CUBIC n°302 , petit réveil , mouvement mécanique , date en creux sur le calibre E de 1935 . Corps en métal chromé à effet miroir et émail , cadran blanc en métal à zone centrale en creux , vitre en verre biseauté , arrêt de sonnerie au sommet servant de fixation pour la bélière , bélière rectangulaire basse , quatre pieds carrés rivetés , aiguilles glaives . Existe en émail bleu, vert ou rouge, avec des cadrans assortis . Disponible en lumineux ou non-lumineux . Format 58 x 58 mm , poids 255 gr.
Réveil de Luxe mais n’appartenant pas à la catégorie « Jaz de Luxe « qui n’apparaîtra qu’en 1951 . Voyez les autres versions dans notre galerie photo des variantes de CUBIC
LUCIC 1928. LUCIC , petit réveil de la gamme Jaz de Luxe , puis gamme des Petits Calibres , mouvement mécanique . D’une fabrication très soignée, les petits réveils JAZ , 30 heures , calibre E possèdent des pignons taillés , trempés , polis ; des platines pleines ; un porte-échappement et des barillets indépendants , un échappement empierré . Format 63 x 72 mm , poids 230 gr , aiguilles glaives , mention Made in France , boîtier en Jazolite . Les cadrans lumineux sont en métal émaillé , les cadrans non-lumineux sont en carton gaufré.
LUCIC n°362acajou , cadran non-lumineux .
LUCIC n°366 thuya non-lumineux
En 1936 la brochure tarifaire F129 propose trois versions : bakélite acajou , chiffres et aiguilles rouges , réf. 362 en non-lumineux et 363 en lumineux ; bakélite thuya , chiffres et aiguilles verts , réf. 366 en non-lumineux et 367 en lumineux ; bakélite granit , chiffres et aiguilles rouges , réf. 368 en non-lumineux et 369 en lumineux . Au tarif F160 d’avril 1938, il est mentionné que les versions 362/363/366 et 367 sont supprimées.
bakélite granit réf. 368bakélite granit , chiffres et aiguilles rouges, non-lumineux , réf. 368Tarif F 160 Avril 1938
Le modèle granit n’est plus disponible en 1937. Au tarif F 178 , d’Avril 1939 , il n’y a plus que deux variantes qui ne sont plus disponibles qu’en boîtier de Jazolite/Bakélite thuya : n°372 non-lumineux , prix 130 fr ; n°373 , prix 140 fr .
catalogue 1942
Au catalogue 1942 , les références changent : 321.11 sans écrin et 0321.11 avec écrin
écrin chapelle portes en diagonalesEn 1942 seul le modèle Thuya est proposé , avec écrin réf. 0321-11 ou sans réf. 321-11 . Il est alors équipé d’une lunette émaillée rapportée , d’un cadran métal satiné avec zone émaillée vert clair et chiffres lumineux . Notre exemplaire , neuf de stock bien qu’acquis récemment , a été toujours protégé de la lumière ce qui explique la vivacité du vert de l’émail du cadran qui est en général devenu plus clair avec le temps .LUCIC 321-11 thuya de 1943 et sa sobre boîte typique des pénuries de la guerreLe calibre est numéroté en creux , les deux derniers chiffres indiquant l’année de fabrication , ici 1935 . Le cadran en carton est fixé au mécanisme par deux clous tordus selon un usage qui va se perpétuer jusqu’aux années 90 en URSS et en Chine .Comme pour ses contemporains , les CUBIC et JANIC , un gong fixé sur le dos fait usage de sonnerie .Comparaison de taille entre une boîte de LUCIC au premier rang et une boîte de FONIC qui bénéficie de la reproduction de la silhouette du modèle contenu dont le cadran est remplacé par la dormeuse .
