PERLIC , grand réveil , gamme des Gros Jaz , mouvement mécanique , calibre 1D . Nouveauté du catalogue 1954 à la page 13 réf. 269-11 . Boîte en Polopaze ivoire , cadran métal à zone des heures lie de vin foncé , vitre en verre plat , arrêt de sonnerie au sommet , sans trotteuse contrairement à son cousin le CROISIC , aiguilles et points lumineux . Format 20 x 17 cm , poids 940 gr . Le PERLIC est la version du CROISIC – à l’arrière plan -en pollopas de couleur perle qui est à l’origine de son nom ; le PERLIC n’est disponible qu’en 1954 . La dénomination PERLIC sera réattribuée en 1968 .
GALLIC , grand réveil , gamme des Pendulites , mouvement mécanique , calibre 1D. Référencé 254-10 pour la version Nl et 254-11 pour la version Lx dans le catalogue de 1942 . Boîtier en Jazolite brun persan avec motifs gravés en plexiglas , cadran métal bleuté . Format 225 x 140 mm, poids 660 gr .La GALLIC ,ici en version non-lumineuse ,avait précédemment été ornée de pâtes de verre, nommées « camées opales » par Jaz, représentant des danseuses grecques . Poids de cette version 815 gr, référencée 480 pour la version NL et 481 pour la version lumineuse., apparue pour la première fois au catalogue et au tarif F192 de Janvier 1940 Il existe deux variantes de ces pâtes de verre qui peuvent être opalescentes ou translucidesLes danseuses reproduites sur les pâtes de verre sont clairement inspirées , dans leurs drapés et leurs poses , par Isadora DUNCAN , danseuse mondialement célèbre , tragiquement décédée en 1927 .L’origine de son nom est évidemment à trouver dans GALLICINIUM , le chant du coq en latin et ses métonymies aube et réveil , comme le rappelle ce petit film diffusé dans les écoles par Jaz à la même période que la sortie du GALLIC .
Il en existe une variante en bakélite noire , version non-lumineuseExiste également en version lumineuse
ARTIST , grand réveil-pendulette borne , mouvement mécanique , calibre 1D . Circa 1924/28 . Corps en acajou plaqué et frise en marqueterie , lunette en laiton , aiguilles scoties , vitre en verre plat , cadran émaillé ø 55 mm . Format 17 x 16 cm , poids 865 gr .Existait en version aiguilles et chiffres lumineux ou non lumineuse , comme le modèle ci-dessus .
Au début des années 20 , l’usage de baptiser ses productions d’un nom de deux syllabes finissant en -IC n’est pas encore fixée par Jaz qui appelle ces premières pendulettes ARTIST , NORMAL et BUREAU . Ces trois pendulettes sont encore présentes au tarif de 1933 . Ce décor artistique est à l’origine de son nom .
Du fait de l’épaisseur du corps en bois et de l’emploi d’un cache arrière , les clés sont spécifiques et longues .
Le MODIC est l’un des quatre premiers réveils « JAZ » de la CIMH avec le REPLIC , le CLASSIC et le CLUB . Initialement équipé du calibre 1D , il évolue dans les années 30 en acquérant le calibre H sans oublier quelques changements esthétiques . Vitre légèrement bombée . Les pieds qui se terminent par une boule des premiers modèles sont spécifiques au MODIC . Diamètre 9,5 cm , poids 420 gr .voir l’article que nous consacrons à ce MODIC à répétition de 1926 .
MODIC , gros réveil « modèle courant », mouvement mécanique , calibre D dit à l’époque « grand calibre réveil ». Référencé dans le tarif F129 de 1936 .
MODIC 113
Numéros 112 et 113 pour le modèle émail uni rouge, cadran blanc ou lumineux . Numéros 114 et 115 pour le modèle émail uni bleu, cadran blanc ou lumineux . Numéros 110 et 111 pour le modèle nickel , cadran blanc ou lumineux . Diamètre 9 cm . Le nom de MODIC sera réattribué en 1978 à un petit réveil .
Se voulant à la mode mais surtout accessible pour une somme modique comme l’indique les publicités de son lancement , son nom était tout trouvé . En 1937 , il est toujours dans la collection avec de nouvelles variantes qui sont présentées aux pages 16, 18 et 19 du catalogue . Le n°158 est équipé du calibre H et perd la bélière au profit d’un petit carénage autour du bouton d’arrêt de sonnerie : voir l’article consacré aux MODIC n°158 et 159 .
