BOTIC , horloge murale de la gamme Jaz Quartz , mouvement à quartz , pile LR6 , calibre MAK . Nouveauté du catalogue de 1982/1983 à la page 16 , référencée 7150-10 . Boîtier laiton , cadran blanc à décor de voilier, trotteuse centrale , aiguilles poire et feuille noires , chiffres romains , sans bélière , chemin de fer à l’extérieur de la zone des chiffres , diamètre 22,8 cm . Elle n’est plus disponible en 1984 . Son nom de BOTIC lui vient de boat = bateau en anglais . La période 1982/1983 est assez troublée pour Jaz avec pour conséquences , entre autres , des flottements et des changements dans les catalogues et mêmes les productions . De fait , il existe un catalogue 1982 , mais aussi un catalogue 1982/1983 et enfin un catalogue 1983 , ce dernier étant très pauvre d’aspect et imprimé en bleu , avec des illustrations à la place des habituelles photographies en couleur . Ainsi cette BOTIC est présente au catalogue 1982/1983 en couleur et au catalogue 1983 imprimé en bleu , avec quelques différences d’aspect comme la présence d’un chemin de fer au cadran du modèle de 1982 que l’on ne voit pas en 1983 , de même on ignore si elle possède une trotteuse étant donné la mauvaise qualité de l’illustration . Retour à la normale au catalogue 1984 . Au catalogue 1985, pour sa dernière apparition, la BOTIC ne change pas exceptée sa référence qui devient 6208. Plus étrange ,une horloge avait été nommée également BOTIC au catalogue 1982 à la page 21 , très différente d’aspect avec une bélière et pas de décor de bateau
CORONET , horloge murale à Quartz , par Jaz Paris France , comme indiqué en haut et en bas de l’index du 6 . Elle est fort similaire à la NANRIC de Jaz qui n’apparaît qu’en 1980 .Corps en plastique brun ,vitre en plexiglas , aiguilles noires fines , trotteuse centrale à talon rectangulaire , cadran doré , chiffres en fort relief , format 22,5 x 22,5 cm .Cette vue de dos nous montre la fenêtre , ici obturée , qui permet d’afficher un dateur à date et jour . Effectivement , son modèle d’origine est la RANDIC à dateur , laquelle apparaît elle aussi en 1979 . Cette CORONET et la NANRIC sont en fait des versions sans dateur de la RANDIC . La CORONET est donc un hybride des deux JAZ , reprenant le cadran doré de la RANDIC , mais n’ayant pas de dateur comme la NANRIC .
à gauche la RANDIC à dateur et à droite la NANRIC sans dateur .Elle est bien dotée du même calibre MK que sa cousine française .Catalogue n°12 ARGOS de 1979 printemps /été , page 217 . Le numéro 11 correspond à cette horloge estampillée Coronet sans que ne soit précisé qu’il s’agisse d’une production par Jaz ou même plus simplement son origine française . Pas plus que pour la n°14 , estampillée Smith’s Timecal , qui est pourtant , elle aussi , une production Jaz comme cela est indiqué au bas de son cadran qui est typique de la marque au jaseur boréal . Contrairement à la CORONET , cette horloge n’a pas d’équivalent chez Jaz . Apparaît aussi , en 10 , une horloge à balancier par ACCTIM dont nous avons déjà décrit les productions par Jaz .
Couverture du catalogue ARGOS de 1979 printemps /été et la version blanche de la CORONET , qui n’a pas été distribuée sous l’estampille Jaz sur le continent . Elle aussi , est signée Jaz Paris et France en bas de cadran , autour de l’index du VI . Pour autant , elle n’apparaît pas dans les catalogues ARGOS , où la version brun/doré sera maintenue jusqu’en 1982 .
Catalogue 1979 automne/hiver et catalogue 1980 Catalogue 1981 et catalogue 1982 : étrangement elle retrouve son identité française avec la disparition de la petite couronne au profit du jaseur boréal ; mais il faut attendre 1982 pour que Jaz soit crédité dans le descriptif des catalogues ARGOS .
Argos , est une institution outre manche depuis 1972 , que l’on pourrait définir comme un mélange de Manufrance et de Prisunic , puisque l’entreprise vend essentiellement par catalogue mais dispose d’un réseau de 883 magasins de détails . Au Royaume-Uni et en Irlande , Argos Ltd touche 29 millions de clients par an et près d’un milliard de visiteurs en ligne annuel , maintenant que l’entreprise , qui a même sa chaîne de télé , est aussi sur internet .
