COQUIC , réveil , gamme des Jaz à Tirage Limité , mouvement mécanique , calibre 4J , 11 pierres . Référencée 797-10 . Boîtier et socle en bronze massif , poids 0,840 kg , vitre sertie en verre biseauté ,aiguille pontife pour l’heure , non-lumineux . Format 13,2 x 12,5 cm . Absent des catalogues et tarifs français , l’identification du COQUIC n’a été possible que par cette fiche extraite d’un catalogue de 1950 destiné au marché belge auquel sa commercialisation était apparemment limitée . ( le poids mentionné est de 740 gr mais nous en possédons deux rares exemplaires qui pèsent chacun 840 gr , il s’agit donc probablement d’une erreur ) . Vous noterez également qu’ elle arbore sur l’illustration les mêmes aiguilles que sa cousine la DROPIC , celle du réveil est étrangement absente , mais que nos exemplaires sont équipées d’autres aiguilles .Sur cette fiche , la mention modèle de luxe , bien que justifiée , ne fait pas entrer pour autant le COQUIC dans la catégorie Jaz de Luxe parce qu’il y aurait le logo correspondant reproduit sur son cadran . En revanche , en raison de sa qualité , de l’extrême briéveté de sa production , de sa rareté mais surtout du calibre employé, nous la classons parmi les Jaz à Tirage Limité : effectivement le calibre 4J n’est attribué qu’à des réveils de cette catégorie . D’ailleurs on reconnait le cadran et les aiguilles du ROULIC , nouveauté de cette catégorie en cette même année 1950 .
Contrairement à la DROPIC , qui est présente au même catalogue belge et affiche de nombreuses similitudes avec elle , la COQUIC n’est pas signée au dos ; toutefois elle est tellement caractéristique de son style – plus d’ailleurs que la DROPIC – que nous n’hésitons pas à l’attribuer à Tita TERRISSE . Est il besoin de préciser que sa dénomination trouve son origine dans sa forme de coquille ?
Réveil mécanique , hors catalogue peut être destiné à l’export , Swiss Made mouvement mécanique , bélière , aiguilles et chiffres lumineux , arrêt de sonnerie au sommet, diamètre 9,5 cm .
Ce type d’aiguilles et ce genre de pieds n’ont jamais été employés par Jaz pour d’autres réveils , excepté pour son cousin sans bélière . Aiguilles et chiffres lumineux , arrêt de sonnerie au sommet .De nombreux détails nous incitent à dater ce réveil du début des années 40 : la silhouette générale , l’arrêt de sonnerie au sommet de petite taille , le cadran en carton , la bélière basse à la mode en Europe à cette période et évidemment l’absence de jaseur boréal au dessus du logo Jaz .La platine est estampillée en creux JAZ SWISS MADE et MOD.Zpour calibre Z qui sera en fait le nom donné à partir de 1951 aux mouvements des minuteursCOMTIC avec lequel il n’a rien à voir , évidemment . Le battant du marteau de sonnerie , en demi-lune forme tout à fait inusitée chez Jaz , ne comporte pas la date gravée en creux selon l’usage pour les réveils de la marque au jaseur .
Ce mouvement ne nous est pourtant pas inconnu puisque nous le retrouvons dans un réveil SWIZA Repeat , Swiss Made des années 40 . La marque fondée en 1904 par Louis Schwab ne prend le nom officiel de Swiza qu’à partir de 1935 .La platine en revanche ne porte aucune inscription comme c’est souvent le cas lorsqu’il s’agit d’une fabrication sous licence . Toutefois on a vu pour BULOVA que JAZ acceptait que ses platines portent la marque de son client .
La comparaison des dos confirme les nombreuses similitudes entre les deux modèles qui arborent les mêmes boutons et les mêmes clefs . En l’absence de documents sur cette collaboration , il nous est actuellement impossible de dire qui est le concepteur et qui est le fabricant de ces réveils , le premier n’étant pas forcément le second . Nous tenons à remercier un de nos fidèles lecteurs , le collectionneur Arnaud Le Page , de nous avoir cédé ce réveil atypique , dont le collectionneur Marc Barat possède un exemplaire tout à fait semblable et notre ami le jeune horloger Romain Gallardo qui nous a mis sur la piste du calibre de ce Swiza . On notera la similitude d’aspect – hormis l’absence de bélière – avec cet autre Jaz Swiss Made , exposé au Turku Museum Centre de l’ancienne capitale finlandaise Åbo , actuelle Turku .