MODIC 104 photos courtoisie du collectionneur Marc Barat
Boîte pour MODIC à cadran « blanc » , c’est à dire non-lumineux . Format de la boîte 11 x 10 x 6,8 cm . Le tarif de 33 Francs , imprimé au tampon encreur dans l’espace prévu , permet de le dater de 1935 et de l’attribuer à un MODIC n°110 à boîtier nickelé et cadran non- lumineux .Le prix indiqué de 45 Francs pour MODIC à « cadran blanc » peut correspondre selon le tarif rose n°F97 de 1934 à un réveil non lumineux nickel ou en peinture émaillée unie . Le même MODIC à « cadran blanc » avec un prix de 42 Fr peut être un MODIC n°110 nickel ,d’après le tarif d’août 1936 ; les prix étaient donc en baisse par rapport à 1934 .
Le REPLIC est l’un des quatre premiers réveil « JAZ » de la CIMH avec le MODIC , le CLASSIC et le CLUB . En 1923 il s’appelle encore le JAZ petit modèle, le grand modèle étant le futur CLASSIC . On le trouve en deux versions, lumineuse réf. n°121 ou non lumineuse réf. n°120 . Le modèle à répétition apparaît vers 1929 , réf. 120 et 121 . Notons qu’à cette époque le REPLIC ne possède pas encore d’aiguille des secondes qui n’apparaît qu’en 1937 avec l’adoption du calibre H au détriment du calibre 1D des débuts . Il peut être doté au dos de deux cloches différentes , plate ou creuse. REPLIC , gros réveil « modèle courant », mouvement mécanique, « grand calibre réveil » , calibre 1D . Référencé n°139 dans le catalogue de 1937, page 18 pour la version avec aiguilles et chiffres lumineux , la version non lumineuse est référencée 138 . Nickelé, muni d’une aiguille de secondes comme l’on ne nommait pas encore trotteuse. Le REPLIC existe également en variante avec sonnerie à répétition , lumineux ou non , référencés n°141 et 140 . A noter la bélière surbaissée qui faisait partie du nouveau style des réveils Jaz en 1937 . Son nom fait allusion au premier modèle sorti des usines JAZ de Puteaux à partir de 1921 dont il est une réplique . Dans le type REPLIC de grande dimension , la cloche est creuse et présente en sa partie centrale un enfoncement où viennent le loger les clefs et les boutons , ce qui permet de suspendre le réveil contre une paroi plane . Diamètre 11 cm, poids 500 gr . Le REPLIC n° 136 à bélière surbaissée , mouvement dit » silencieux » , pas encore de trotteuse .
REPLIC 168 de 1937 , il est doté du calibre H , d’une trotteuse dite petite seconde à 6 heures , de pieds boules , d’aiguilles flèches et la bélière est supprimée au profit d’un motif émaillé bleu . Présents simultanément dans les collections depuis 1926: CLASSIC, REPLIC et MODIC , versions non lumineuses .Formats des boîtes Cette boîte – en assez piteux état- pour un Replic à Répétition et cadran blanc ( inscription au tampon encreur à peine lisible dans le cartouche rond ) ne peut être daté précisément en raison de l’absence de prix , qui est le seul repère possible puisque Jaz ne datait pas ses boîtes avant guerre .
Boîte pour REPLIC à cadran non lumineux dit blanc , le prix imposé de 39 Fr permet de dater cette boîte de 1934/35 . L’année suivante il aurait été proposé à 45 Francs comme l’indique le mini tarif ci-dessous . Boîte pour REPLIC à cadran lumineux , dont le prix de 42 Fr nous permet – comme pour la boîte plus haut – de l’attribuer à un REPLIC Nickel de 1934/35 .Sur le côté des boîtes sont reproduits d’un côté les cadrans dit blancs , c’est à dire non-lumineux De l’autre côté , ce sont un modèle lumineux que l’on retrouve . Format de ces boîtes 12,5 x 11,5 x 6,5 cm .Ce petit fascicule est aisé à dater puisque les prix correspondent à début 1936 ; l’inflation est si constante à l’époque que les prix augmentent chaque année ; en outre le dessin ne montre pas d’aiguille des secondes , dite trotteuse , qui n’apparaît qu’au troisième trimestre 1936 .
