RONDIC 1944 à 1953

RONDIC  lumineux                                                RONDIC non-lumineux dit cadran blanc

rondic 46RONDIC lumineux à cadran noir

RONDIC , petit réveil , gamme des Stylites , mouvement mécanique , calibre 1J , arrêt de sonnerie au dos. Apparaît pour la première fois sur le tarif de 1946 mais nous possédons un exemplaire dont la platine en duralium de son calibre J est datée de 1944  ; il n’apparaît pas dans les tarifs de 1945 . Boîtier en métal , pieds boules . Diamètre 6,5 cm . Le RONDIC a fait l’objet de nombreuses variantes dont vous trouverez le détail ci dessous : passant de l’innovant duralinox poli au chrome , puis au vert et au jaune peints pour le boîtier , parfois dotées d’un cadran noir ou doré . Chaque version est évidemment proposée avec des aiguilles et des chiffres lumineux ou un cadran dit blanc , symbolisé par LX ou non NL , sans compter l’ écrin optionnel  . Le nom de RONDIC sera réattribué en 1978 à un petit réveil rond .rondic-tarif-46-a-51

RONDIC vert 401-75 de 1949 et sa boîte d’origine . Les références 401-75 imprimées au tampon encreur au dos de la boîte atteste qu’il s’agit bien de sa boîte .

rondic et écrin .jpgRONDIC A 401-87 de 1950 à cadran doré , aiguilles et chiffres lumineux avec son écrin -socle . Sur le fond imitation serpent , le logo Jaz se voit assez mal . Format de l’écrin : hauteur 8,5 x largeur 6,5 x 4,2 cm ; socle 7,5 x 5 cm .

Cet écrin était proposé en option , dans ce cas la référence du réveil était précédée d’un A majuscule ; en revanche , elle était la seule boîte  Jaz à ne pas porter la référence du réveil qu’il contenait imprimée au tampon . Tout simplement pour ne pas altérer esthétiquement l’écrin et ensuite parce que , sur ce motif chargé , rien n’apparaît clairement : il faut que le jaseur reflète la lumière pour qu’il apparaisse , comme vu plus haut . Les références étaient donc déportées sur un fourreau de carton ondulé qui protégeait l’étui : A 401-87 correspond à un RONDIC à cadran doré 401-87 , le A majuscule précise donc qu’il est vendu avec cet étui , et 05 1 pour la date de production à savoir Mai 1951 .

Comme indiqué dans les tarifs plus haut , on pouvait acquérir un étui ou un écrin chapelle comme celui -ci pour emballer les RONDIC .

En 1948 uniquement , le RONDIC est doté de ces pieds boules à équateur plat , comme son cousin le PETIC . Effectivement , à part la forme du boîtier à 12 côtés ou rond , rien ne distingue réellement ces deux réveils , même pas l’étui en carton imitation peau de serpent qui est commun aux deux .  Le PETIC était à peine plus cher que le RONDIC . Dès 1949 , le RONDIC récupère ses pieds boules d’origine tout ronds .

rondic 54RONDIC 401-74 de 1949  non-lumineux .                                                                                                                                             Les deux dernières années , le RONDIC perd de nouveau ses pieds boules au profit de ces pieds « chaudrons » plus classiques . En 1953 , seules restent disponibles pour la dernière année de mise en vente : une version à boîtier chromé et cadran doré réf. 401-87 et une version à boîtier ivoire et cadran crème réf.401-77 , toutes les deux lumineuses .rondic dosRONDIC de dosrondic (2)rondic (1)rondic (3)rondic (5)rondic (6)

Calibre H 1934 à 1956

 

Calibre H en durilium , version période de l’occupation allemande 

La particularité du calibre H est d’être considéré comme un calibre silencieux . Les calibres E , G , J, 4J et K pulsaient à 14.400 oscillations par heure et le calibre D à 12.600/ heure . Ces oscillations correspondent à autant de tic -tac bruyants . La singularité du calibre H s’explique par deux améliorations successives  : avant guerre ce calibre , par ailleurs similaire au calibre D , voit le nombre de ses oscillations abaissé à 9.000/heure . Cette baisse du nombre de pulsations le rendent donc plus « silencieux ». Après la guerre, on isole le calibre H de l’emboîtage par une boîte intérieure à l’aide de supports en caoutchouc, ce qui limite encore les résonances .

