SYLVIC n° 511 , grand réveil , gamme des Pendulites , mouvement mécanique , calibre H dit silencieux . Boîtier chromé , socle en Jazolite noyer , mention silencieux sous le logo , aiguilles et points lumineux . Format 21 x 11 cm , poids 765 gr . Disponible en 1936 à 1937
SYLVIC version non-lumineuse . La dénomination SYLVIC sera réattribuée en 1972 .
SEVRIC 8182 à douze godrons platine SEVRIC , horloge murale , mouvement mécanique à clé pour remontage en façade , calibre 1G , autonomie 8 jours . Corps en céramique , aiguilles buildings . Format 28 x 23 x 5 cm , poids 1,775 gr . Sur le couvercle en métal apparaissent les lettres RUB pour Rubis par opposition aux modèles à pointes d’acier – voir plus loin- et la mention TERRE DE FER est gravée en relief dans le corps en céramique . C’est une appellation commerciale désignant une céramique en faïence fine, proche de la porcelaine, à laquelle est mêlé du feldspath et du kaolin, pour la rendre plus blanche et plus résistante. Elle apparaît en France vers 1770, se répand vraiment à l’époque de la céramique, pour atteindre son apogée vers 1900 . Les principales manufactures ayant eu une production de Terre de fer se sont situées dans le Nord comme les faïences du Moulin des Loups , de Saint-Amand , Orchies , Hamage ou en région parisienne avec les faïenceries de Creil , Montereau , Choisy-le-Roi et dans l’Est avec celles de Sarreguemine .
En 1936 les variantes de la SEVRIC ne se distinguaient apparemment que par la couleur des quatre blocs de godrons qui pouvaient être soit platine , réf .8182 ; soit gris , réf.8086 ou ivoire , réf .8180 mais dans ce cas toute la pendule était de cette couleur unie . Ces trois modèles étaient dotés du calibre G à échappement sur rubis . SEVRIC 8084 à pointes d’acier Toutefois Jaz proposait également deux variantes , un peu moins chères , dont le calibre employait encore des pointes acier , soit en décor gris réf. 8082 , soit en décor ocre 8084 . En 1937 , exit les pointes acier , les trois modèles au catalogue sont dotés de rubis à l’échappement et ils se distinguent surtout des précédentes par des couleurs plus vives qui gagnent du terrain puisque seul le cadran reste blanc : bleu n°8184 , brun 8188 ou orange n°8186 avec godrons assortis . En tarif F 178 du 15 Avril 1939 , seulement deux versions sont disponibles : décor gris réf. 8086 et décor platine réf. 8182 .
SEVRIC n°8086 gris à rubis Afin de distinguer les modèles à pointes d’acier , le couvercle arrière du mouvement précisait la nature des pivots d’échappements : ici la mention RUBISgravé en creux . SEVRIC à quatre godrons platine SEVRIC à quatre godrons dorés centraux , notez la mention Made in FranceSEVRIC bleue à godrons noirs
La mention POINTES sur le couvercle au dos indique une version antérieure à 1937 Décor non répertorié découvert en Angleterre La particularité des horloges en céramique Jaz est l’absence totale de vis de fixation dans le cadran grâce à un système exclusif de maintien par un œillet autour de l’orifice d’entrée de la clé . La concurrence affichait au moins deux , trois voire quatre têtes de vis pour le moins voyantes et disgracieuses sur ses cadrans .
JOLIC , petit réveil , gamme des Stylites , mouvement mécanique , aiguilles glaives , calibre 1J . Format 8 x 7 cm, poids 360 gr . Présent aux catalogues de 1936 à 1954 le JOLIC fait l’objet de nombreuses variantes qui peuvent ou non arborer le jaseur boréal au cadran en fonction de leurs dates de production . Voir notre article sur la version cuir de 1939JOLIC 425-33 Lx de 1948JOLIC 425-22 nl de 1949 Au dos , le bouton d’arrêt de sonnerie est en haut , des ouïes ont été ménagées dans la plaque pour laisser passer le son de la sonnerie . Le JOLIC a fait l’objet de nombreuses variantes de couleurs pour le boîtier ou le cadran et de matières pour le socle – comme le cuivre ou le Pollopas – avec toujours la possibilité d’acquérir une version à aiguilles et points lumineux ou non , symbolisée dans les tarifs ci -dessous par la mention LX ou NL .