Boîte de LUCIC acajou , format 8,5 x 7,3 x 5,5 cm la plus petite boîte de cette catégorie qui servait également pour le petit BATIC ; Cette boîte ne peut être datée précisément en raison de l’absence de prix qui est le seul repère possible puisque Jaz ne datait pas ses boîtes avant guerre . La mention au tampon cadran blanc signifie qu’il s’agit d’un modèle non-lumineux .
ROMIC , petit réveil , forme borne , gamme des Pendulites , mouvement mécanique , calibre 1D . Boîtier en métal chromé , socle en Jazolite , cadran en carton , aiguilles cathédrales et chiffres lumineux , chemin de fer au pourtour du cadran , référencé n°429 . Format 9,5 x 11 cm , poids 525 gr . Mention CIMH Paris en bas du cadran .
Nous possédons des modèles datés de 1931 à 1933 . La dénomination ROMIC sera réattribuée en 1979.ROMIC de 1932 et sa boîte spécifique . Le thème récurrent sur les boîtes et publicités Jaz de la dormeuse est encadré dans la silhouette d’un ROMIC .Le modèle est reproduit sur la tranche .
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Sous la flèche un ROMIC reproduit dans une publicité de 1933
Dernière version du ROMIC en laiton recouvert d’un décor façon thuya , seule version subsistante au catalogue rose de 1934
Comme pour le GOTIC, il existe des versions à clef amovible.
HOTIC , grande pendule à poser , mouvement mécanique à clé amovible , calibre 3G d’une autonomie de 8 jours avec remontage en façade , sans fonction de réveil , réf. n°8056 au catalogue 1934/35 en bakélite rouge , existe également en bakélite verte . Corps en Jazolite la bakélite brevetée par Jaz , cadran en métal moulé « argenté » avec chiffres en reliefs , aiguilles « buildings », aiguilles et chiffres lumineux. Pour stocker la clé , un logement en creux , épousant sa silhouette , a été aménagé au dos dans le corps en bakélite . La petite fenêtre triangulaire , dans le cadran entre le XII et l’axe central , appelée » guichet avec indicateur d’armage » laisse apparaître un voyant rouge indiquant 24 h à l’avance que la pendule doit être remontée . Format 18,7 x 24,5 cm . Jaz , toujours dans l’air du temps et souhaitant donner un style » cossu » à sa gamme de pendules à poser , lui a donné la forme qui est typiquement Art Déco.
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On la voit trôner au centre du stand Monsieur Hamelin , dépositaire Jaz , à la foire d’Angers vers 1935
Cette horloge a eu un beau succès à l’exportation comme le montre cette publicité anglaise d’époque et l’indication French Made répété deux fois sur le cadran ; En outre il s’en retrouve un exemplaire en vente sur les sites marchands anglais et américains environ une fois par an .
CLUB version non-lumineuse , calibre D daté d’Avril 1932 sur le marteau . CLUB , réveil , mouvement mécanique , calibre B la première année puis calibre D . Boîtier en métal émaillé rouge et doré ou noir et rouge , pieds boules dorés , sans bélière , arrêt de sonnerie au sommet , existe en version lumineuse ou non-lumineuse dite à cadran blanc , chiffres et aiguilles Breguet , cadran en carton imprimé et chemin de fer au pourtour , vitre en verre plat . Diamètre 11 cm .