Nécessitant moins de puissance , le ressort du calibre H est plus fin – 0,25 contre 0,37- et moins long que celui du calibre D – 1050 contre 1090 – , il prend donc beaucoup moins de place dans son logement sur son axe : la différence est très visible à l’oeil ; voyez ci-dessous que la différence se remarque également à l’oreille .

Calibre D à gauche -en durilium gris – et calibre H à droite -en laiton doré – . Ce dernier est d’évidence plus lent à l’œil mais , en montant le son de cette animation vidéo ,  vous constaterez que cela s’entend aussi très nettement à l’oreille .calibre H faceCalibre H de dos / côté clefs ; avant / après guerre les platines et rouages sont en laiton calibre H dosCalibre H de face / côté cadran ; avant /après guerre les platines et rouages sont en laiton

Ci-dessus , un calibre H de 1942 , aux platines et rouages en DURALUMIN qui remplaça le laiton durant toute la Seconde Guerre Mondiale . Cet alliage fut longtemps sujet à controverse auprès des horlogers affiliés . On remarque les trous de pivotement qui sont malgré tout en laiton .

 

Publicité UBLIC 1947

pub-ublic-plaisir-de-france-313-x-245Publicité revue Plaisir de France 1947 . Papier , pleine page format 31 x 24 cm . Photos Scaïoni et René-Jacques . Publicité pour l’UBLIC , une des premières pendulettes à Tirage Limité de Jaz . Apparue en 1947 , son  tirage n’était pas si limité puisqu’elle est encore en vente en Novembre 1951 , lui accordant une longévité presque égale à celle de la CUIRIC . Créée tout de suite à la sortie de la guerre en 1946 avec trois modèles seulement , cette catégorie des Tirages Limités prend très vite de l’ampleur puisque ce sont 13 modèles qui sont proposés dès 1948 , l’UBLIC étant alors de loin la plus chère de cette gamme . On notera que Jaz ne met pas en avant le calibre KL à ancre et 11 pierres qui est un mécanisme pourtant honorable , à peine une allusion est faite à son autonomie de 8 jours . Le titre de l’annonce est d’ailleurs explicite , il s’agit d’un élément d’ameublement , de décoration et même de mode . Dès lors on est moins étonné du choix de cette collaboration de grand prestige qui a été obtenue pour cette publicité entre un des plus célèbres photographes de mode et de publicité de la première moitié du XX° siècle Edigio Scaïono et le non moins fameux René-Jacques . René-Jacques ( 1908+2003) de son vrai nom René Giton est un  photographe français réputé qui se consacre à la photographie d’illustration dès  1930. Membre du groupe « Rectangle » en 1941, il est l’un des fondateurs du Groupe des XV en 1946, collectif de photographes qui comptera Robert Doisneau , Willy Ronis ou Pierre Jahan  dans les années 50 .

PARIC (1942 à 1944 ) et 1947 à 1952

paric 1944PARIC de 1944                                                                                                                                                      PARIC , réveil de voyage de la gamme des Stylites , mouvement mécanique , calibre 3J. Présenté à la  page 11 du catalogue 1942 . Corps en bakélite , mention Made in France en bas de cadran , cadran bicolore au centre façon aluminium,  chemin de fer carré à l’intérieur de la zone des heures , aiguilles et points lumineux , vitre en plastique , format 70 x 115 pour 3,5 cm d’épaisseur fermé , poids 215 gr .

extrait du catalogue 1942

L’année suivante le Tarif F.A.43 le présente avec la même référence mais avec un corps bicolore , noir et rouge .

La vitre en plastique a tendance à jaunir même pour cet exemplaire , neuf de stock , jamais vendu , conservé 70 ans à l’abri de la lumière dans sa boîte .  Dans son catalogue Jaz précise que le verre est incassable , ce qui est judicieux pour un réveil de voyage , mais le terme « verre « est abusif , il conviendrait mieux d’indiquer « vitre » puisqu’il s’agit d’une matière plastique transparente . paric et boite et noticeBoîte d’origine en carton moiré , arborant au dos la référence catalogue du PARIC soit 478-11 imprimé au tampon . A gauche , la rare notice d’origine .

