrière la première vitre tout en haut ; en revanche le voisin a gardé le numéro 95 en façade .
En haut à gauche : une plaque émaillée si délavée que ses inscriptions sont à peine visibles : elle prouve toutefois une affiliation à Jaz qui remonte au moins aux années 35/37 . En haut à droite trône au contraire , entre deux carillons Vedette , la toute récente enseigne lumineuse de 44 cm de diamètre qui arbore le jaseur boréal de René RAVO devenu pendant la guerre le logo de Jaz . Très courante à l’époque , puisque Jaz ne produisait pas ce type d’horloges qui connaissaient un grand succès à l’époque , la proximité avec les carillons Vedette s’explique aisément par l’accord conclu entre Jaz et Vedette en 1949 . En revanche les six belles plaques qui ornent les bas de caisse ont été fabriquées sur mesures pour cette boutique qui est , à notre connaissance , celle qui affiche le plus de publicités pour Jaz .
La boutique au 21 rue de la Chapelle en 1954 et ses magnifiques panneaux Jaz
en 1957 la diversification s’étend au briquet Flaminaire
Cette carte publicitaire postérieure montre que , si la plaque émaillée Jaz est toujours présente , les six panneaux de bas de caisse ont été remplacés par d’opportunes vitrines permettant de présenter plus de produits en vente . On notera l’amusant texte conçu par Louis Gaillard , à la première personne , à propos de sa pendule électrique qui « donnait » l’heure au quartier , ce qui n’est pas exagéré . Effectivement la boutique se trouvant au point culminant de la très longue rue de la Chapelle , cette horloge pouvait être vue depuis l’avenue Max Dormoy ; subsiste d’ailleurs , en place actuellement , un panneau lumineux Citizen qui permet de s’en rendre compte . En général ce sont les beffrois des mairies , des hôpitaux ou les clochers des églises qui rythment les heures d’un quartier , or de l’autre côté de la rue , presque en face l’établissement des GAILLARD , se trouve la Basilique Sainte Jeanne d’Arc qui aurait dû tenir ce rôle sauf qu’elle restera inachevée de 1930 à 1964 et que son absence de clocher traditionnel et d’horloge laissait place « à la médaille d’argent » pour assurer ce service .
Le nom de la boutique est extrêmement bien choisi puisqu’il semble faire allusion à l’activité de bijoutiers qui vendaient beaucoup de médailles en or et argent , souvent religieuses , mais les initiés savaient qu’il s’agissait de la médaille d’argent obtenue en fin de cycle d’études à Cluses par Marcel puis Louis Gaillard qui , par extraordinaire , ont été successivement deuxièmes de promotion de cette école à la réputation internationale .
Monsieur Gaillard devant sa boutique en 1968 et sa petite famille à la fenêtre à l’étage

Olivier (à gauche) et son père Jean Claude GAILLARD diplômé de l’ENHC – Ecole Nationale Horlogère de Cluses , promotion 1952/1956 – dans sa boutique atelier du passage de Choiseul . Rares sont les familles d’horlogers qui ont survécu à l’invasion dévastatrice du quartz nippon , aussi ce type de magasin fait notre bonheur . On n’est pas reçu par de simples changeurs de piles – même s’ils assurent ce service évidemment- mais de vrais horlogers qui peuvent légitimement exposer les superbes outils des générations précédentes et vendre pendulettes d’officier , goussets , etc . Leur sellier maroquinier pourra réaliser un bracelet de montre entièrement sur mesure et selon votre choix le plus particulier . Spécialisés dans la réparation de montres mécaniques, anciennes ou récentes quelque soit leur marque , ainsi que de pendules , ils sont également distributeurs de nombreuses marques suisses , allemandes ou françaises telles que Junghans , Junkers , Zeppelin , Claude Bernard ,Timberland , etc . Nous adressons nos remerciements les plus chaleureux à Olivier et au regretté Jean-Claude Gaillard ( + 2018) qui ont bien voulu nous confier les documents ci-dessus et pris le temps de nous guider comme ils le feront pour achats et réparations dans leur boutique .
Bijouterie Horlogerie CHOISEUL 57 passage Choiseul 75002 Paris 01.42.96.07.50 site de la bijouterie http://www.bijouteriechoiseul.com/
du lundi au vendredi de 10H30 à 18h contact@bijouteriechoiseul.com
Calibre SH fiche technique
Calibre SH , made in Japan , avec sonnerie à heure et demie sur deux gongs . Ce mouvement était fabriqué au Japon mais les horloges assemblées en France . Il équipe les PREVIC , NARGIC , SONNIC , RENIC , ALFIC , NOGIC , GARNIC , NAUDRIC , SOSIC , RHONIC , DODIC , mais aussi des horloges de la marque Vedette .