Nous n’avons trouvé que très peu d’autres CORONET , exceptées des horloges à poser dotés de mouvement à quartz japonais ou allemand , avec toujours la petite couronne au dessus du nom puisque Coronet en anglais signifie diadème .
Nous savons que CORONET a été une des marques exploitées en Angleterre par la compagnie américaine Burwood Products Co , bien connues pour ses horloges pour le moins « spectaculaires » , souvent diffusées sous sa marque Arabesque .
Sa spécialité était de proposer un décor , en résine , coordonné avec ses horloges qui faisaient déjà un mètre de large minimum ; l’ensemble pouvant vous prendre tout un mur … à l’américaine .
Horloge murale , gamme Jaz Electrico , référencée 5007 au catalogo espagnol 1981 /1982 à la page 4 mais non reproduite , calibre TM, à pile LR 14 zone des heures noire , en Formica façon bois , trotteuse centrale rouge , aiguilles blanches , vitre en verre bombé , lunette en métal chromé . à noter que le calibre TM n’est plus exploité en France par Jaz à partir de 1981 , il continue donc à doter les murales espagnoles en 1981 /1982 .
Ce catalogue 1981/1982 n’est pas la version en langue espagnole du catalogue Jaz français de 1981 ou 1982 ; En France il y a une édition par année destinée uniquement aux professionnels revendeurs ; Il s’agit d’une publication tout à fait originale et spécifique au marché espagnol qui présentait la particularité d’avoir une usine Jaz sur son territoire . Les réveils français ont des dénominations se terminant en -IC ; à part quelques exceptions pour des modèles prestigieux vendus en Italie et Belgique , les jaz étrangers n’ont pas de noms , que des références .page 1 : Etrangement ce catalogue commence par les horloges murales , c’est exactement l’inverse en France ; la 1021C ressemble fort à une CALIC , en plus petite de 6 cm ; la référence 1006 est spécifique à l’Espagne page 2 ; la 273 à dateur est une variante de la PRATIC que Jaz a vendue à Bulova et vendue en Allemagne sous la référence 208 avec d’autres couleurs ; la 207 en est la version sans dateur , non distribuée en France ; 2136 cette horloge n’a jamais été vendue en France, pas plus que la 2001 .page 3 ; sur cette page les assiettes et les références 2011 et 2703 sont endémiques , les autres sont des horloges identiques aux exemplaires français où présentant des toutes petites variantes par rapport à eux . page 4 ; En revanche sur cette page tout est réservé au marché espagnol . page 5 ; même constat sur cette page qui ne présente que des horloges espagnoles .page 6 ; là encore tout est strictement espagnol ;page 7 : aucune de ces horloges n’a été distribuée en France ;page 8 : on constate qu’aucune de ces horloges n’est disponible en France à l’époque , esthétiquement sans regrets .page 9 : encore une fois toutes ces horloges sont uniquement « espagnoles ».page 10 : pas de versions françaises sur cette page 10 ; page 11 : pas d’exemplaires distribués en France sur cette page 11 ; page 12 : il est de même pour cette page toute espagnole .page 13 : si toutes ces pièces sont réservées aux ventes en Espagne , pour une fois on le regrette pour ces radios réveils assez élégants ; page 14 : malgré d’apparentes similitudes aucun de ces réveils ne verra le sol français ; despertadores = réveils en français ; ces lots de six réveils sont effectivement réservés aux horlogers espagnols . Rappelons que les catalogues Jaz , français ou espagnols , ne sont pas destinés à la clientèle particulière ;page 15 : présentés en haut de page par lots de seize réveils , ils sont détaillés en dessous permettant de nous assurer qu’aucun d’entre eux n’a été vendus en France ; page 20 : en revanche sur cette page , tout avait été précédemment disponible en France à part le 169 variante du POPIC de 1976 ; 1349 CLANIC ; 1397 SCINTIC ; 1317 CORSIC , 1346 DACRIC disparu en France en 1976 ; 165 LOPSIC ; 1331 VERTIC ; 1321 retour du CLODIC sept ans après sa suppression en France avec un cadran blanc ; 1320 DOCLIC qui avait été arrêté en France en 1978 .page 21 : 1370 DARCIC , 1338 CARDIC , 1323 NICLIC ; ;
Vic , belle adolescente de 16 ans qui rêve de rencontrer l’amour, en fait voir de toutes les couleurs à ses parents , interprétés par Brigitte Fossey et Claude Brasseur , comme dans la Boum 1 qui avait fait accéder à la célébrité Sophie Marceau , leur fille à l’écran .