Elle détaille l’utilisation des nouveaux et très pratiques boutons à plat pour réveils de voyage et l’astucieux procédé d’arrêt de sonnerie .

paric boutonsLes crans de ces boutons spécifiques ne sont pas sur le côté mais sur le plat pour accrocher au gras du pouce .paric bouton arret sonnerieLe bouton d’arrêt de sonnerie est astucieusement placé de façon à pouvoir l’actionner en appuyant sur l’avant du réveil .paric calibre (1)La platine du calibre 3J est frappée en creux de la date de fabrication : 1944 .  En raison des pénuries de guerre et restrictions imposées par l’occupant , les platines ne sont pas en laiton doré mais dans un alliage blanc de substitution .

paric 47 (2)PARIC 1947                                                                                                                                                 Le PARIC disparaît de la collection de 1946 pour réapparaitre dans le TARIF F.F.47 de Décembre 1947 en noir et rouge doté d’un cadran rose avec la référence 478-31 .

paric 1942PARIC 1952                                                                                                                                                                                                                                                                           Le Tarif F.A.50 de Mars 1950 nous propose un PARIC marbré thuya et cadran rose référencé 478-51 . Il est remplacé en 1950 par son anagramme le RAPIC et en  1953 par le PARTIC . Le nom de PARIC sera réattribué en 1980 à un petit réveil à quartz . coll-boulard-8Collection Sandrine et Olivier Boulard. Réveil commémoratif à l’occasion de la sortie du dix millionième Jaz , le 21 juillet 1943 . La qualité de la photo permet de mettre en évidence les différences subtiles de teintes du cadran avec des bords rosés et un centre gris alu .

Il est à rapprocher du NOVIC de la collection de Romain Gallardo.

VISIC 1946 à 1955

visic-version-2
VISIC 1948

VISIC 1950

visic
VISIC 1953

visic flècheVISIC 1952                                                                                                                      VISIC , horloge murale , mouvement mécanique , calibre 4G puis 5G (à partir de 1951) d’une autonomie de 8 jours , à remontage par clé  en façade . Présentée dans le tarif illustré FH  d’Octobre 1948 . Lunette en duralinox poli , vitre en verre plat , cadran en métal satiné , aiguilles style buildings . Diamètre 30 cm , poids 855 gr . Cette horloge est la descendante de la LENTIC de 1937 et l’ancêtre des VUSIC et VIRIC qui partagent toutes le même boîtier en métal léger mais dotées de calibres et de cadrans légèrement différents . visic-ouvertureElles disposent d’une ouverture inhabituelle de la lunette puisque la charnière n’est pas sur le côté comme d’ordinaire mais sur le dessus , ce qui est peu pratique puisque qu’il faut se servir de ses deux mains pour remonter l’horloge ou modifier l’heure , ces calibres ne possédant pas de bouton au dos . Malgré cette similitude d’aspect , il est relativement aisé de les distinguer . lenticEffectivement , datant d’avant guerre , la LENTIC  n’arbore pas sur son cadran d’oiseau jaseur apparu en 1941 et les chiffres de son cadran sont plus fins . Quant à la VUSIC qui lui succède en 1956 , son calibre AG impose deux vis de fixation apparentes sur le cadran de chaque côté de l’axe central qui permettent de la différencier facilement de la VISIC . La VIRIC étant une version électrique sur secteur 110 ou 220 volts , le câble secteur évite toute méprise .favre leuba.jpgEn Inde , où nous avons trouvé cet exemplaire , les VISIC arbore en plus du logo Jaz celui de son associé sur le subcontinent Favre-Leuba .

En revanche il existe deux variantes subtiles de la VISIC mais un petit détail permet de les discriminer aisément : apparue en 1946 , elle sera doté de 1948 à 1951 du calibre 4G  qui dispose d’un petit regard triangulaire juste au dessus de l’axe central des aiguilles qui permet l’apparition d’un témoin rouge de témoin de réserve , appelé avant guerre indicateur d’armage , qui indique qu’il ne faut pas tarder de remonter la pendule . Il disparaît en 1952 au profit de la mention  « 8 DAYS » et d’une petit flèche indiquant le sens du remontage avec l’adoption du calibre 5G  . En outre les variantes de 1946 et 1947 étaient disponibles avec cadran métal satiné , référencée 625-10 , ou métal noir , référencée 625-14 . En 1956 lui succède la VUSIC qui ne s’en distingue que son calibre AG.

crochet vi et vusic
Nous avons remarqué que , bien souvent, la fixation au dos a été recourbée par les utilisateurs , cette dernière n’étant pas alignée sur le bord du boîtier s’avère donc peu pratique .