Pendule à poser , gamme Jaz Electric et gamme Jaz Transistor , mouvement à pile LR14 , calibre AN , licence ATO . Pas de chiffres mais des index , incisés en creux , sur une couronne extérieure d’un diamètre de 10 cm , vitre légèrement bombée en plexiglas , cadran métal doré brossé , aiguilles dauphines , aiguilles non-lumineuses . Le calibre est daté de 1964 et les deux autres exemplaires que nous connaissions sont datés de 1962 , néanmoins cette horloge n’apparaît pas dans les catalogues français de cette période : il s’agit donc très probablement d’un modèle réservé à l’export . Hauteur 14,5 cm pour un poids 1,245 kg sans la pile .La pile LR14 est dissimulée dans la colonne .
confirmation de sa destination à l’export par cet exemplaire de 1962 vendu à Rome
Petit réveil , mouvement mécanique , calibre CH , 7 pierres . Cadre et socle en métal doré et brossé , cadran en métal bleu effet de gouttes , vitre plate en plexiglas , aiguilles et points lumineux , pas de chiffres mais des index . Format 9,5 x 8 cm , 380 gr . Le chiffre 8 dans un cercle , qui est reproduit au cadran , rappelle l’autonomie de huit jours de ce calibre d’origine suisse , justifiant la mention Swiss Made sous le VI .
La mention SWISS est reportée au dos , les finitions sont de qualités , les matériaux nobles portant le poids de ce petit réveil à 380 gr .
La référence 800 CH de ce calibre , à échappement ancre et 7 pierres , fait évidemment référence à son origine suisse . Daté en creux de 1968 sur le calibre , ce réveil n’apparaît pourtant pas aux catalogues français de cette période . Le calibre 800 CH fera sa première apparition officielle au catalogue 1971/72 dotant les BANIC , BRILIC , BRONZIC , BULIC et le réveil de voyage BERNIC . Mais nous savons par les Jazettes , le journal interne de communication avec les horlogers affiliés , que Jaz testait régulièrement de nouveaux modèles à l’export avant de les introduire ou pas sur le marché français comme par exemple la LORENESE qui ne sera vendue qu’en Italie . Apparemment ce modèle , que nous avons acquis en Angleterre , ne sera pas retenu mais a directement inspiré le BRONZIC avec son décor « minéral » . En 1974 , tous les réveils 8 jours sont supprimés du catalogue , les modèles électroniques ayant pris leur place . Voir un exemplaire similaire daté de 1970 .
Horloge murale , disque vinyl 33 tours , gamme Jaz Quartz , diamètre 30 cm, poids 160 gr , calibre MAK , à pile LR6 . Cette horloge est la version estampillée Jaz , destinée à l’export du Japy 6726 .
Horloge de maison de poupée , plastique jaune teinté dans la masse , chiffres peints , aiguilles tournantes sur rivet central . 7,4 cm x 5,6 cm . L’estampille Jaz et la présence du jaseur boréal atteste d’une production post 1942/43 au moins.
Le moulage étant creux , le poids est de seulement 10 gr . Son édition n’a pu se faire sans l’accord de Jaz toutefois nous ne disposons actuellement d’aucune documentation relative à ce jouet par la marque au jaseur boréal . Les informations viennent donc des catalogues anciens de jeux et jouets
Le modèle qui a vaguement inspiré cette horloge de poupée est d’évidence la SOFIC . La présence du logo à queue basse indique donc qu’il s’agit de la version après guerre de cette horloge en céramique qui a été disponible à la vente de 1946 à 1953 .
deux exemples de cuisine de fabrication artisanale à l’assemblage hétéroclite et anachronique qui empruntent la petite Jaz de L’idéal de Poupette
POUPETTE était une poupée fort populaire en France, dès avant guerre, par les accessoires divers et variés dont elle disposait en particulier la cafetière de Poupette ou des dinettes qui faisaient parties de la gamme l’Idéal de Poupette.
catalogue Au printemps 1934
Les kits de petites cuisines ou de dinettes apparaissent dans les années 30 et n’intègrent pas au début de mini-horloges puisque les vraies cuisines n’en comprennent pas encore beaucoup . Dans les faits des réveils étaient en général posés sur les étagères ou cheminées des cuisines en guise d’horloges . Les cuisines d’alors n’étaient guère aérées , envahies de fumées grasses et elles étaient en outre étouffées par des poêles à bois ou à charbon quasiment toujours en chauffe . Il faudra l’apparition de pendules en tôle puis en faïence , résistantes à ces conditions dantesques , vendues enfin à des prix abordables , pour qu’elles gagnent la plupart des foyers . Pas d’horloge donc dans cette cuisine reproduite dans le catalogue du Printemps de 1934.
catalogue Au Printemps 1935
On retrouve l’éléphant du catalogue 1934 , au même prix d’ailleurs ; en revanche la cuisine a pris de l’ampleur dépassant le mètre de long : elle est déployante et comprend dorénavant un évier et son chauffe-eau , une cuisinière au charbon/bois et une horloge au-dessus de la porte. Une pile alimentait une ampoule dissimulée dans la hotte.
Catalogue des Galeries Lafayette 1936 ; panoplie L’Idéal de Poupette en aluminium : la version de 30 pièces à 11,90 francs comprend une pendule , comme il est précisé : elle ressemble plutôt à un œil de bœuf .
catalogue Au Printemps 1937
Catalogue Au Printemps 1937 : une horloge à index surmonte la fenêtre , sans marque apparente
Catalogue Au Louvre 1938 : la qualité de l’image ne permet pas d’identifier cette horloge mais elle ne semble pas afficher de logo
Catalogue Au printemps 1938 : une buanderie est adjointe à droite , l’horloge trône sur la hotte au dessus du fourneau
La petite Jaz , façon SOFIC , va longtemps équiper les dinettes de l’Idéal de Poupette avant d’être logiquement détrônée dans les seventies par une horloge d’aspect plus moderne.
