CLASSIC , originellement appelé le « JAZ », premier réveil de la C.I.M.H., Compagnie Industrielle de Mécanique Horlogère , première raison sociale de la future JAZ S.A . Mouvement mécanique, calibre B. Corps en métal nickelé , trotteuse entre l’axe central et le 6 , petit cadran de la sonnerie de réveil sous le 12 . Diamètre 12,5 cm . Consultez notre article sur la rénovation d’un CLASSIC . Ce modèle était en vente au prix de 27 fr. pour le modèle avec cadran blanc non lumineux et 37 fr. 50 pour le modèle avec aiguilles et cadran lumineux ( ci -dessus au premier plan ) .Dans les années 60 , JAZ communique en début de catalogues en donnant les grandes dates de son histoire débutée en 1919 avec la fondation de la CIMH et « la naissance »(sic) du CLASSIC mais sa mise en vente ne commencerait qu’en 1921 , en outre pour faire court ils le présentent comme équipé du calibre D alors que les premiers modèles sont dotés d’un calibre B . Le CLASSIC sera au catalogue jusqu’en 1936 dans la gamme des » Grands réveils » et on le trouve même encore sur les tarifs de 1937 en compagnie du REPLIC avec lequel il convient de ne pas le confondre .
CLASSIC , REPLIC , MODIC et BATIC . Effectivement , comme son nom l’indique , ce dernier est la réplique du CLASSIC mais en plus petit avec un diamètre de 11 cm contre 12,5 cm pour son aîné . En 1923, il n’existait encore que 2 modèles de JAZ : celui qu’on appellera plus tard le CLASSIC et un modèle plus petit qui deviendra le REPLIC . Ces 2 modèles étaient disponibles en version cadran dit blanc ou lumineux .
Dans un livret destiné aux horlogers, le JAZ est présenté comme « une nouveauté constituée d’éléments massifs et robustes, bien que légers dans l’apparence des formes « . Effectivement au début du XX° siècle les gros réveils comtois dominaient encore le marché de l’horlogerie domestique avec leurs silhouettes caractéristiques coiffées d’une, souvent deux , cloche à leurs sommets , le tout surmontée d’une bélière .
Le CLASSIC est donc révolutionnaire avec sa cloche constituée par le dos même du réveil qu’un marteau , désormais interne , vient frapper . La forme très spéciale de cette cloche arrière présente en sa partie centrale un enfoncement où viennent se loger les clés et les boutons, ce qui permet de suspendre le « JAZ » contre une paroi plane. Cette cloche est « remarquable par son timbre clair et sa forte sonorité » » Un nickelage abondant, suivi d’un polissage soigné, achève de donner au « JAZ » ce cachet spécial d’élégance et de chic qui caractérise l’article riche » .
Pour arrêter les cloches extérieures il fallait pivoter un crochet qui bloquait la sonnerie , dorénavant le bouton au sommet est gage de facilité . Autre grande nouveauté après la Grande Guerre , les aiguilles et les chiffres deviennent lumineux par l’emploi d’une peinture luminescente dans l’obscurité , légèrement radioactive d’abord au radium puis au tritium , qui avait été utilisée pour certains cadrans de bord des pilotes de l’Armée de l’air .
Le CLASSIC était vendu dans cette boîte en carton illustré , accompagné d’un dépliant expliquant son fonctionnement , vantant ses mérites et plus largement ceux de la marque Jaz . Format 13 x 14 x 6,5 cm .
Ce prix de 53 Francs pour un Classic lumineux correspond au tarif rose de 1934
Evidemment la boîte du CLASSIC est la plus grande de cette série et les autres boîtes sont proportionnelles aux réveils contenus .