Collection Delphine GUERRIER et Guillaume QUEMBREevisic photal damien (1)Merci à nos lecteurs attentifs Delphine GUERRIER et Guillaume QUEMBRE de nous avoir confié ces photographies de leur VISIC à cadran marron qui porte sous le VI la mention Photal Damien qui avait déjà intrigué un visiteur vietnamien , il y a quelques mois , sur une horloge identique .

Le procédé Photal Damien est un système d’impression photographique sur métal qui permet une grande finesse de couleurs et de détail . On trouve également l’inscription PHOTAL DAMIEN sur des règles à calcul , des cadrans d’instruments d’aéronautique , des étiquettes métalliques ou des appareils photos . Le procédé utilise des plaques d’aluminium photo-sensibles , donne une inscription sans aucun relief et permet des teintes différentes sur la même surface entre le rouge et le noir . Les couleurs palissaient avec une exposition à la lumière . Nous ne connaissons  pas le mécanisme exact de ce procédé mais il devait demander de l’outillage ou des compétences assez pointus car pendant la période de l’occupation , ce procédé a été systématiquement remplacé par la gravure chimique, qui était à la portée de n’importe quel imprimeur de quartier.                                                                                                                                                 Cette VISIC à cadran marron n’apparaît pas dans nos catalogues français , mais on sait que Jaz vendait des produits différents à l’export , peut être est ce le cas ? En outre , nous ignorons si JAZ employait le procédé Photal Damien sous licence ou bien faisait faire ces cadrans auprès de la Régie Maurice Damien qui était installée à Paris .

CALIBRE D 1921 à 1954

calibre-dDepuis sa création, JAZ n’a cessé d’innover en matière de technologie pour proposer des réveils et pendules adaptés au plus grand nombre . Le calibre D apparu en 1921 , fut sans nul doute le plus grand succès de la marque et sera employé dans la plus grande partie des modèles pendant une trentaine d’années . Comme sa nomenclature l’indique , le D n’est pas le premier calibre créé par Jaz . A partir de 1924  il équipe le CLASSIC , le premier réveil Jaz  jusqu’alors doté du calibre B . Le calibre A n’était qu’un prototype jamais diffusé et remplacé par le B lors des premières commercialisations en 1921 . Le calibre C n’existe pas . Son successeur est le calibre U et ses dérivés en usages de 1955 à 1967 .trottic (6)La version 11D est doté de trois rouages supplémentaires – encadrés en rouge – pour arborer une trotteuse sur le TROTTIC .Les_livres_jaunes page 29 réveilsEn 1951 , le calibre D sert à illustrer le chapitre réveil du célèbre Livre Jaune de l’Horlogerie , voir l’article que nous lui avons consacré .Les_livres_jaunes page 30 calibre DLes_livres_jaunes page 31 calibre D

cal d.jpg

Il fait partie de la catégories des gros calibres, 30 heures voire 45 heures d’après certains documents des années 30 . On le voit apparaître également sous la dénomination de calibre 1D ou  de Grand Calibre Courant à ses débuts  . Il est la base d’autres calibres adaptés selon le type de modèle à réaliser.

Catalogue Jaz 1937 page 17.jpg

En observant la platine, on voit apparaître différents marquages. Le premier: « Mod.D » ou « cal.D ». Sur le marteau dit « battant » , la date de fabrication: trimestre et année (ex. 3 – 49) calibre D blancPendant la guerre le laiton des platines et rouages est remplacé par des alliages dit  » blancs » comme pour ce CARRIC de 1945 . Un exemplaire de calibre est le porte -bonheur de Jean-Luc Mélenchon , voir notre article .

sans-titre-1Le calibre D est composé d’un peu plus de 50 pièces.                                                                                  Il a fait l’objet de nombreuses variantes :

