
PITIC , réveil de la gamme des Gros Jaz , mouvement mécanique, calibre PA . Nouveauté du catalogue de 1968-1969 à la page 31 . Boîtier en métal , vitre en plexiglas bombé , bouton d’arrêt de sonnerie au sommet , aiguilles et points lumineux , garniture en métal doré , finition diamant , socle en plastique qui peut être noir ou blanc . Diamètre 8,7 cm .
PITIC première version PITIC deuxième version

à gauche la première version du PITIC , disponible aux catalogues 1968/69 et 1969/70 , dotée d’un bouton rond d’arrêt de sonnerie en métal , d’une lunette en métal blanc et de chiffres lumineux à droite la deuxième version du PITIC , disponibles aux catalogues 1970/71 et 1971/1972 doté d’un bouton d’arrêt en plastique luminescent , d’une lunette en métal dorée percée d’une fenêtre pour le passage du bouton d’arrêt rectangulaire et de chiffres pleins et de onze points lumineux .
à partir du catalogue 1970/1971 et jusqu’à celui de 1971/1972 , deux variantes disponibles : boîtier rouge à cadran noir , référencée d’abord 1240-63 puis 1240-95 ou boîtier vert à cadran blanc , référencée 1240-91 puis 1240-95
Voir ci-dessous l’analyse experte et illustrée grâce à ses propres photos détaillées, des différentes versions du PITIC, par notre correspondant en Alsace, le collectionneur Mariano MACOR.

Il appartient à une série de trois réveils esthétiquement très proches mais techniquement différents , présentés ensemble à la même page 31 du catalogue 1968/1969 : le PITIC en est le modèle de base , le DISCRIC la version Discreto à tic-tac discret et le PLUSIC la variante à répétition . Si le PITIC disparaît très rapidement puisqu’il est présent une dernière fois dans le catalogue de 1971-1972 , le DISCRIC est toujours en vente en 1976

Ci -dessous la première version du PITIC 68-70 : le boitier à un socle riveté. Le bas du boitier à des ouvertures avec une grille fine pour que le son de la sonnerie s’entende bien. La cloche de la sonnerie est vissée sur la platine arrière. Le verre est en polycarbonate maintenu sur le boitier par le cerclage blanc.




bouton d’arrêt de sonnerie en métal doré , son évasement en bas permet qu’il ne quitte pas son logement Le verre en polycarbonate est maintenu sur le boitier par le cerclage blanc dite lunette riveté le socle n’a pas besoin d’ergot /contrefort en bas pour le maintenir

Ci dessous la deuxième version 1970/1972 du PITIC Le calibre sur cette version présente sur la platine avant deux trous pour les vis de fixation sur le porte cadran qui est en plastique. La platine arrière est percée de deux découpes pour le tournevis qui vissera la platine sur le porte cadran. Il n’est pas courant que la partie portante du réveil soit en plastique. Les supports de la platine généralement en métal.
le socle biseauté est vissé , pas riveté contrairement à la première version les chiffres sont pleins et ne sont donc pas lumineux , ce sont des points qui les remplacent l’arrêt de sonnerie rectangulaire est rectangulaire et luminescent , il traverse la lunette dorée contribuant à son maintien un ergot qui pénètre le bas du dos cloche assure la stabilité du socle qui est vissé
Le calibre présente sur la platine avant ( côté des aiguilles ) deux trous pour les vis de fixation sur le porte cadran .Les rouages ne sont plus en métal mais en DELRIN ( un plastique plus exactement un polyoxyméthylène ) La platine arrière est percée de deux découpes pour le tournevis qui vissera la platine sur le porte cadran . Le support noir en métal se fixe sur trois boulons de la platine et trois pas de vis au centre pour la fixation du dos cloche la partie portante du réveil est en plastique doté d’ergots en plus des ergots le mouvement est fixé sur le porte cadran en plastique par deux vis il est très inhabituel qu’un cadran soit soutenu par un élément en plastique