boîte pour REPLIC n°139 circa 1937 version lumineuse boîte pour REPLIC n°138 circa 1937 cadran blanc signifie non lumineux
Cette boîte est un peu déroutante puisqu’elle arbore sur ses côtés , étonnement vierges d’inscriptions et de décors par rapport aux modèles reproduits plus haut , un coup de tampon encreur avec les références pour un des derniers REPLIC , le n°171 , alors que la « dormeuse » du couvercle est le première version connue devenu obsolète dans la communication de Jaz à cet époque ; on notera en outre que l’étiquette est trop grande pour la boîte et qu’elle s’en trouve tronquée sur les bords ; autant d’élements montrant les « bricolages » auxquels Jaz a été contraint pendant la guerre .Boîte de REPLIC n° 138 nickel à cadran blanc Boîte de REPLIC à 27 Francs.
REPLIC 164 à bélière surbaissée, non-lumineux , à répétition de 1936
REPLIC 168 de 1937 silencieux, doté du calibre H , d’une trotteuse dite petite seconde à 6 heure , de pieds boules , d’aiguilles flèches et du fameux motif émaillé bleu à la place de la bélière.REPLIC 168 de 1937
NORMAL , grand réveil-pendulette borne , mouvement mécanique , calibre 1D . Circa 1928 . Corps en acajou plaqué et frise en marqueterie , lunette en laiton , vitre en verre plat . Format 19 x 14 cm . Diamètre cadran 7,5 cm , poids 650 gr environ . Existait en version aiguilles et chiffres lumineux ou non lumineuse .NORMAL lumineux
En 1928 , l’usage de baptiser ses productions d’un nom de deux syllabes finissant en -IC n’est pas encore fixée par Jaz qui appelle ces premières pendulettes ARTIST , NORMAL et BUREAU . Ces trois pendulettes sont encore présentes au tarif de 1933 .
sur ce modèle le bouton d’arrêt de sonnerie n’est pas conformeen remontant la lunette il faut l’aligner avec l’arrêt de sonnerie et le passage en bas de la tige cette tige traverse la base du bois et la lunette pour se visser sur le mouvement
Depuis sa création, JAZ n’a cessé d’innover en matière de technologie pour proposer des réveils et pendules adaptés au plus grand nombre . Le calibre D apparu en 1921 , fut sans nul doute le plus grand succès de la marque et sera employé dans la plus grande partie des modèles pendant une trentaine d’années . Comme sa nomenclature l’indique , le D n’est pas le premier calibre créé par Jaz . A partir de 1924 il équipe le CLASSIC , le premier réveil Jaz jusqu’alors doté du calibre B . Le calibre A n’était qu’un prototype jamais diffusé et remplacé par le B lors des premières commercialisations en 1921 . Le calibre C n’existe pas . Son successeur est le calibre U et ses dérivés en usages de 1955 à 1967 .La version 11D est doté de trois rouages supplémentaires – encadrés en rouge – pour arborer une trotteuse sur le TROTTIC .En 1951 , le calibre D sert à illustrer le chapitre réveil du célèbre Livre Jaune de l’Horlogerie , voir l’article que nous lui avons consacré .
Il fait partie de la catégories des gros calibres, 30 heures voire 45 heures d’après certains documents des années 30 . On le voit apparaître également sous la dénomination de calibre 1D ou de Grand Calibre Courant à ses débuts . Il est la base d’autres calibres adaptés selon le type de modèle à réaliser.
En observant la platine, on voit apparaître différents marquages. Le premier: « Mod.D » ou « cal.D ». Sur le marteau dit « battant » , la date de fabrication: trimestre et année (ex. 3 – 49) Pendant la guerre le laiton des platines et rouages est remplacé par des alliages dit » blancs » comme pour ce CARRIC de 1945 . Un exemplaire de calibre est le porte -bonheur de Jean-Luc Mélenchon , voir notre article .