  • 3 D: répétition, sonnerie sur cloche ø 9,5 cm  exemple TRIPLIC
  • 10 D: sujet animé, sonnerie sur cloche ø 9,5 cm  exemple BABIC 1946
  • 11 D: trotteuse centrale, sonnerie sur cloche ø 9,5 cm exemple CROISIC
  • 12 D: sans trotteuse, sonnerie sur cloche ø 13,5 cm  exemple POTIC
  • 13 D: avec trotteuse centrale, sonnerie sur cloche ø 13,5 cm  exemple JAZIC
  • 14 D: sujet animé, sonnerie sur cloche ø 13,5 cm  exemple FABLIC
  • 18 D: sonnerie sur clochette, exemple DUPLIC
  • 20 D: sonnerie à musique deux exemples CAMIC et MUSIC
  • 22 D: mouvement en Durilium exemples KINIC et  MINIC
  • 24 D: sonnerie sur clochette, exemples FURIC , DELTIC , BARIC

LEGIC 1945 à 1948

legic-1LEGIC 420-10 n-l de 1946 avec rivets et pieds tubes                                                                                                                                                                                                   LEGIC , petit réveil de la gamme des Stylites , mouvement mécanique , calibre 1J . Boîtier duralinox tanké , pieds tubes puis pieds pleins , cadran satiné à quatre chiffres et huit index avec zone centrale plus claire , mention Made in France en bas du cadran , chemin de fer à la bordure du cadran ou chemin de fer en cercle , aiguilles glaives et aiguilles squelettes pour les n-l non lumineux . Format 8 x 6,5 cm .
legic chemin de fer en cercle sans rivetsLEGIC 420-10 n-l de 1947 sans rivets à pieds massifs                                                                                                                                                                                                              Le LEGIC apparaît pour la première fois dans la brochure tarifaire FH46 d’octobre 1946, mais certains sont dotés de calibre datés de 1945 . Référencés 420-10 en  non lumineux et 420-11 avec aiguilles et barrettes lumineuses . legic 420-30.jpgLEGIC 420-30 de 1945 avec rivets et pieds massifs                                                                                                                                                                                                             Existe également avec cadran uni métal satiné , référencés 420-30 en non lumineux et 420-31 en lumineux . Ces modèles sont aussi  proposés avec écrin, en ajoutant un zéro devant la référence . Notons que ces rivets en façade ne sont présents sur les LEGIC , mais également les DILIC , qu’en 1946 et pour ces deux modèles ils sont supprimés en 1947 . legic pieds  vis .jpgOn notera également ces pieds dit « massifs » ou pleins qui sont visés alors que les suivants seront faits d’un rouleau de métal évidé .

En Mars 1947, l’esthétique du LEGIC change ou plutôt renoue avec l’aspect du METRIC avant guerre  : les rivets apparents disparaissent en façade et deux versions du cadran , qui passe de 4 à 12 chiffres au pourtour , sont proposées : soit avec zone centrale rectangulaire , référencés 420-50 en non lumineux et lumineux 420-51 , soit avec cadran métal soleillé , référencés 420-60 en non lumineux et 420-61 en lumineux .                                                                                                                                                     En Décembre 1947, l’esthétique du cadran est encore modifiée et deux versions sont en vente :  soit cadran métal verni blanc avec zone centrale satinée et cadre des minutes circulaire, non-lumineux réf. 420-50 ou lumineux réf. 420-51 , soit cadran métal satiné , cadre des minutes rectangulaire , non-lumineux  réf. 420-60 ou lumineux réf. 420-61 . Pareillement proposés avec écrin.legic dos

Le LEGIC n’est plus au catalogue en Novembre 1948.boîte legic 420-10 nlboîte de LEGIC 420-10  et la petite notice qui s’y trouvait . Format 9 x 7,7 x 4,3 cm .