calibre SH équipant un DODIC
Attention : si vous possédez ce type de pendules . Le mode d’emploi fixé au dos indique qu’ il ne faut jamais manœuvrer le bouton lorsque la sonnerie est en cours
Calibre MAK et JAK à Quartz pour murales 1981 à 1986

Texte et illustrations extraits du Jaz Actualités n°148 d’Octobre 1981 En 1981 Jaz est dorénavant entre les mains du Groupe Matra Horlogerie et doit inévitablement suivre l’ascension mondiale du Quartz en horlogerie . Ses gammes de réveils et horloges analogiques se voient alors dotées de trois mouvements de technologie Hattori , lesquels avaient fait leurs preuves puisque vendus à des millions d’exemplaires par SEIKO ( Kintaro Hattori est le fondateur de Seikosha Factory ) à savoir le RPK à pile LR6 pour réveils , le RQK à pile bouton pour petits réveils et ce MAK pour horloge murale . Il succède au calibre MK qui n’équipait que 28 pendules mais qui était de conception Jaz et de fabrication française ; ce sont 72 horloges murales qui écoperont du MAK entre 1981 et 1986 . Il est donc loin derrière le calibre J , employé dans 112 réveils mécaniques ou plutôt 186 si l’on compte ses variantes calibre 3 J , 4J etc . Néanmoins il s’agit du deuxième calibre le plus employé par Jaz et le premier pour les murales . En 1988 il est encore employé pour les murales à quartz Japy .
Le calibre MAK peut être inséré dans ce type de carénage
Calibre dateur JAK à calotte noire pour horloge donnant le jour et la date . Calibre JAK à calotte blanche On pourrait même ajouter tous les calibres JAK pour horloges à dateur qui ne sont que des variantes du MAK que l’on reconnaît aisément au centre de ce mouvement : JAK voulant signifier MAK à Journalier , comme le calibre JK était le dateur pour le MK .
Cette notice en six langues confirme l’analogie entre calibre JAK et MAK pages 2 & 3
pages 1 & 4
La France Horlogère n°375 Février 1977 page 61
La France Horlogère n°375 Février 1977 page 62
CALIBRE RQK à Quartz pour petits réveils 1981 à 1986

Texte et illustrations extraits du Jaz Actualités n°148 d’Octobre 1981 Dorénavant cornaqué par le Groupe Matra Horlogerie , JAZ doit , dans son catalogue 1982 , inévitablement suivre l’ascension mondiale du Quartz en horlogerie et dote ses gammes de réveils et horloges analogiques de trois mouvements de technologie Hattori , lesquels avaient fait leurs preuves puisque vendus à des millions d’exemplaires par SEIKO ( Kintaro Hattori est le fondateur de Seikosha Factory ) . La particularité du calibre RQK est qu’avec une épaisseur de 0,9 cm , il est extra-plat et peut équiper de petits réveils comme les NORDIC , NODRIC, GONIC , DORNIC, LUSTIC , ELGIC , SUDIC , RUBIC , OLVIC , NORIC , NOGIC , LONIC , DUSIC , TERCIC , CERTIC , MAURIC , LAVIC et VALIC de 1981 à 1986 .
Son corps en plastique peu flatteur est , en général , dissimulé par un cache en métal qui apporte du poids et , en conséquence, un ressenti plus noble aux réveils qu’il anime . On notera que les boutons sont tellement petits qu’ils se manipulent à plat avec le gras du doigt , renouant en cela avec les boutons du PARIC de 1942 . Jaz précisait que les boîtiers de ces réveils alliaient le laiton et l’ABS doré ; ( c’est du vrai or !) comme le rappelait le Directeur Commercial , André FROMENT . Pour Seiko sa référence n’est pas RQK mais 21903X
La France Horlogère n°375 Février 1977 page 63
La France Horlogère n°375 Février 1977 page 64
Horlogerie Bijouterie AUBRUN à Chauvigny 1920 à 2000
Nous devons l’essentiel de cet article à Max AUBRUN ex-conservateur des musées de Chauvigny et co-auteur du remarquable ouvrage de 460 pages : CHAUVIGNY 1851- 1970 120 ans de photographies . Nul n’était mieux placé que lui pour retracer l’histoire de la bijouterie AUBRUN fondée par son grand père Maxime AUBRUN , par ailleurs maire de cette petite ville de la vallée de la Vienne et successeur de Henri BOZIER l’horloger bijoutier de la rue du Marché . Son fils Pierre AUBRUN reprendra le flambeau qui le transmettra à son tour à son propre enfant Max AUBRUN qui – par chance pour tous – a fait œuvre d’historien pour sa ville et sa famille : qu’il en soit remercié !



