CLUB version non-lumineuse , calibre D daté d’Avril 1932 sur le marteau . CLUB , réveil , mouvement mécanique , calibre B la première année puis calibre D . Boîtier en métal émaillé rouge et doré ou noir et rouge , pieds boules dorés , sans bélière , arrêt de sonnerie au sommet , existe en version lumineuse ou non-lumineuse dite à cadran blanc , chiffres et aiguilles Breguet , cadran en carton imprimé et chemin de fer au pourtour , vitre en verre plat . Diamètre 11 cm .
Le CLUB est l’un des quatre premiers réveils « JAZ » de la CIMH , Compagnie Horlogère de Mécanique Horlogère , mentionnée en bas de cadran . Avec les REPLIC , CLASSIC , MODIC , NORMAL , ARTIST , PRESIDENT et BUREAU , le CLUB est un des rares Jaz dont le nom ne se termine pas en -IC . Il n’est plus en vente en 1936 .
La France Horlogère 1° Octobre 1927 , 26° année , n°19 , publication professionnelle bi-mensuelle , pleine page 38 x 27 cm Y compris notre exemplaire , nous ne connaissons à ce jour que trois autres CLUB , tous sans bélière et dans cette robe craquelée noir et rouge , alors que la France Horlogère de 1927 et le tarif de 1934 , seuls documents à notre disposition actuellement , mentionnent un décor émail et or que l’on retrouve sur les CUBIC craquelés .
Catalogue 1934/1935 page 2 extrait Dans ce catalogue 1934/1935 , le CLUB apparaît subitement sans ses pieds boules mais avec une bélière , il a gardé les aiguilles Breguet mais pas les chiffres , il est alors référencé n°142 et ses couleurs sont rouge et or craquelées .
Tarif Jaz circa 1934 extrait page 2 . Ce tarif illustré présente l’intérêt de faire apparaître une version à répétition , dotée d’un calibre 3D . Ephémère variété puisque le CLUB n’est plus au catalogue en 1936 . On constate qu’il est à peine plus cher que ses confrères disponibles en nickel , chrome ou émail uni , c’est à dire peint . Ce n’est donc pas cette petite différence de prix qui explique la difficulté à trouver des CLUB , d’autant que l’on trouve aisément ses contemporains , FONIC , ROMIC , GOTIC et CUBIC tous plus onéreux . Le CLUB ayant été doté des mêmes calibres B puis D que ses confrères , sa fiabilité n’est pas en cause pour expliquer son évidente rareté de nos jours alors qu’il a été disponible à la vente pendant onze ans , ce qui implique une forte diffusion : rappelons que Jaz vend 786.000 pièces en 1929 et atteint 10.000.0000 en 1943. Ce paradoxe ne peut donc s’expliquer que par sa seule différence , à savoir son revêtement en peinture craquelée , qui s’obtient par la différence de séchage entre les deux couleurs appliquées l’une derrière l’autre et l’incompatibilité entre leurs médiums , aqueux et cellulosique par exemple . L’état d’usure , dans lequel se trouvent les exemplaires connus , prouve que cette technique présente des défauts de durabilité ; en particulier dans la deuxième couche noire qui tient visiblement mal sur la primaire rouge . En résumé , les CLUB ne sont pas réellement rares puisqu’ils ont été produits à des dizaines de milliers d’exemplaires , en revanche leur mauvais état de conservation dissuadent leurs possesseurs de les mettre en vente , s’ils ne les ont pas jetés , d’autant que le craquelé peut apparaître comme un effet non voulu et être considéré comme un défaut d’aspect .
Bon de commande d’étiquettes de 1926 En 1926 l’offre de Jaz se limite à sept réveils : quatre ronds le REPLIC , le CLASSIC et le MODIC et le CLUB qui étaient disponibles en version non-lumineuse C.B. dite cadran blanc ou lumineuse C.L. dite cadran luxe et trois grands réveils en bois marqueté : les NORMAL , ARTIST et BUREAU . Aux origines de Jaz , cela impliquait des aiguilles et des chiffres très différents d’une version à l’autre ; ce n’est pas le cas du CLUB qui ne sera doté que d’aiguilles et chiffres Breguet , avant 1935 .




JANIC
JANIC
C’est de dos que la ressemblance avec son contemporain le
JANIC 1932
JANIC 1932 
Ce JANIC est doté lui aussi d’un cadran en carton gaufré mais à motif de cannage
JANIC 1938
JANIC 1938
Variante de cadran non-lumineux
Photos courtoisie de Serge Bennati . JANIC craquelé rouge , lumineux , de 1931 .
Jusqu’au tarif 1933 , le JANIC apparaît sans socle en bakélite et disponible en craquelé prune , rouge et bleu , comme le CUBIC à la même période .
Ces pieds en relief sont spécifiques à ces modèles sans socle : on ne les retrouve pas sr les autres JANIC .
Etrangement dans les publicités et les tarifs de 1933 , le JANIC est en vente sans son socle en Jazolite , socle qui est pourtant présent en 1932 et de retour après cette date . De ce fait son format s’en ressent et descend à 68 x 62 mm . 
Dos d’un MODIC 1938 en état parfait ; les très fines inscriptions que l’on aperçoit sont les dates de révision que les horlogers gravaient à la pointe sèche ; en général , ils les plaçaient en dessous à un endroit moins visible mais dans ce cas précis , l’entretien étant très régulier , il n’y a plus guère d’emplacements disponibles en dessous .
Pochette de réparation de 1938 , représentant un MODIC 158 .
ARTIST , grand réveil-pendulette borne , mouvement mécanique ,
Existait en version aiguilles et chiffres








voir l’article que nous consacrons à ce 










Petit prospectus non daté mais les prix correspondent à un tarif de 1936 , fragment d’un billet de loterie publicitaire .