Très pris par leur travail , les parents de la jeune fille ont besoin de se retrouver. On voit notamment Claude Brasseur dormir dans le laboratoire où il travaille pour surveiller ses recherches , se servant d’un FURIC qui lui indique l’heure de surveiller ses préparations.
Comme Bulova ou Metamec , la célèbre marque américaine Seth Thomas fait appel à Jaz pour ses calibres de murales à dateur , dotées de calibre FC ou calibre JK . Dans cet article nous montrons quelques horloges murales à dateur qui sont dotés de ces calibres, Seth Thomas ayant, de 1978 à 1985, fait appel exclusivement à la marque au jaseur boréal pour ce type d’horloges. Nous mettrons en évidence quelques points communs entre les deux marques concernant les dénominations et feront un petit résumé de l’histoire de cette marque américaine que vous ne connaissez probablement peu, même si nous avons tous en mémoire une de ses horloges publiques, celle de Grand Station Terminal à New York : une des plus célèbres au monde et officiellement une des plus chères.
L’HORLOGE DE GRAND STATION TERMINAL ( NEW -YORK)
Big Ben dans Peter Pan
Vous fréquentez probablement notre rubrique Jaz à l’Écran qui progressivement inventorie les apparitions des Jaz au cinéma et à la télévision; Jaz ne produisant que de l’horlogerie domestique, il ne s’agit forcément que de vues d’intérieurs et ne saurait donc rivaliser avec les horloges publiques comme Big Ben, symbole de la ville de Londres, qui par métonymie donnait populairement son nom à la tour qui l’abrite; Nous employons à dessein l’imparfait puisque la tour a été officiellement rebaptisée, à l’occasion du jubilé de diamant d’Élisabeth II en 2012, en Tour Elisabeth qui restera pour le monde entier Big Ben – Clock Tower sa précédente dénomination officielle n’avait guère plus de succès – bien qu’étonnement la visite intérieure soit depuis toujours exclusivement réservée aux habitants de Grande Bretagne. Elle pointe donc sa silhouette dans des centaines de films et souvent sa sonnerie, universellement connue, retentit.
GRAND STATION TERMINAL NEW YORK
Sa seule vraie concurrente est l’horloge de Grand Station Terminal à New York qui est bien plus que la gare mythique de New York. Par son histoire, par ses dimensions, par les œuvres qu’elle abrite et par les espaces commerciaux qui s’y sont installés, elle est tout simplement considérée comme la plus grande gare du monde ( devant la Gare du Nord cocorico!! , puis Tokyo, Berlin, Nagoya, etc ). Concurrencée par l’avion, délabré et « squatté » par des « dealers », Grand Central faillit disparaître dans les années 1970; c’est le soutien de l’ancienne Première dame Jacqueline Kennedy-Onassis qui lui permet toutefois d’échapper à la destruction et d’être rénovée puis reconvertie en gare desservant les banlieues.
les constellations du plafond
Durant les années 1990, la gare a été entièrement rénovée, travaux qui ont permis l’étonnante redécouverte du plafond du hall principal, orné d’un ciel étoilé parsemé de constellations, œuvre du peintre français Paul-César Helleu, qui était caché sous une couche de saleté et de suie.