Le CLUB est l’un des quatre premiers réveils « JAZ » de la CIMH , Compagnie Horlogère de Mécanique Horlogère , mentionnée en bas de cadran . Avec les REPLIC , CLASSIC , MODIC , NORMAL , ARTIST , PRESIDENT et BUREAU , le CLUB est un des rares Jaz dont le nom ne se termine pas en -IC . Il n’est plus en vente en 1936 . La France Horlogère 1° Octobre 1927, 26° année , n°19 , publication professionnelle bi-mensuelle , pleine page 38 x 27 cm Y compris notre exemplaire , nous ne connaissons à ce jour que trois autres CLUB , tous sans bélière et dans cette robe craquelée noir et rouge , alors que la France Horlogère de 1927 et le tarif de 1934 , seuls documents à notre disposition actuellement , mentionnent un décor émail et or que l’on retrouve sur les CUBIC craquelés .Catalogue 1934/1935 page 2 extrait Dans ce catalogue 1934/1935 , le CLUB apparaît subitement sans ses pieds boules mais avec une bélière , il a gardé les aiguilles Breguet mais pas les chiffres , il est alors référencé n°142 et ses couleurs sont rouge et or craquelées . Tarif Jaz circa 1934 extrait page 2 . Ce tarif illustré présente l’intérêt de faire apparaître une version à répétition , dotée d’un calibre 3D . Ephémère variété puisque le CLUB n’est plus au catalogue en 1936 . On constate qu’il est à peine plus cher que ses confrères disponibles en nickel , chrome ou émail uni , c’est à dire peint . Ce n’est donc pas cette petite différence de prix qui explique la difficulté à trouver des CLUB , d’autant que l’on trouve aisément ses contemporains , FONIC , ROMIC , GOTIC et CUBIC tous plus onéreux . Le CLUB ayant été doté des mêmes calibres B puis D que ses confrères , sa fiabilité n’est pas en cause pour expliquer son évidente rareté de nos jours alors qu’il a été disponible à la vente pendant onze ans , ce qui implique une forte diffusion : rappelons que Jaz vend 786.000 pièces en 1929 et atteint 10.000.0000 en 1943. Ce paradoxe ne peut donc s’expliquer que par sa seule différence , à savoir son revêtement en peinture craquelée , qui s’obtient par la différence de séchage entre les deux couleurs appliquées l’une derrière l’autre et l’incompatibilité entre leurs médiums , aqueux et cellulosique par exemple . L’état d’usure , dans lequel se trouvent les exemplaires connus , prouve que cette technique présente des défauts de durabilité ; en particulier dans la deuxième couche noire qui tient visiblement mal sur la primaire rouge . En résumé , les CLUB ne sont pas réellement rares puisqu’ils ont été produits à des dizaines de milliers d’exemplaires , en revanche leur mauvais état de conservation dissuadent leurs possesseurs de les mettre en vente , s’ils ne les ont pas jetés , d’autant que le craquelé peut apparaître comme un effet non voulu et être considéré comme un défaut d’aspect .Bon de commande d’étiquettes de 1926 En 1926 l’offre de Jaz se limite à sept réveils : quatre ronds le REPLIC , le CLASSIC et le MODIC et le CLUB qui étaient disponibles en version non-lumineuse C.B. dite cadran blanc ou lumineuse C.L. dite cadran luxe et trois grands réveils en bois marqueté : les NORMAL , ARTIST et BUREAU . Aux origines de Jaz , cela impliquait des aiguilles et des chiffres très différents d’une version à l’autre ; ce n’est pas le cas du CLUB qui ne sera doté que d’aiguilles et chiffres Breguet , avant 1935 .
JANIC non-lumineux JANIC , petit réveil , mouvement mécanique , calibre E . Présent à la page 9 du catalogue de 1937 . Boîtier en métal chromé , socle en Jazolite marbrée thuya , aiguilles cathédrales pour les versions lumineuses , aiguilles scotie et feuilles pour les non-lumineux . Existe en non-lumineux réf. 218 et lumineux réf. 219 . Format 9 x 7,5 cm , poids 255 gr .
Un écrin spécial était disponible en péga bleu ou peau bordeaux .
C’est de dos que la ressemblance avec son contemporain le CUBIC paraît la plus évidente , le couvercle arrière étant quasiment similaire avec de chaque côté du bouton central deux boulons de maintien du gong . Les inscriptions incisées en creux , plus ou moins adroitement , correspondent aux dates des interventions des différents horlogers pour l’entretien et la révision du mouvement .
