INVENTAIRE CHRONOLOGIQUE en IMAGES Mascottes de vitrine version circa 1942/46 et version 1937 Présentoir en bois 1935/1937 Stand forain de la maison Hamelin à Angers en 1935 avec de nombreux objets de vitrine : supports , panneaux , réveils géants , etc .
affichette publicitaire 40 x 26 cm . Ce type d’affichette était fournie aux horlogers affiliés Jaz pour les mettre dans leurs boutiques . Le dépouillement des modèles présentés permet de la dater , sans hésitation , de 1972 .
Publicité espagnole sur papier bible . Format 26,7 x 20,5 cm . Traduction libre : Jaz le réveil d’une clientèle raffinée . La demande de Jaz augmente de jour en jour . Pourquoi ? Pour vos commandes de réveil en gros A.Buser 6 rue Esparteros ( Appt. 12001 ) MADRID. Le réveil représenté , un CLASSIC non-lumineux , le type de typographie et de présentation nous permettent de dater cette publicité , destinée aux professionnels , du début des années 20 . Toutefois la plus étonnante curiosité de ce document est l’emploi d’un coq pour l’illustrer , bien que ce gallinacé soit particulièrement adapté pour cet usage puisqu’il est à la fois le symbole du réveil matinal et la mascotte nationale française . Cette dernière qualité n’est peut être qu’un usage subliminal puisqu’il n’est fait aucune autre allusion à l’origine de la fabrication transpyrénéenne – considéré depuis l’Espagne- des réveils Jaz . A vrai dire ce n’est pas le seul usage qui est fait d’un coq pour la publicité des productions Jaz puisqu’au tout début des années folles , dans un de ses premiers films publicitaires diffusés au cinéma – avant 1924 – LORTAC faisait acheter au vieux Chantecler un Jaz pour ne pas faillir à sa mission légendaire . Mais il s’agit bien de deux exceptions puisque le coq avait déjà été adopté par la marque BLANGY et que surtout c’est un autre oiseau qui est choisi par Jaz à partir de 1941 : le jaseur boréal ! Belle ironie puisque le pauvre volatile est d’ailleurs assez souvent confondu avec un coq et parfois même avec un autre corvidé pour avoir lu quelques annonces de vente pour un réveil à la Pie qui Chante qui est le nom d’une marque de confiserie marseillaise , elle même inspirée par un cabaret parisien éponyme . Avant guerre Jaz laissait encore ses revendeurs français ou étrangers , particulièrement en Grande Bretagne , libres des slogans et visuels pour leurs publicités dans la presse locale . A partir de 1940 , avec l’arrivée du grand publicitaire Paul Nicolas à la tête de Jaz , la communication est totalement gérée par la direction française de Jaz même si elle tient compte des particularités locales .
FRANCIC , petit réveil , gamme des Stylites , mouvement mécanique , calibre J . Nouveauté du catalogue de Novembre 1950 à la page 5 . Boîtier en métal laqué écaille acajou , réserve avant cuivrée , cadran en relief métal argenté , chiffres romains ou arabes , aiguilles et points lumineux . Diamètre 7,6 cm , poids 190 gr .