Ecrin chapelle imitation tressage
L’écrin chapelle restait optionnel , il a perdu son socle en double terrasse d’avant guerre pour une base plus sobre .
Boîte de JOLIC n°2010 Blanc , circa 1937 , blanc signifie cadran non-lumineux
Boîte de JOLIC réf. 425-23 de 1949 , chromé à intersocle cuivre et cadran à zone cuivrée
Jolic n° 2004 et Jolic n° 2000
Jolic 1939 Nl
Jolic 1939 dos
JOLIC n°2.008 de 1937 Le JOLIC fait son apparition en 1936. On en compte quatre modèles en 1936 et 1937:
Cadran courant à chiffres n°2000 Nl et n°2001 Lx
Cadran luxe, chiffres et index rapportés n°2004 et 2005
Cadran argenté, zone cuivre n°2008 et 2009
Cadran luxe, boîtier doré n°2010 et 2011
Le catalogue de 1942 présente deux variantes , disponibles en version lumineuse ou non , avec ou sans écrin : boîtier chromé à cadran noir ou boîtier émaillé ivoire, embase dorée et cadran métal soleillé. (réf. de base: 425)
Le JOLIC disparaît de la collection en 1943 et ne réapparaît qu’en 1947.
En 1953, seuls les modèles 425-29 et 425-69 sont disponibles , avec écrin chapelle , puis le 425-29 uniquement en 1954 , sa dernière année de mise en vente .anatomie d’un JOLIC
Vu sur le marché anglais , cette étonnante version non référencée sur les catalogues français, avec un dos spécifique qui s’explique par l’absence de fonction réveil , donc nul besoin d’orifices pour la clef ou le bouton du réveil . Au cadran , l’absence logique d’aiguille de réveil et la mention 8 jours , nous oriente vers une pendulette dotée du calibre K . La dédicace nous permet , sans véritable surprise d’ailleurs , une datation à 1935 quand la distribution du Jolic ne commence en France qu’à partir de 1936 puisqu’on sait que Jaz testait ces produits à l’étranger , en Belgique souvent après guerre , en Italie plus tardivement et en Grande Bretagne avant guerre .Publicité , pleine page 30 x 22 sur papier glacé , revuePlaisir de France1937
boîte et écrin chapelle d’origine collection Romain Gallardoboîte et écrin chapelle d’origine collection Romain Gallardo
Calibre H en durilium , version période de l’occupation allemande
La particularité du calibre H est d’être considéré comme un calibre silencieux . Les calibres E , G , J, 4J et K pulsaient à 14.400 oscillations par heure et le calibre D à 12.600/ heure . Ces oscillations correspondent à autant de tic -tac bruyants . La singularité du calibre H s’explique par deux améliorations successives : avant guerre ce calibre , par ailleurs similaire au calibre D , voit le nombre de ses oscillations abaissé à 9.000/heure . Cette baisse du nombre de pulsations le rendent donc plus « silencieux ». Après la guerre, on isole le calibre H de l’emboîtage par une boîte intérieure à l’aide de supports en caoutchouc, ce qui limite encore les résonances .
Nécessitant moins de puissance , le ressort du calibre H est plus fin – 0,25 contre 0,37- et moins long que celui du calibre D – 1050 contre 1090 – , il prend donc beaucoup moins de place dans son logement sur son axe : la différence est très visible à l’oeil ; voyez ci-dessous que la différence se remarque également à l’oreille .
Calibre D à gauche -en durilium gris – et calibre H à droite -en laiton doré – . Ce dernier est d’évidence plus lent à l’œil mais , en montant le son de cette animation vidéo , vous constaterez que cela s’entend aussi très nettement à l’oreille .Calibre H de dos / côté clefs ; avant / après guerre les platines et rouages sont en laiton Calibre H de face / côté cadran ; avant /après guerre les platines et rouages sont en laiton
Ci-dessus , un calibre H de 1942 , aux platines et rouages en DURALUMIN qui remplaça le laiton durant toute la Seconde Guerre Mondiale . Cet alliage fut longtemps sujet à controverse auprès des horlogers affiliés . On remarque les trous de pivotement qui sont malgré tout en laiton .