Le calibre D est composé d’un peu plus de 50 pièces. Il a fait l’objet de nombreuses variantes :
3 D: répétition, sonnerie sur cloche ø 9,5 cm exemple TRIPLIC
10 D: sujet animé, sonnerie sur cloche ø 9,5 cm exemple BABIC 1946
11 D: trotteuse centrale, sonnerie sur cloche ø 9,5 cm exemple CROISIC
12 D: sans trotteuse, sonnerie sur cloche ø 13,5 cm exemple POTIC
13 D: avec trotteuse centrale, sonnerie sur cloche ø 13,5 cm exemple JAZIC
14 D: sujet animé, sonnerie sur cloche ø 13,5 cm exemple FABLIC
SULLIC 151-66 jaune paille /ivoire SULLIC , gros réveil , mouvement mécanique , calibre 1D . Apparu dans la brochure tarifaire FH46 d’octobre 1946 . Boîte et cloche métal vernie bleu Latour avec bélière , lunette nickelée , cadran blanc . Référencé 151-36 en non-lumineux ou référencé 151-37 avec aiguilles et points lumineux . Diamètre 9,5 cm , 230 gr . Ce premier modèle bleu Latour , à cadran blanc , disparaît en 1947 mais le SULLIC revient à la vente dans la brochure tarifaire FB48 de novembre 1948 , remplacé par le modèle ci-dessus de couleur jaune paille/ivoire dont le cadran devient beige , disponible en non-lumineux réf.151-66 ou lumineux réf.151-67 . En 1950 , ces précédentes références se changent en 151-98 et 151-99 , sans raisons apparentes , et ils sont encore en vente en Octobre 1951 .
extrait catalogue export destiné à la Belgique , 1950. On retrouve les deux couleurs disponibles en France , le bleu Latour et le jaune paille / ivoire mais aussi des verts et bordeaux qui n’étaient pas distribués dans l’hexagone . ATTENTION le poids indiqué est fautif, c’est 230 gr, pas 430 gr , évidemment.Exemplaire de SULLIC 151-99 appartenant au collectionneur Marc Barat ; cette couleur ivoire est spécifique à la Belgique pour le SULLIC Les pieds correspondent au catalogue belge ; En revanche le cadran a viré de couleur , sans doute par un apport excessif d’huile de lubrification .
Les SULLIC ne se différencient des CORIC , KINIC et MONDIC que par la couleur du boitier mais surtout la lunette qui n’est pas peinte de la couleur du boîtier mais est en métal nickelé
Boîte de SULLIC 151-67 jaune paille lumineux ; pas de date indiquée au tampon encreur contrairement à l’usage mais ce modèle spécifique n’est disponible qu’en 1948/1949 .
Boîte de SULLIC 151-36 bleu Latour : là encore , pas de date mais ce ne peut être de toutes façons que 1946 et 1947 .Il s’agit du réemploi d’une boîte « à la dormeuse » d’avant guerre , le jaseur boréal apparu en 1942/43 n’est d’ailleurs pas présent sur le réveil reproduit sur le côté . Ceci explique sans doute l’emplacement inhabituel choisi pour l’inscription de la référence qui se portait d’ordinaire sur le fond de la boîte et non sur le côté .
LORRIC n°462 daté 8.37 sur le marteau LORRIC , grand réveil , gamme des Pendulites , mouvement mécanique , calibre 1D et calibre 3D répétition . Nouveauté du catalogue de l’été 1937 à la page 13 . Boîtier tout en Jazolite , lunette chromée , arrêt de sonnerie au sommet , cadran blanc avec les 4 chiffres 12/3/6/9 sur cartouches verts .Variante de couleur référencée n°460 pour le noyer frisé deux tons et n°462 pour le thuya ci-dessus . Format 22,5 x 14 cm , poids 680 gr .Au dos , on reconnaît aisément la cloche en creux typique du premier réveil Jaz , le CLASSIC de 1921 . Rien de plus normal puisque les grands Pendulites d’avant guerre , comme les PERSIC , LORRIC et LOTIC , sont des réveils de base dont Jaz a judicieusement remplacé les boîtiers ronds en métal par des cages en bakélite de style Art Déco
Comme le démontrent cette publicité de 1937 ainsi que les illustrations des catalogues 1937 et 1942 , il semble que les boîtiers en Jazolite des LORRIC aient toujours été agrémentés de rehauts de peinture blanche . En 1937 même la partie centrale des cartouches paraît avoir été peinte . LORRIC noyer frisé 1940 (devant) et 1941 (derrière) Ces deux LORRIC achetés récemment neufs de stock avec leurs boîtes d’origine , arborent eux aussi ces rehauts plus ou moins étendus , gagnant même la lunette en 1941 qui était encore chromée en 1940 . Toutefois il fort rare d’en trouver dans cet état remarquable puisque la plupart des LORRIC que trouvons sur le marché n’ont plus ces bandes blanches qui n’adhéraient pas bien sur ce support , même si l’on trouve parfois encore dans les angles des traces de cet ancien décor .