Effectivement de par la taille , la technique et l’esthétique le JANIC est en fait un CUBIC qui n’est pas cubique et c’est bien la seule différence entre eux : ils sont dotés du même calibre E , un gong fixé sur le dos fait office de sonnerie pour ces deux réveils , leurs boîtiers chromés reposent sur un petit socle en bakélite .JANIC 1932 non-lumineuxJANIC 1932 lumineux . Ces deux derniers cadrans sont en carton , gaufré en creux et striés de lignes argentées et brillantes pour la partie centrale .Ce JANIC est doté lui aussi d’un cadran en carton gaufré mais à motif de cannage JANIC 1938 lumineux cadran métal avec chemin de fer au pourtour JANIC 1938 non-umineux cadran métal avec chemin de fer au pourtour Variante de cadran non-lumineux
Photos courtoisie de Serge Bennati . JANIC craquelé rouge , lumineux , de 1931 .Jusqu’au tarif 1933 , le JANIC apparaît sans socle en bakélite et disponible en craquelé prune , rouge et bleu , comme le CUBIC à la même période .chemin de fer allégé au pourtour du cadran Ces pieds en relief sont spécifiques à ces modèles sans socle : on ne les retrouve pas sr les autres JANIC .
Etrangement dans les publicités et les tarifs de 1933 , le JANIC est en vente sans son socle en Jazolite , socle qui est pourtant présent en 1932 et de retour après cette date . De ce fait son format s’en ressent et descend à 68 x 62 mm .
Le MODIC est l’un des quatre premiers réveils « JAZ » de la CIMH avec le REPLIC , le CLASSIC et le CLUB . Initialement équipé du calibre D , il évolue dans les années 30 en acquérant le calibre H sans oublier quelques changements esthétiques . Voir notre article détaillé sur le MODIC.
MODIC N°158 (159 pour le modèle lumineux ), gros réveil « modèle courant », mouvement mécanique , calibre H silencieux. Nouveauté dans le catalogue de 1937, page 16. Diamètre 9,5 cm. Le nom de MODIC sera réattribué en 1978 à un petit réveil .
Se voulant à la mode mais surtout accessible pour une somme modique comme l’indique les publicités de son lancement , son nom était tout trouvé .
Boîtier pour MODIC n°159
Boîtier pour MODIC n°111 de 1939
Le thème récurrent de la dormeuse pour ses publicités est encore exploité par Jaz dans une de ses nombreuses variantes . Pour les modèles comme les ROMIC ou FONIC de la gamme des Pendulites , les boîtes étaient spécifiques et représentait la silhouette et le nom imprimés du réveil . Dans le cas des réveils courants , comme le CLASSIC ou ce MODIC , un espace était prévu au centre de la silhouette d’un réveil pour appliquer un tampon donnant le nom , la référence et les caractéristiques principales .Dos d’un MODIC 1938 en état parfait ; les très fines inscriptions que l’on aperçoit sont les dates de révision que les horlogers gravaient à la pointe sèche ; en général , ils les plaçaient en dessous à un endroit moins visible mais dans ce cas précis , l’entretien étant très régulier , il n’y a plus guère d’emplacements disponibles en dessous . Pochette de réparation de 1938 , représentant un MODIC 158 .
Calibre H en durilium , version période de l’occupation allemande
La particularité du calibre H est d’être considéré comme un calibre silencieux . Les calibres E , G , J, 4J et K pulsaient à 14.400 oscillations par heure et le calibre D à 12.600/ heure . Ces oscillations correspondent à autant de tic -tac bruyants . La singularité du calibre H s’explique par deux améliorations successives : avant guerre ce calibre , par ailleurs similaire au calibre D , voit le nombre de ses oscillations abaissé à 9.000/heure . Cette baisse du nombre de pulsations le rendent donc plus « silencieux ». Après la guerre, on isole le calibre H de l’emboîtage par une boîte intérieure à l’aide de supports en caoutchouc, ce qui limite encore les résonances .
Nécessitant moins de puissance , le ressort du calibre H est plus fin – 0,25 contre 0,37- et moins long que celui du calibre D – 1050 contre 1090 – , il prend donc beaucoup moins de place dans son logement sur son axe : la différence est très visible à l’oeil ; voyez ci-dessous que la différence se remarque également à l’oreille .