Le MODIC est l’un des quatre premiers réveils « JAZ » de la CIMH avec le REPLIC , le CLASSIC et le CLUB . Initialement équipé du calibre 1D , il évolue dans les années 30 en acquérant le calibre H sans oublier quelques changements esthétiques . Vitre légèrement bombée . Les pieds qui se terminent par une boule des premiers modèles sont spécifiques au MODIC . Diamètre 9,5 cm , poids 420 gr .voir l’article que nous consacrons à ce MODIC à répétition de 1926 .
MODIC , gros réveil « modèle courant », mouvement mécanique , calibre D dit à l’époque « grand calibre réveil ». Référencé dans le tarif F129 de 1936 .
MODIC 113
Numéros 112 et 113 pour le modèle émail uni rouge, cadran blanc ou lumineux . Numéros 114 et 115 pour le modèle émail uni bleu, cadran blanc ou lumineux . Numéros 110 et 111 pour le modèle nickel , cadran blanc ou lumineux . Diamètre 9 cm . Le nom de MODIC sera réattribué en 1978 à un petit réveil .
Se voulant à la mode mais surtout accessible pour une somme modique comme l’indique les publicités de son lancement , son nom était tout trouvé . En 1937 , il est toujours dans la collection avec de nouvelles variantes qui sont présentées aux pages 16, 18 et 19 du catalogue . Le n°158 est équipé du calibre H et perd la bélière au profit d’un petit carénage autour du bouton d’arrêt de sonnerie : voir l’article consacré aux MODIC n°158 et 159 .
MODIC 104 photos courtoisie du collectionneur Marc Barat
Boîte pour MODIC à cadran « blanc » , c’est à dire non-lumineux . Format de la boîte 11 x 10 x 6,8 cm . Le tarif de 33 Francs , imprimé au tampon encreur dans l’espace prévu , permet de le dater de 1935 et de l’attribuer à un MODIC n°110 à boîtier nickelé et cadran non- lumineux .Le prix indiqué de 45 Francs pour MODIC à « cadran blanc » peut correspondre selon le tarif rose n°F97 de 1934 à un réveil non lumineux nickel ou en peinture émaillée unie . Le même MODIC à « cadran blanc » avec un prix de 42 Fr peut être un MODIC n°110 nickel ,d’après le tarif d’août 1936 ; les prix étaient donc en baisse par rapport à 1934 .
Le REPLIC est l’un des quatre premiers réveil « JAZ » de la CIMH avec le MODIC , le CLASSIC et le CLUB . En 1923 il s’appelle encore le JAZ petit modèle, le grand modèle étant le futur CLASSIC . On le trouve en deux versions, lumineuse réf. n°121 ou non lumineuse réf. n°120 . Le modèle à répétition apparaît vers 1929 , réf. 120 et 121 . Notons qu’à cette époque le REPLIC ne possède pas encore d’aiguille des secondes qui n’apparaît qu’en 1937 avec l’adoption du calibre H au détriment du calibre 1D des débuts . Il peut être doté au dos de deux cloches différentes , plate ou creuse. REPLIC , gros réveil « modèle courant », mouvement mécanique, « grand calibre réveil » , calibre 1D . Référencé n°139 dans le catalogue de 1937, page 18 pour la version avec aiguilles et chiffres lumineux , la version non lumineuse est référencée 138 . Nickelé, muni d’une aiguille de secondes comme l’on ne nommait pas encore trotteuse. Le REPLIC existe également en variante avec sonnerie à répétition , lumineux ou non , référencés n°141 et 140 . A noter la bélière surbaissée qui faisait partie du nouveau style des réveils Jaz en 1937 . Son nom fait allusion au premier modèle sorti des usines JAZ de Puteaux à partir de 1921 dont il est une réplique . Dans le type REPLIC de grande dimension , la cloche est creuse et présente en sa partie centrale un enfoncement où viennent le loger les clefs et les boutons , ce qui permet de suspendre le réveil contre une paroi plane . Diamètre 11 cm, poids 500 gr . Le REPLIC n° 136 à bélière surbaissée , mouvement dit » silencieux » , pas encore de trotteuse .