L’identification des pendules , aux styles les plus caractéristiques , apparaissant dans cette vitrine permet de dater cette photo un peu au delà de l’estimation de l’auteur puisqu’elles sont toutes extraites du catalogue 1964/65 .
Les réveils , à cloche surmontés d’un anneau , qui sont bradés ne sont pas des Jaz , en revanche le réveil géant est bien un Jaz de vitrine , du même modèle que celui du Raja de Nanpara ; à n’en pas douter il n’est pas bradé mais fait la promotion des Jaz que les AUBRUN distribuait dès avant -guerre .
Max sera , plus tard , le troisième AUBRUN à la tête de l’horlogerie bijouterie jusqu’à sa fermeture .
il n’est pas bien difficile d’identifier une LUMIC à son néon annulaire allumé
Trois sachets de réparations au nom de Maxime AUBRUN , modèle 1938 , format 11 x 7,5cm
calibre CS 1975 à (1999)

Le calibre CS est un calibre de réveil d’une autonomie de 30 heures qui apparaît en 1975 et commence en 1977/78 à remplacer le calibre DK . Il est conçu par Uhrenfabrik Senden , fabricant de réveils allemands distribués sous les noms commerciaux de Europa et Deluxe . Consultez l’article que nous consacrons à Europa et sa collaboration avec Jaz .


Pour identifier facilement un calibre CS sans l’ouvrir , il suffit de regarder la morphologie du dos dont la principale caractéristique est qu’il ne comporte qu’une clef de remontage pour remonter le mouvement et la sonnerie contrairement à ses prédécesseurs qui nécessitaient deux clés séparées.
Il existe trois variantes du calibre CS de base qui n’est doté que de deux rubis : celle à sept rubis , dans ce cas les réveils portent en général la mention7 jewels au cadran ; une variante à dateur simple sans les jours ( exemple le CALIC ) et enfin le 6CS à dateur jour et date ( exemple le JOURIC )
Le calibre n’ayant pas de sens de fonctionnement impératif , il peut être orienté , selon les spécifités du boîtier, « tête » en bas ou en haut : l’arrêt de sonnerie peut donc être en haut à gauche …
…ou en bas à droite…
…voire de côté à gauche ou à droite
la date est parfois indiquée sur le moyeu de la clef de remontage… le premier chiffre est le trimestre il peut donc aller de 1 à 4 , le second chiffre indique es deux derniers chiffres de l’année
par exemple 2/76 pour deuxième trimestre 1976
…toutefois le calibre CS est toujours daté en creux sur la platine ; la référence W001 trahit son origine allemande puisqu’elle commence par le W de Wecker qui veut dire réveil en allemand , d’ailleurs les références des plus célèbres mouvements ou réveils allemands commencent souvent par ce W , comme le fameux W10 de Junghans . La dénomination française est une allusion à son fabricant CS pour Calibre par Senden .

Ce réveil ne dispose que d’une seule clef , correspondant donc à un seul barillet qui déversera son énergie pour les deux fonctions : mouvement et réveil ; D’ordinaire chaque fonction a son propre barillet .
On utilise un système d’arrêtage qui laisse vider assez d’énergie pour que la sonnerie sonne une fois, soit un tour d’arbre, ce qui veut dire que l’on a qu’un armage de sonnerie, il faut donc remonter à chaque fois son réveil : https://www.youtube.com/watch?v=m-ST4NpCsls
les boutons sont , a priori et en grande majorité , en plastique mais on peut en trouver en métal .
Ce calibre CS est à forte diffusion puisque vous le retrouverez également sur les réveils DELUXE , autres marques de Senden Uhrenfabrik .
La manufacture horlogère française UTI , fondée par le grand père de Jacques Meyer qui sera PDG de JAZ S.A de 1982 à 1986 , employa également le calibre CS pour ces réveils de voyage de base , comme d’autres marques telles que LANCEL ou JAPY sous gouvernance JAZ .
Galerie des minuteurs ou compte minutes
Galerie Jaz Mécaniques jaseur à queue haute 1968 à 1984
Galerie des réveils et pendules à poser de 1968 à 1984 portant donc au cadran le jaseur boréal à queue haute au dessus du logo Jaz . Les minuteurs et réveils de voyage font l’objet de galeries spécifiques .














































































































































































































































































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