Cette horloge à quatre faces de 1913, est le joyau de Grand Central, le symbole du hall principal, l’emblématique point de rendez-vous des new-yorkais : meet me under the clock (rendez-vous sous l’horloge). Dans ce kiosque, on répond à plus de mille questions par jour. L’horloge, comme toutes les autres de la gare, est réglée sur l’horloge atomique de l’observatoire naval des États-Unis à Bethesda dans le Maryland. Elle est précise à une seconde près par 20 milliards d’années. Cette célèbre horloge en opale située au-dessus du kiosque d’information a été estimée à 20 millions de dollars puisqu’aux USA on valorise, même ce qui inestimable et pas disponible à la vente, par un prix qui d’ailleurs varie, du simple au double, suivant les livres et les guides locaux, en raison des rares grandes plaques d’opale qui n’arborent pas l’estampille de son créateur Seth Thomas. Sauf qu’il s’agit d’une légende urbaine, encore répandue par Wikipédia : il s’agit plus prosaïquement de plaques de verre opalescent ou opalines, d’où la confusion probablement volontaire. Le corps en laiton a été conçu par Henry Edward Bedford, sculpteur, peintre et dirigeant de la Self Winding Clock Company qui a construit l’horloge avec l’aide de la Seth Thomas Clock Company, qui s’est chargé des mouvements. Triste ironie du sort Bedford est subitement mort le 29 octobre 1932 lors d’un trajet en train du Maine à New York.
Elle apparaît dans au moins dix huit films importants et des centaines de téléfilms, des dessins animés et même de nos jours dans des jeux vidéos dont voici les principaux : en 1959 le personnage de Cary Grant s’enfuit de New York en y prenant un train de nuit dans le film La Mort aux trousses , apparait dans la version 1978 de Superman . En 1981 la gare sert de repère au « duc de New York » dans le film New York 1997. Vous vous souvenez tous que les personnages joués par Robert De Niro et Meryl Streep s’y croisent et s’y retrouvent à plusieurs reprises dans le film Falling in Love . En 1998 la gare et l’horloge sont détruites dans le film Armageddon. En 2005 ce sont les animaux du film d’animation Madagascar qui essayent d’y prendre un train. En 2012 des combats ont lieu devant la gare et dans son grand hall dans le film Avengers. En 2017 des coïncidences étranges conduisent un personnage tous les jours au hall de la gare de Grand Central dans le film 2:22 de Paul Currie. multipliant les apparitions de l’horloge en 2018 le personnage Michael « Mike » MacCauley, joué par Liam Neeson, traverse le grand hall de la gare dans le film The Passenger( ou the Commuter) .
SETH THOMAS 1785 +1859
Seth Thomas a fondé la marque éponyme qui allait devenir l’une des plus grandes marques d’horlogerie de l’histoire des États-Unis, il était pourtant à l’origine charpentier de métier, simple apprenti auprès d’un maître maçon. Après être devenu lui-même un menuisier qualifié, il se passionne pour l’horlogerie. Puis a commencé à travailler pour le géant de l’horlogerie du Connecticut Eli Terry Senior qui a introduit la production de masse dans le monde de l’horlogerie et a été le premier Américain de l’histoire à fabriquer des pièces interchangeables dans son usine. Seth Thomas a commencé à produire des horloges en 1813, bien modestement avec vingt ouvriers, mais plus d’un siècle avant Jaz. En 1842, Thomas passa aux mouvements en laiton de plus en plus usités pour ses propres horloges. Sa gestion des affaires lui a permis de rester viable dans le monde en constante évolution de l’horlogerie industrielle. En effet : une croissance prudente, une planification minutieuse, un excellent savoir-faire et un volume/distribution importants ont maintenu la stabilité financière de l’entreprise de Thomas tout au long de sa carrière et au-delà. En 1853, il créé la Seth Thomas Clock Company, afin que ses fils puissent prendre la relève après sa mort, qui survient seulement six ans plus tard en 1859. Son fils Aaron, a repris le flambeau et a commencé à ajouter de nouveaux styles d’horloge aux catalogues. Cela incluait le calendrier perpétuel poussé par ressort, des horloges de parquet, des murales ou pendules à poser. Une diversification accrue qui a solidifié la Seth Thomas Clock Company en tant que marque, tour de force, faisant de Seth Thomas la marque d’horloges la plus durable de l’histoire américaine avec 165 ans d’existence. En 1968, General Time Corporation, composée des marques Westclox et Seth Thomas et de l’exploitation Westclox au Canada, a été acquise de Talley Industries. La société a cessé ses activités le 16 janvier 2009 et a été mise sous séquestre, mais a repris ses activités le 4 mai 2009, sous la férule de CST Enterprises . Aucune fabrication n’est en cours, mais de nos jours une gamme complète d’horloges Seth Thomas est tout de même disponible, fabriquée par un autre constructeur d’horloges pour CST sous la marque Seth Thomas.