REPLIC 168 de 1937 , il est doté du calibre H , d’une trotteuse dite petite seconde à 6 heures , de pieds boules , d’aiguilles flèches et la bélière est supprimée au profit d’un motif émaillé bleu . Présents simultanément dans les collections depuis 1926: CLASSIC, REPLIC et MODIC , versions non lumineuses .Formats des boîtes Cette boîte – en assez piteux état- pour un Replic à Répétition et cadran blanc ( inscription au tampon encreur à peine lisible dans le cartouche rond ) ne peut être daté précisément en raison de l’absence de prix , qui est le seul repère possible puisque Jaz ne datait pas ses boîtes avant guerre .
Boîte pour REPLIC à cadran non lumineux dit blanc , le prix imposé de 39 Fr permet de dater cette boîte de 1934/35 . L’année suivante il aurait été proposé à 45 Francs comme l’indique le mini tarif ci-dessous . Boîte pour REPLIC à cadran lumineux , dont le prix de 42 Fr nous permet – comme pour la boîte plus haut – de l’attribuer à un REPLIC Nickel de 1934/35 .Sur le côté des boîtes sont reproduits d’un côté les cadrans dit blancs , c’est à dire non-lumineux De l’autre côté , ce sont un modèle lumineux que l’on retrouve . Format de ces boîtes 12,5 x 11,5 x 6,5 cm .Ce petit fascicule est aisé à dater puisque les prix correspondent à début 1936 ; l’inflation est si constante à l’époque que les prix augmentent chaque année ; en outre le dessin ne montre pas d’aiguille des secondes , dite trotteuse , qui n’apparaît qu’au troisième trimestre 1936 .
boîte pour REPLIC n°139 circa 1937 version lumineuse boîte pour REPLIC n°138 circa 1937 cadran blanc signifie non lumineux
Cette boîte est un peu déroutante puisqu’elle arbore sur ses côtés , étonnement vierges d’inscriptions et de décors par rapport aux modèles reproduits plus haut , un coup de tampon encreur avec les références pour un des derniers REPLIC , le n°171 , alors que la « dormeuse » du couvercle est le première version connue devenu obsolète dans la communication de Jaz à cet époque ; on notera en outre que l’étiquette est trop grande pour la boîte et qu’elle s’en trouve tronquée sur les bords ; autant d’élements montrant les « bricolages » auxquels Jaz a été contraint pendant la guerre .Boîte de REPLIC n° 138 nickel à cadran blanc Boîte de REPLIC à 27 Francs.
REPLIC 164 à bélière surbaissée, non-lumineux , à répétition de 1936
REPLIC 168 de 1937 silencieux, doté du calibre H , d’une trotteuse dite petite seconde à 6 heure , de pieds boules , d’aiguilles flèches et du fameux motif émaillé bleu à la place de la bélière.REPLIC 168 de 1937
APPLIC , horloge murale , mouvement mécanique , calibre 3G à clé en façade , d’une autonomie de 8 jours . Corps en Bakélite dite Jazolite couleur noyer , cadran blanc sous verre plat , lunette chromée ouvrante à droite pour le changement d’heure et le remontage , aiguilles buildings , petite fenêtre triangulaire de témoin de charge passant au rouge quand l’horloge doit être remontée . Présentée à la page 3 du tarif Août 1936 et à la page 11 du catalogue de 1937 , référencé n°8034 . Format 23 x 23 cm . Poids 1,160 kgCette APPLIC 1936/37 succède à l’APPLIC 1934/35 en forme de pyramide tronquée . Pendant la guerre , en raison des pénuries et des restrictions imposées par l’occupant , les pendules en bakélite ne sont plus produites . En 1942 , il n’y a plus que deux pendules en céramique disponibles qui sont à leur tour interdites si bien qu’en 1943 il n’y a plus aucune horloge murale en vente . Dès 1945 une horloge en bakélite réapparaît provisoirement , c’est l’APPLIC1945/48 qui conserve la silhouette de cette deuxième version de l’APPLIC mais troque son cadran blanc et sa lunette ronde vitrée contre un centre granité et une élégante garniture de chiffres chromés qui lui donne paradoxalement un aspect beaucoup plus Art Déco que le modèle d’avant guerre .Elle disparaît des tarifs 1946 et 1947 pour réapparaître de nouveau à la page 3 du tarif illustré de 1948 équipée du calibre 3G mais cette fois le cadran et les aiguilles sont de couleur ivoire pour contraster avec la bakélite laquelle peut être soit brune marbrée soit rouge marbrée , référencées 654-24 et 654-34 . En 1949 et 1950 seule cette version rouge subsiste aux catalogues faisant d’elle l’ultime pendule murale en bakélite produite par Jaz .