MONDIC 1947 à 1949

mondicMONDIC 110-10 Nl                                                                 MONDIC 110-11  Lx                                                                                                                                                       MONDIC , gros réveil , mouvement mécanique , calibre 1D . Nouveauté  présente dans la  brochure tarifaire  de Décembre 1947. Boîtier et cloche vernis bleu Latour , cadran blanc , avec bélière basse . Référencé 110-10 en non-lumineux ou 110-11 avec aiguilles et chiffres lumineux . Le MONDIC disparaît du catalogue en 1950. Il ne se différencie du CORIC , du KINIC ou du SULLIC que par la couleur de son boîtier  ; cet usage de changer de nom simplement pour une modification de couleur n’aura pas de lendemain , heureusement …les noms de deux syllabes se terminant en -IC , qui sont de tradition chez Jaz , auraient vite manqué . Diamètre 9,5 cm , poids 430 gr . mondic & kinic belge 1950 détailEn Belgique les MONDIC étaient encore en vente en 1950 , où ils étaient proposés en ivoire  et bordeaux qui correspondent en France aux  modèles nommés CORIC et bleu vert pour le SULLIC .boite-jaz-1947Boîte de vente pour MONDIC . Format 11 x 10 x 7 cm .1947 1949 MONDIC 1001-10 (5)Au dos , la référence 110-10 correspond à un modèle bleu ; non -lumineux . Exceptionnellement il n’ y a pas de date de production .

Boîte 1947 Le Réveil Ponctuel

boite-jaz-1947Boîte  » Le réveil ponctuel » 1947 pour gamme des « Gros Réveils ». Carton et décor papier collé illustré . Format 11 x 10 x 7 cm . La référence 110-10 , reportée au dos avec un  tampon encreur , indique qu’il s’agissait de la boîte d’un MONDIC de 1947 d’un diamètre de 9,5 cm fascicule dos.jpgChaque boîte  » Le Réveil Ponctuel » comprenait ce type d’opuscule . Papier recto/ verso  9 x 6,5 cm

ORBIC / SCULPTIC 1945/1946 à 1949

IMG_3858 (Copier)SCULPTIC sans fonction réveil

ORBIC , réveil présenté comme étant » de Luxe », même si la catégorie Jaz de Luxe n’existait pas encore , doté d’un  mouvement mécanique, calibre JL d’une autonomie de 30 heures . Référencé 493-12 dans la brochure tarifaire F.A. 45 de Janvier 1945. Boîtier en bois sculpté à la main, cadran rouge , laqué ivoirine , chiffres romains , aiguilles dorées , vitre bombée en verre , chemin de fer à l’intérieur de la zone des heures ,  non lumineux . Format 15 x 16,5 cm , poids 560gr .IMG_3860 (Copier)IMG_3859 (Copier)

Pendant la guerre en raison des restrictions et  pénuries , Jaz avait  multiplié les modèles en bois dont les ORBIC , ECHIC et ASIC . Dans la brochure tarifaire F.H.46 d’octobre 1946,   ils sont annoncés comme étant « au tirage épuisé » ; exception faite de l’ORBIC qui devient  SCULPTIC en échangeant son modeste calibre JL  contre un plus noble calibre KL avec échappement à ancre d’une autonomie de 8 jours ;  perdant au passage sa fonction réveil , il devient alors une pendule à poser . Ainsi équipé il entre dans la toute nouvelle catégorie des Tirages Limités . Sa référence est désormais  894-10 . La brochure de 1947 précise que le mouvement est en laiton . Il apparaît pour la dernière fois en  1949, accompagné d’autres modèles « à tirage limité » dont la collection s’est agrandie avec le retour des modèles en bois mais aux essences plus rares comme le palissandre , l’ébène , etc .orbic-rouge-sculpticIl en existe une version réveil , donc avec une troisième aiguille, toujours à cadran rouge nommée ORBIC .

IMG_3863 (Copier)IMG_3862 (Copier)

sculptic-pub-2

Si le  ORBIC tenait , peut être, son nom  de sa forme orbitale tel un œil cyclopéen , le SCULPTIC  doit son nom à la qualité d’avoir été sculpté à la main.

Sorti en Octobre 1946 à 5.450 frs , il suit les fluctuations de l’inflation d’après guerre et ses variations importantes parfois : Mars 1947 à 4.296 frs , Décembre 1947 à 6.000 frs , Novembre 1948 à 8.000 frs , Février 1949 à 8.200 frs : il n’est plus présent au tarif de Juillet 1949 Son prix correspondait donc quasiment au salaire d’un ouvrier puisque la loi du 31 mais 1947 modifiant le texte du 31 mars garantissait un salaire minimum net de 7.000 francs pour une durée hebdomadaire de quarante heures  .

comparaison de taille avec un réveil Jaz ordinaire

La lunette en zamak est estampillé par la fonderie THECLA .