THOMASON la ville qui porte le nom de Seth THOMAS
horloge publique Seth Thomas à Thomaston
Seth Thomas va bénéficier d’un privilège que seul un pays neuf comme les Etats Unis peut offrir à un homme et une marque, donner son nom à une ville, celle où il implante son usine THOMASTON ( Connecticut). Egalement dans le Connecticut, le village de Terryville, porte le nom de l’horloger Eli Terry Junior, fils du premier associé de Seth Thomas.
PUTEAUX
SAVERNES
Il était totalement inenvisageable, ne serait ce qu’en raison de l’ancienneté de leurs toponymies, que les villes de Puteaux ou même Wintzenheim ne deviennent Jazville; En revanche Jaz a bénéficié, post-mortem, à Puteaux/La Défense d’une voie de l’horlogerie par allusion à la présence de son usine historique , alors que La Vedette a été plus gâté à Savernes se voyant octroyé le long de ses bâtiments une rue de La Vedette. Le cas de Blangy est totalement différent puisque cette marque a pris le nom de la ville où elle était implanté, à savoir Saint-Laurent-Blangy.
LES DÉNOMINATIONS chez SETH THOMAS
Le dépouillement de plus de cent ans de catalogues Seth Thomas, tâche fastidieuse mais instructive, démontre une certaine similarité dans les productions avec Jaz, à périodes égales, qui n’est pas pour étonner. En revanche ce fut une surprise que de constater que tous les modèles ont droit à une dénomination spécifique à partir de 1910 avec, par exemple : les CHATAM, RIO, WORLD et OCTAGON, et en conserveront au moins jusqu’en 1990, soit après Jaz qui cesse étrangement de donner des noms à ses productions de 1984. On se demande encore quel technocrate a eu l’idée farfelue de supprimer les dénominations qui ne coûtaient rien et apportaient une personnalité aux réveils et pendules Jaz.
catalogue 1910
catalogue 1935
catalogue 1962
catalogue 1962
catalogue 1976
catalogue 1990
Les marques d’horlogerie qui donnèrent des noms à toutes leur productions sont rares ; LA VEDETTE ne nommait pas ses réveils, exceptés les murales de sa sous marque Flash nommées : FANNY , FLORENCE , MONIQUE , FABIOLA , etc. Pour SMI, ou Société Méridionale d’Industrie, ce n’est qu’après sa mise sous férule par Jaz, dans les années 60, que certains modèles prennent des noms comme RONDIM , TRARIM , CARIM qui reprennent le principe appliqué par Jaz depuis les années folles sur ses propres produits : un nom en deux syllabes se terminant par -IC mais adapté pour la circonstance en -IM suffixe de son ancien associé marseillais ; néanmoins ce n’est pas systématique puisqu’on trouve des OVAL , MINTER , SOCLER ; La petite production horlogère de BLANGY affiche quelques noms : GOLF , PERFECT , MAJESTIC , etc. Pour FFR de la famille Romanet à Morbier ce ne sont que des références , exceptée une horloge pourtant bien banale la MARCHÉ COMMUN de 1963. Il semble que ce soit BAYARD ( alors Duverdrey & Bloquel ) qui initie le mouvement en nommant en fonction de leur taille ses réveils ronds FOURMI , MOUCHERON , MOUCHE et COLIBRI dès 1889, mais cesse assez rapidement de le faire . Le catalogue BAYARD 1930 voit le retour timide de quelques dénominations comme TAPAGEUR , SONNFOR , LION , NIC , BAYARD-BLOC et BAYARD -BAYARD d’ailleurs affichées au cadran mais qui s’avèrent être plutôt des catégories, comme Jaz inscrivait la catégorie DISCRETO sur les cadrans. C’est particulièrement clair pour les BAYARD VIKING qui revêtent des aspects très disparates. S’agissant de JAPY tous les collectionneurs ont croisé des ZIG , ZON et VAINQUEUR du début du XX° siècle dont le nom est porté soit au cadran soit au dos. Après la reprise par JAZ apparaissent les noms BABY , CADET, FAUVETTE et ALOUETTE sur quelques cadrans de JAPY, mais là encore il s’agit de catégories qui recouvrent des réveils parfois très différents. Aucune dénomination chez UTI , LANCEL , DEP , HOUR LAVIGNE ou ODO ; Pour CARTIER pas de noms pour les réveils de production de série qui affichent leurs gammes : TRINITY , MUST , PASHA ,TANK communes aux briquets ou bijoux . Exceptions faites de modèles de haute horlogerie comme le Flamboyant ou Panthère des glaces , même la plupart des fabuleuses mystérieuses sont anonymes. Seth Thomas avait une autre particularité intéressante consistant à indiquer systématiquement son nom au dos du réveil, qu’il soit gravé en creux ou porté sur une simple étiquette. On déplore que Jaz n’ait pas repris cette heureuse initiative mais ce site aurait perdu une partie de son utilité.