Calibre D à gauche -en durilium gris – et calibre H à droite -en laiton doré – . Ce dernier est d’évidence plus lent à l’œil mais , en montant le son de cette animation vidéo , vous constaterez que cela s’entend aussi très nettement à l’oreille .Calibre H de dos / côté clefs ; avant / après guerre les platines et rouages sont en laiton Calibre H de face / côté cadran ; avant /après guerre les platines et rouages sont en laiton
Ci-dessus , un calibre H de 1942 , aux platines et rouages en DURALUMIN qui remplaça le laiton durant toute la Seconde Guerre Mondiale . Cet alliage fut longtemps sujet à controverse auprès des horlogers affiliés . On remarque les trous de pivotement qui sont malgré tout en laiton .
Le MODIC est l’un des quatre premiers réveils « JAZ » de la CIMH avec le REPLIC , le CLASSIC et le CLUB . Initialement équipé du calibre 1D , il évolue dans les années 30 en acquérant le calibre H sans oublier quelques changements esthétiques . Vitre légèrement bombée . Les pieds qui se terminent par une boule des premiers modèles sont spécifiques au MODIC . Diamètre 9,5 cm , poids 420 gr .voir l’article que nous consacrons à ce MODIC à répétition de 1926 .
MODIC , gros réveil « modèle courant », mouvement mécanique , calibre D dit à l’époque « grand calibre réveil ». Référencé dans le tarif F129 de 1936 .
MODIC 113
Numéros 112 et 113 pour le modèle émail uni rouge, cadran blanc ou lumineux . Numéros 114 et 115 pour le modèle émail uni bleu, cadran blanc ou lumineux . Numéros 110 et 111 pour le modèle nickel , cadran blanc ou lumineux . Diamètre 9 cm . Le nom de MODIC sera réattribué en 1978 à un petit réveil .
Se voulant à la mode mais surtout accessible pour une somme modique comme l’indique les publicités de son lancement , son nom était tout trouvé . En 1937 , il est toujours dans la collection avec de nouvelles variantes qui sont présentées aux pages 16, 18 et 19 du catalogue . Le n°158 est équipé du calibre H et perd la bélière au profit d’un petit carénage autour du bouton d’arrêt de sonnerie : voir l’article consacré aux MODIC n°158 et 159 .
MODIC 104 photos courtoisie du collectionneur Marc Barat
Boîte pour MODIC à cadran « blanc » , c’est à dire non-lumineux . Format de la boîte 11 x 10 x 6,8 cm . Le tarif de 33 Francs , imprimé au tampon encreur dans l’espace prévu , permet de le dater de 1935 et de l’attribuer à un MODIC n°110 à boîtier nickelé et cadran non- lumineux .Le prix indiqué de 45 Francs pour MODIC à « cadran blanc » peut correspondre selon le tarif rose n°F97 de 1934 à un réveil non lumineux nickel ou en peinture émaillée unie . Le même MODIC à « cadran blanc » avec un prix de 42 Fr peut être un MODIC n°110 nickel ,d’après le tarif d’août 1936 ; les prix étaient donc en baisse par rapport à 1934 .