version 466-10 non-lumineuse photos courtoisie du collectionneur Marc Barat
Socle fabriqué par le fondeur ALUVAC , bien connu des collectionneurs de Solido et Scooter ( voir ci-dessous et après les publicités )
Affichette de vitrine fournie aux horloges affiliés avec la Jazette de Novembre 1950
TABLEAU CHRONOLOGIQUE par Mariano MACOR
Le FRANCIC est clairement présenté par Jaz comme un JAZIC en réduction .publicité Paris Match n°105 , Mars 1951 , format 35,5 x 13,5 cm ( non signée mais il s’agit d’évidence d’un travail de BYDO .publicité couleur par BYDO pour le Reader’s Digest , format 18,5 x 13,5 cm . publicité par BYDO , Paris Match n°90 , le 9 XII 1950 .publicité Paris match n° 299 , déc .1954 , tiers de page
Il est tout d’abord proposé en 1950 avec un boîtier doré brillant , un socle et la cloche arrière laqués ivoire , réf . 466-10 pour la version Lx et 466-11 pour la version NL. En 1951 un écrin en fer à cheval est proposé en option . En 1953 la version non lumineuse 466-11 n’est plus en vente , en revanche apparaît une version supplémentaire à boîtier et socle de couleur écaille acajou , réf 466-37 , ils disposent toujours de l’écrin fer à cheval en option mais maintenant au choix avec un écrin chapelle . En 1955 , le tout premier modèle doré réf . 466-10 n’est plus disponible , la version écaille acajou réf. 466-37 est toujours en vente et on lui ajoute une version à chiffres arabes et l’ensemble socle et boîtier peint de couleur ivoire , réf 466-19 qui peuvent encore être dotés d’un écrin fer à cheval ou chapelle . Pas de changement en 1956 , en revanche en 1957 la version ivoire réf. 466-19 disparaît ainsi que les écrins qui ne sont plus disponibles . Seule la version acajou réf.466-37 est toujours en vente dans les catalogues 1957 , 1958/59 , 1959/60 et enfin 1960/61 pour la dernière apparition du FRANCIC. Socle du FRANCIC en aluminium moulé estampillé ALUVAC en relief. Après la Grande Guerre , Ferdinand de Vazeilles Directeur du Laboratoire et des Ateliers Thermique des Automobiles , chargé par le Ministère de l’Armement d’une mission en Angleterre , découvre l’existence de la technique peu usité de la fonderie d’aluminium sous pression . En 1919 il crée la première fonderie française sous pression à Paris qu’il transfère à Nanterre en 1925 et baptise ALUVAC , fonderie de précision .. Il connaît un succès foudroyant en fournissant tout d’abord l’industrie automobile avec les premiers carters fondus sous pression mais si cette marque et Monsieur de Vaizelles restent célèbres de nos jours , c’est parce qu’il réalise les premiers jouets exploitant ce procédé pour des petites voitures qu’il décide de commercialiser lui même sous le nom de SOLIDO .
Publicité et Usine ALUVAC 22 boulevard National à Nanterre .
C’est bien naturellement que Jaz , alors implanté à Puteaux , fait appel à son fameux voisin de Nanterre pour fondre les pieds de ses FRANCIC . La dénomination FRANCIC sera réattribuée en 1978 à une horloge murale .
La Smi , Société Méridionnale d’Industrie implantée à Marseille , a fait également appel aux services d’Aluvac pour certains de ses socles .
Affiche papier 54 x 41 cm , imprimé Hénon Paris , par René RAVO ( 1904 +1998 ) de son vrai nom René RAVAULT , un des plus célèbres affichistes du XX° siècle .
Ravo commence sa carrière en 1920 pour l’agence publicitaire de Puybelle réalisant des publicités dans le journal L’illustration . En 1924 , il passe chez Avenir Publicité dessinant ses premières affiches du Bazar de l’Hôtel de Ville, des salons de la TSF ou de l’Aviation . Mais très vite il monte son propre atelier de création dans le IX° arrdt. de Paris et son nom s’impose partout contribuant à la renommée de grandes marques comme les fourrures Revillon , les parfums Bourjois , les stylos Waterman , les voitures Delahaye mais aussi Spontex , Velosolex , Banania , la Loterie Nationale , Gitanes , etc . extrait de la Revue Vendre dirigée par Paul NICOLAS Son succès est tel qu’il réalise l’intégralité des affiches du BHV ou de Radiola pendant plus de vingt ans , créant pour ce dernier le fameux slogan » Qui dit Radio dit Radiola » . Effectivement son talent dépassait celui de ses dessins toujours clairs , dynamiques et joyeux il créa beaucoup d’autres slogans , assurant des publicités radiodiffusées ou des affiches de cinéma pour la Gaumont comme celle de « Monsieur Vincent » avec Henry Fresnay . Maître de l’image , il était aussi maître du texte avec des slogans qu’il voulait toujours très bref .
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Ravo va imprimer sa patte sur la communication visuelle de Jaz dans les années 60 . Avec les films de Robert Lortac , le dessinateur Jean Chesnot , les photographes Edigio Scaïono et René -Jacques , l’illustrateur Bydo , le designer Philippe Charbonneaux , etc …la liste est longue des talents prestigieux dont Jaz a réussi à s’entourer pour sa communication .publicité presse ,18,5 x 13,5 cm ; signée René RAVO en haut à droite .publicité vitrine en carton
Vendre n°177 Août 1938 , à gauche la fameuse signature en compas Vendre n°190 Septembre 1939 Vendre n°155 Octobre 1936 Vendre n°150 Foire de Paris mai 1936
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