VEGA par rSeth Thomas modèle de prestige 8 jours 15 jewels
la dénomination VEGA se retrouve au dos
Même pour la période moderne Seth Thomas indique le nom au dos
Mod-Cube par Seth Thomas
DOUBLET par Seth Thomas
cadran du réveil horizontal
Le nom est porté sur le dos du calibre pour le DOUBLET qui est doté d’une position très originale du cadran du réveil qui est horizontal
Le modèle Cathay arbore , lui aussi , son nom au dos ; il est inspiré , comme souvent chez Jaz , par son style puisque sa bélière est de style chinois étant connu que Cathay Cathay ou Catai ( 契丹 ) est l’ancien nom donné, en Asie centrale et en Europe, au Nord de la Chine
Ce calibre mécanique , très simple , né de la collaboration entre Jaz et Peter Uhren , était fabriqué en Allemagne et dotera 53 sortes de gros réveils Jaz et de nombreux Japy de 1967 à 1992 soit 32 ans et donc des millions de calibres produits : un record !
Il en existe plusieurs variantes: 2 PA à rouages en Delrin , 3 PA à répétition de sonnerie (ex: FURIC) , 33 PA Crescendo ( ex: TROISIC) et 4 PA silencieux (tic-tac discret ou gamme Discreto; ex: NAUFIC) .
Il remplace le calibre U qui dotait les gros réveils de 1955 à 1967 .La mention GMBH est l’équivalent français de SARL ; GmbH est exactement l’acronyme de Gesellschaft mit beschränkter Haftung = Société à Responsabilité Limitée Pour les dernières éditions , des rouages en Delrin remplaçaient les habituels rouages en laiton.on aperçoit sous la flèche un rouage blanc en plastique modernisation du marteau de sonnerie
Calibre JK , variante à dateur du calibre RK , tous deux dérivés du calibre MK . Entièrement de conception Jaz , il dotera des horloges murales , jour et date , de la marque de 1978 à 1981 . Le calibre JAK lui succèdera à partir de 1981 qui sera lui de conception japonaise . Le calibre JK dote 14 horloges murales à dateur : les MAXIC , STRAFIC , CHOBRIC , RANDIC , COUVIC , TAPIC , CRAZIC , ERNIC , JOIGNIC , VERIC , JOVIC , PALIC , NOMIC , VOSGIC .Extraits du fascicule de 14 pages , édité par Jaz en Mars 1978 et rédigé par Roger MIOT , inspecteur technique de Jaz S.A.
Jacques Meyer (né le 6 janvier 1930 à Paris XVI° + le 20 Octobre 2007 ) fils de Gilles Meyer , industriel et de Rose Weil . Ayant fait ses études à Janson de Sailly puis à l’Ecole Nationale Supérieur des Arts Décoratifs . Son grand père Georges Meyer avait fondé UTI (Uti pour Utinam , la devise de Besançon) . Directeur Général puis PDG de 1956 à 85 des établissements UTI employant 450 personnes dans les années 1970 . Président d’UTI SAB Bruxelles de 1973 à 90 , Président d’Hattori Paris S.A de 1973 à 93 ; Senior Vice-Président de Titan Industries Ltd – 5° fabricant mondial de montres , 438 magasins – à Bangalore , India de 1994 à 97 ; Directeur de Titan Intern. Marketing Ltd à Londres de 1994 à 97 ; Président de JMS Jacques Meyer Services depuis 1995 et de la SHR Société Horlogère Rotary depuis 1998 . Conseiller du Commerce Extérieur de la France de 1962 à 1995 comme Léon HATOT ( les CEE sont à l’origine du Traité de Rome ). Officier de la Légion d’Honneur , Commandeur de l’Ordre National du Mérite . PDG de Jaz S.A. , de Matra Horlogerie et Yema S.A. de 1982 à 86 . Concessionnaire exclusif de Seiko pour la France, la Belgique et le Luxembourg , Meyer devient de 1982 à 1986 PDG de Matra Horlogerie (Seiko Hattori) puis de 1987 à 1990 de la CGH Compagnie Générale Horlogère .CGH dont le siège social se trouve alors au 19 rue Réaumur à Paris , dans le quartier du Temple traditionnellement occupé par les grossistes en horlogerie bijouterie PHILIPPE MATHIEU – LES ECHOS |
Jacques Meyer qui était PDG de la Compagnie Générale Horlogère (CGH), n’est plus désormais que « directeur général et fondé de pouvoir » de cette filiale du groupe nippon Hattori-Seiko. La présidence vient en effet d’être confiée à Fumitaka Ueno, un Japonais de 42 ans qui s’occupait auparavant à Tokyo du marketing de Hattori-Seiko, pour le marché européen.