Le prix indiqué de 45 Francs pour MODIC à « cadran blanc » peut correspondre selon le tarif rose n°F97 de 1934 à un réveil non lumineux nickel ou en peinture émaillée unie .
Le même MODIC à « cadran blanc » avec un prix de 42 Fr peut être un MODIC n°110 nickel ,d’après le tarif d’août 1936 ; les prix étaient donc en baisse par rapport à 1934 .
Le REPLIC n° 136 à bélière surbaissée , mouvement dit » silencieux » , pas encore de trotteuse . 
Formats des boîtes 

Cette boîte – en assez piteux état- pour un Replic à Répétition et cadran blanc ( inscription au tampon encreur à peine lisible dans le cartouche rond ) ne peut être daté précisément en raison de l’absence de prix , qui est le seul repère possible puisque Jaz ne datait pas ses boîtes avant guerre .
Boîte pour REPLIC à cadran lumineux , dont le prix de 42 Fr nous permet – comme pour la boîte plus haut – de l’attribuer à un REPLIC Nickel de 1934/35 .
Sur le côté des boîtes sont reproduits d’un côté les cadrans dit blancs , c’est à dire non-lumineux
De l’autre côté , ce sont un modèle lumineux que l’on retrouve . Format de ces boîtes 12,5 x 11,5 x 6,5 cm .
boîte pour REPLIC n°139 circa 1937 version
boîte pour REPLIC n°138 circa 1937 cadran blanc signifie
Cette boîte est un peu déroutante puisqu’elle arbore sur ses côtés , étonnement vierges d’inscriptions et de décors par rapport aux modèles reproduits plus haut , un coup de tampon encreur avec les références pour un des derniers REPLIC , le n°171 , alors que la « dormeuse » du couvercle est le première version connue devenu obsolète dans la communication de Jaz à cet époque ; on notera en outre que l’étiquette est trop grande pour la boîte et qu’elle s’en trouve tronquée sur les bords ; autant d’élements montrant les « bricolages » auxquels Jaz a été contraint pendant la guerre .
Boîte de REPLIC n° 138 nickel à cadran blanc 
Boîte de REPLIC à 27 Francs.




NORMAL non-lumineux
NORMAL lumineux








à gauche , le calibre E reproduit à la page 9 du catalogue de 1937 aux côtés des CUBIC , JANIC ou BATIC qu’il animait et à droite , en 1981 , dans « le Guide Jaz Gros Volume » destiné aux horlogers pour le service après vente , 37 ans après son abandon .
Depuis sa création, JAZ n’a cessé d’innover en matière de technologie pour proposer des réveils et pendules adaptés au plus grand nombre . Le calibre D apparu en 1921 , fut sans nul doute le plus grand succès de la marque et sera employé dans la plus grande partie des modèles pendant une trentaine d’années . Comme sa nomenclature l’indique , le D n’est pas le premier calibre créé par Jaz . A partir de 1924 il équipe le CLASSIC , le premier réveil Jaz jusqu’alors doté du
La version 11D est doté de trois rouages supplémentaires – encadrés en rouge – pour arborer une trotteuse sur le
En 1951 , le calibre D sert à illustrer le chapitre réveil du célèbre Livre Jaune de l’Horlogerie , voir 



Pendant la guerre le laiton des platines et rouages est remplacé par des alliages dit » blancs » comme pour ce
Le calibre D est composé d’un peu plus de 50 pièces. Il a fait l’objet de nombreuses variantes :
BUREAU , grand réveil-pendulette borne , mouvement mécanique , calibre B , daté 1928 sur le marteau . Largeur 28 cm , hauteur 16 cm , poids 1,270 kg . Corps en acajou , façade en marqueterie de bois exotiques sur fond de loupe d’orme .
S’agissant d’un travail fait main avec des matériaux naturels , aucun Jaz Bureau n’est tout à fait identique .
Document publicitaire , circa 1928 . On remarquera les aiguilles dorées différentes de nos modèles à aiguilles noires sans doute postérieures .Existait en version
Vue de dos : le couvercle arrière présente trois ouvertures ouvragées , obturées par un fin tissu , permettant au son de la sonnerie de sortir du corps en bois .L’arrêt de sonnerie est au sommet .
Ce couvercle arrière dissimule une cloche chromée très semblable à celle des réveils courants . Le calibre , à gauche , est protégé par une plaque qui présente le double avantage d’arrêter la poussière et contenir le bruit du mécanisme . Du fait de l’épaisseur du corps en bois et de l’emploi d’un cache arrière , les clés sont spécifiquement longues .
Le cadran est émaillé , particularité rare chez Jaz . A droite du calibre B émerge le marteau de la sonnerie , sur lequel la date de production est poinçonnée en creux .
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