Petit présentoir publicitaire en métal chromé d’un diamètre de 7,5 cm .
Sa conception est simple , estampage en creux d’une fine feuille de métal dont le pied est seulement plié à angle droit . Poids 20 gr
Il apparaît à la page 2 du catalogue de 1937 qui suggère une présentation de vitrine.Jaz commandera au même fabricant une version aux mêmes dimensions intégrant le jaseur boréal , nouvel emblème de la marque depuis 1945 .
Entre 1919 et 1924 , la toute nouvelle C.I.M.H. a breveté trois calibres: le A , le B et le D. Cependant , ces calibres ne pouvaient servir qu’à équiper de gros modèles . En 1928 l’ingénieur Maurice Georges met au point calibre E , 30 heures d’autonomie à fonction réveil . Par sa petite dimension , il va permettre à la marque de se lancer dans la production de petits modèles . Après 1944 , lui succédera le calibre 2E aux caractéristiques presque identiques et dont la plupart des pièces pouvaient servir à la réparation du calibre E.
à gauche , le calibre E reproduit à la page 9 du catalogue de 1937 aux côtés des CUBIC , JANIC ou BATIC qu’il animait et à droite , en 1981 , dans « le Guide Jaz Gros Volume » destiné aux horlogers pour le service après vente , 37 ans après son abandon .
BATIC marteau sur cloche CUBIC marteau sur gong
Il existe deux types de marteau pour le calibre E soit en acier bleui à gauche du calibre , soit à droite sur tige avec battant venant frapper un gong sous forme d’un cercle non fermé . Le calibre E est monté dans les CUBIC , LUCIC , JANIC , VERDIC et BATIC .
Depuis sa création, JAZ n’a cessé d’innover en matière de technologie pour proposer des réveils et pendules adaptés au plus grand nombre . Le calibre D apparu en 1921 , fut sans nul doute le plus grand succès de la marque et sera employé dans la plus grande partie des modèles pendant une trentaine d’années . Comme sa nomenclature l’indique , le D n’est pas le premier calibre créé par Jaz . A partir de 1924 il équipe le CLASSIC , le premier réveil Jaz jusqu’alors doté du calibre B . Le calibre A n’était qu’un prototype jamais diffusé et remplacé par le B lors des premières commercialisations en 1921 . Le calibre C n’existe pas . Son successeur est le calibre U et ses dérivés en usages de 1955 à 1967 .La version 11D est doté de trois rouages supplémentaires – encadrés en rouge – pour arborer une trotteuse sur le TROTTIC .En 1951 , le calibre D sert à illustrer le chapitre réveil du célèbre Livre Jaune de l’Horlogerie , voir l’article que nous lui avons consacré .
Il fait partie de la catégories des gros calibres, 30 heures voire 45 heures d’après certains documents des années 30 . On le voit apparaître également sous la dénomination de calibre 1D ou de Grand Calibre Courant à ses débuts . Il est la base d’autres calibres adaptés selon le type de modèle à réaliser.
En observant la platine, on voit apparaître différents marquages. Le premier: « Mod.D » ou « cal.D ». Sur le marteau dit « battant » , la date de fabrication: trimestre et année (ex. 3 – 49) Pendant la guerre le laiton des platines et rouages est remplacé par des alliages dit » blancs » comme pour ce CARRIC de 1945 . Un exemplaire de calibre est le porte -bonheur de Jean-Luc Mélenchon , voir notre article .
Le calibre D est composé d’un peu plus de 50 pièces. Il a fait l’objet de nombreuses variantes :
3 D: répétition, sonnerie sur cloche ø 9,5 cm exemple TRIPLIC
10 D: sujet animé, sonnerie sur cloche ø 9,5 cm exemple BABIC 1946
11 D: trotteuse centrale, sonnerie sur cloche ø 9,5 cm exemple CROISIC
12 D: sans trotteuse, sonnerie sur cloche ø 13,5 cm exemple POTIC
13 D: avec trotteuse centrale, sonnerie sur cloche ø 13,5 cm exemple JAZIC
14 D: sujet animé, sonnerie sur cloche ø 13,5 cm exemple FABLIC
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