Ce changement est motivé par « la réorganisation du groupe dans la perspective de l’Europe de 1993 ». Il est consécutif à la création, en novembre dernier de « Seiko Europe « , structure devant coordonner le marketing du groupe.
La CGH a réalisé en 1989 un chiffre d’affaires de 600 millions de francs. Elle emploie un peu plus de 600 personnes, dans le Doubs (Besançon et Morteau) et à Paris où se trouve son siège. HBJO numéro 5 d’Avril Mai 1982 : Framelec( Cupillard ,Rième , Herma , Lov )avec Jaz ,Yema , Uti ( Seiko ) et Climpex adhèrent à Promonthor. Pin’s de la CGH La CGH fabrique et distribue des montres, des réveils et des pendules de marque Seiko, Yema , Jaz , Pulsar , Lorus , Lassale . Hattori-Seiko dispose de filiales en Grande-Bretagne, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Suisse et en Suède, et de distributeurs en Espagne, en Italie, en Autriche et des agences au Portugal et en Grèce . La Belgique dépend de la CGH .Tombeau de la famille Meyer au cimetière de l’Est dit du Père Lachaise à Paris XX° Les flambeaux , parfois renversées , sont un ornement commun sur les tombeaux XIX° et début XX° siècle . Le sablier ailé pareillement , même s’il prend une double signification sur la sépulture d’une famille d’horloger . Flambeau de bronze en rappel des flambeaux de pierre FAMILLE Hector LEVY
FAMILLE Léonce MICHEL
Hector LEVY décédé le 17 janvier 1907 à l’âge de 59 ans
Léonce MICHEL décédé le 2 août 1934 à l’âge de 79 ans
Raoul LEVY décédé le 9 octobre 1964 à l’âge de 85 ans
Alice LEVY née MEYER décédé le 26 février 1910 à l’âge de 55 ans
Berthe MICHEL née MEYER décédée le 4 avril 1918 à l’âge de 58 ans
Monique LEVEQUE 1917-1994Sépulture du fabricant d’horlogerie Hector Lévy (1847-1907) ; son épouse Alice Lévy née Meyer (1854-1910) ; leur fils Raoul Lévy (1879-1964) ; Berthe Michel née Meyer (1859-1918), la sœur d’Alice Lévy ; son mari Léonce Michel (1855-1934)Journal Le Temps 1907 . Hector Lévy était né le 1° mars 1847 à Saint Quentin dans l’Aisne , de Isaac LEVY et Adèle WORMS , tous deux décédés en 1876 .
La sépulture de la famille Meyer se trouve avenue Rachel ( 1821+1858) , la plus célèbre tragédienne de son temps , de religion israélite . Elle eut deux fils : Alexandre du comte Walewski, fils de Napoléon et de Marie Walewska , et Gabriel d’Arthur Bertrand, fils du maréchal Bertrand. Elle est inhumé presque face aux Meyer .La sépulture se trouve à gauche , en première ligne entre les sépultures Dumesnil à gauche et Klotz-Schwartz à droite .En passant par la petite entrée de la rue du Repos , vous aurez le grand immeuble de la Conservation du cimetière à gauche et tout de suite à droite , cette première avenue qui est l’avenue Rachel et l’entrée dans la 7° division , ancien enclos israélite .
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