Le REPLIC est l’un des quatre premiers réveil « JAZ » de la CIMH avec le MODIC , le CLASSIC et le CLUB . En 1923 il s’appelle encore le JAZ petit modèle, le grand modèle étant le futur CLASSIC . On le trouve en deux versions, lumineuse réf. n°121 ou non lumineuse réf. n°120 . Le modèle à répétition apparaît vers 1929 , réf. 120 et 121 . Notons qu’à cette époque le REPLIC ne possède pas encore d’aiguille des secondes qui n’apparaît qu’en 1937 avec l’adoption du calibre H au détriment du calibre 1D des débuts . Il peut être doté au dos de deux cloches différentes , plate ou creuse. REPLIC , gros réveil « modèle courant », mouvement mécanique, « grand calibre réveil » , calibre 1D . Référencé n°139 dans le catalogue de 1937, page 18 pour la version avec aiguilles et chiffres lumineux , la version non lumineuse est référencée 138 . Nickelé, muni d’une aiguille de secondes comme l’on ne nommait pas encore trotteuse. Le REPLIC existe également en variante avec sonnerie à répétition , lumineux ou non , référencés n°141 et 140 . A noter la bélière surbaissée qui faisait partie du nouveau style des réveils Jaz en 1937 . Son nom fait allusion au premier modèle sorti des usines JAZ de Puteaux à partir de 1921 dont il est une réplique . Dans le type REPLIC de grande dimension , la cloche est creuse et présente en sa partie centrale un enfoncement où viennent le loger les clefs et les boutons , ce qui permet de suspendre le réveil contre une paroi plane . Diamètre 11 cm, poids 500 gr . Le REPLIC n° 136 à bélière surbaissée , mouvement dit » silencieux » , pas encore de trotteuse .
REPLIC 168 de 1937 , il est doté du calibre H , d’une trotteuse dite petite seconde à 6 heures , de pieds boules , d’aiguilles flèches et la bélière est supprimée au profit d’un motif émaillé bleu . Présents simultanément dans les collections depuis 1926: CLASSIC, REPLIC et MODIC , versions non lumineuses .Formats des boîtes Cette boîte – en assez piteux état- pour un Replic à Répétition et cadran blanc ( inscription au tampon encreur à peine lisible dans le cartouche rond ) ne peut être daté précisément en raison de l’absence de prix , qui est le seul repère possible puisque Jaz ne datait pas ses boîtes avant guerre .
Boîte pour REPLIC à cadran non lumineux dit blanc , le prix imposé de 39 Fr permet de dater cette boîte de 1934/35 . L’année suivante il aurait été proposé à 45 Francs comme l’indique le mini tarif ci-dessous . Boîte pour REPLIC à cadran lumineux , dont le prix de 42 Fr nous permet – comme pour la boîte plus haut – de l’attribuer à un REPLIC Nickel de 1934/35 .Sur le côté des boîtes sont reproduits d’un côté les cadrans dit blancs , c’est à dire non-lumineux De l’autre côté , ce sont un modèle lumineux que l’on retrouve . Format de ces boîtes 12,5 x 11,5 x 6,5 cm .Ce petit fascicule est aisé à dater puisque les prix correspondent à début 1936 ; l’inflation est si constante à l’époque que les prix augmentent chaque année ; en outre le dessin ne montre pas d’aiguille des secondes , dite trotteuse , qui n’apparaît qu’au troisième trimestre 1936 .
boîte pour REPLIC n°139 circa 1937 version lumineuse boîte pour REPLIC n°138 circa 1937 cadran blanc signifie non lumineux
Cette boîte est un peu déroutante puisqu’elle arbore sur ses côtés , étonnement vierges d’inscriptions et de décors par rapport aux modèles reproduits plus haut , un coup de tampon encreur avec les références pour un des derniers REPLIC , le n°171 , alors que la « dormeuse » du couvercle est le première version connue devenu obsolète dans la communication de Jaz à cet époque ; on notera en outre que l’étiquette est trop grande pour la boîte et qu’elle s’en trouve tronquée sur les bords ; autant d’élements montrant les « bricolages » auxquels Jaz a été contraint pendant la guerre .Boîte de REPLIC n° 138 nickel à cadran blanc Boîte de REPLIC à 27 Francs.
REPLIC 164 à bélière surbaissée, non-lumineux , à répétition de 1936
REPLIC 168 de 1937 silencieux, doté du calibre H , d’une trotteuse dite petite seconde à 6 heure , de pieds boules , d’aiguilles flèches et du fameux motif émaillé bleu à la place de la bélière.REPLIC 168 de 1937
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