Les LORRIC et les autres grands Pendulites vont donc suivre naturellement l’évolution mécanique des réveils ronds avec la dotation en 1943 du calibre 3D à répétition de sonnerie issue du REPLIC . Dans ce cas , ils sont dotés d’une tirette au dos permettant d’obtenir une sonnerie continue ou qui s’interrompt et se répète . Le REPLIC étant plus petit que le CLASSIC , le boîtier en bakélite est légèrement diminué de 5 mm pour passer à 22 x 13,5 cm . Le cadran , qui était en papier , est désormais en métal « soleillé » ; il subit au passage une modification esthétique avec la suppression des cartouches et se voit ajouter la mention « Répétition » ; dans ce cas précis elle est manquante , probablement en raison des pénuries de guerre : le marteau est daté en creux de 1941 . Evidemment les références changent , elles aussi : 243-10 pour le lumineux et 243- 11 pour le non lumineux .LORRIC 1940 dans sa boîte d’origineFacture du 5 Mai 1941 à Monsieur Albert horloger , bijoutier à Epinal ( actuel bijouterie Zimmerman ) . Papier filigrané The Royal Whitest Paper 27 x21 cm à en tête de la CIMH , la Compagnie Industrielle de Mécanique Horlogère étant la première raison sociale de Jaz . Le commerçant achète douze LORRIC , lot moitié lumineux moitié non lumineux , à 118 Fr pour les premiers et 105 Fr pour les autres qu’il devra revendre à 178 Fr et 158 Fr car les prix ne sont pas conseillés mais imposés : ils étaient les mêmes sur tout le territoire français .
FONIC , réveil , gamme des Pendulites , mouvement mécanique , calibre 1D , 30 heures d’autonomie . Corps tout en Jazolite , aiguilles « buildings » , cadran en carton , partie centrale argentée , aiguilles chiffres et index lumineux . Format 12 x 12 cm , poids 540 gr . Au tarif F97 de 1933 le FONIC est proposé en trois couleurs : ronce de Thuya , marbré rouge-rubis ou marbré vert jade . En 1936 le FONIC n’est plus disponible qu’en rouge sous le numéro 403 ou en imitation thuya numéroté 407 . Le FONIC apparaît encore dans le catalogue 1937 à la page 12 , référencé 409 , en Jazolite écaille ton sur ton , seule couleur désormais disponible . Le cadran est devenu plus Cubiste/ Constructiviste dans l’air du temps et sa forme s’est complexifiée par l’apport de deux contreforts collatéraux supplémentaires pour augmenter son aspect de building Art Déco avec , en rappel de cette silhouette , celle des aiguilles .
Il n’est plus au catalogue en 1938 toutefois le marteau de l’exemplaire ci dessus est daté 2-38 .
Difficile de ne pas voir une analogie avec les deux pavillons qui se font face , érigés par les deux hégémonies montantes , au Trocadéro pour l’Exposition Universelle pour cette même année 1937 .Ces contreforts sont boulonnés sur les côtés du premier modèle du FONIC , ce qui a évité de refaire une coûteuse matrice pour mouler la bakélite ;La zone des heures , du cadran en carton , est argentée . Lunette chromée , fine vitre plate et réserve en aluminium Avant guerre les Jaz étaient vendus dans des boîtes spécifiques à chaque modèle , illustrées d’un superbe décor ( voir l’article relatif dans la catégorie : boîtes Jaz )
on notera les différences de cadran
En 1989 fait l’objet d’une réinterprétation qui se voulait être une réédition , voyez notre article sur le modèle anniversaire des 70 ans de Jaz
horloge modèle GREGORY par HAMMOND ( Chicago) à dateur et trotteuse
fortement inspirée de la FONIC la GREGORY horloge emblématique de la marque HAMMOND ( Chicago) à dateur et trotteuse sur secteur
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.