Le catalogue Au bon marché 1970/1971 voit l’apparition d’une horloge façon fer forgé , sans marque et ne correspondant réellement à aucun modèle connu chez Jaz ou Bayard .
Cette petite horloge garnira de nombreuses dinettes et kitchnettes de diverses marques de jouets
l’horloge la plus approchante serait un modèle Vedette , néanmoins la marque n’est pas précisée : à notre connaissance Jaz aura été la seule marque à avoir estampillé une horloge pour maison de poupée
une des dernières versions de dinette l’Idéal de Poupette circa 1970/1980
La célèbre marque Coqueval ne produira qu’un modèle de pendule dont la couleur variait mais dont les aiguilles étaient fixes
cuisine seventies allemande : le gaz et le Formica sont les progrès les plus visibles de cette période
quelques exemples de produits miniatures publicitaires
Etrangement les marques alimentaires comprendront bien après Jaz que les enfants étaient des prescripteurs et de futurs clients qu’il fallait au plus tôt marquer , accompagner et influencer : en témoigne l’incroyable campagne de distribution de 500.000 réveils Jaz en chocolat en Décembre1951 . Bizarrement et contrairement à ses concurrents , SMI , BAYARD , FFR ou BLANGY qui succombèrent à ce médium si populaire jusqu’à l’arrivée du stylo BIC et de son autorisation à l’école en 1965 , JAZ n’a jamais employé le buvard comme support publicitaire pourtant spécifiquement destiné aux enfants . Voyez dans notre article La défaillance des pudeurs combien Jaz a multiplié les publicités pour la jeunesse à l’occasion des communions solennelles catholiques .
Pour la période moderne nous n’avons répertorié aucune horloge de poupée comprenant un mécanisme la rendant fonctionnelle . Cette mini comtoise à poids , largeur 5 cm et hauteur 10 cm, profondeur 7 cm, est d’une grande rareté
Sténomètre Jaz , Licence Pratte à Lille . Mouvement mécanique , calibre 13D à trotteuse centrale . Diamètre 13,5 cm . Construit sur la base esthétique et mécanique d’un JAZIC , cet appareil comme son nom l’indique servait à mesurer la cadence des sténographes .
Le Sténomètre étant bien évidemment hors catalogues , les seuls informations que nous avons trouvé le concernant viennent du journal VENDRE d’octobre 1951 à la page 678 en bas à droite ; pour comparaison le JAZIC se vendait à peine moins cher à 2.475 Fr .La sonnerie n’étant pas nécessaire , le calibre D a été allégé du ressort et bien logiquement du marteau , ce qui un peu gênant puisque Jaz gravait la date de fabrication sur sa tête . En conséquence il n’y a au dos qu’une clé , celle du remontage du mécanisme et qu’un bouton central celui du changement d’heure .Pour le reste on reconnaît tous les éléments constitutifs d’un classique JAZIC .L’aiguilles des heures a été supprimée et celle des minutes remplacée par cette petite aiguilles qui permet de totaliser les minutes sur le petit cadran central , numéroté de 0 à 60 . L’élément le plus important est donc la grande trotteuse rouge qui explique l’emploi du JAZIC plutôt qu’un autre modèle Jaz ou même d’une autre marque . Nous vous renvoyons pour une meilleure compréhension à l’article du JAZIC mais , pour rappel , il était le premier grand réveil au monde à être doté d’une grande trotteuse centrale , dès lors il était idéal pour cette fonction , remplaçant avantageusement les montres goussets qui faisaient jusque là office de Sténomètres . Basées sur un mouvement de chronomètre , elles avaient l’avantage de disposer d’un bouton de départ mais leur petit format en réservait la lecture au seul examinateur . Avec ce dérivé du JAZIC , les sténographes elles mêmes pouvaient visualiser leur performance . Nous vous invitons à consulter cet article très complet sur L’école de Sténographie PRATTE de Lille , établissement privé de formation des jeunes filles aux métiers du secrétariat ouvert à Lille en 1919 dont le fondateur Jean PRATTE avait conçu une méthode de sténographie au début du XX° siècle et dont le fils André assurait les fonctions de président de l’Association sténographique professionnelle créée en 1916 et sera secrétaire général du congrès de la Fédération nationale des sociétés de sténographie de France qui se tient à Lille en juillet 1936.
Petit réveil , mouvement mécanique , calibre CH ,7 jewels . Cadre et socle en métal doré , cadran en métal brossé , vitre plate en plexiglas , chiffres Breguet , aiguilles Breguet , aiguilles et points lumineux . Format 7 x 7,5 cm , 275 gr . Le chiffre 8 dans un cercle qui est reproduit au cadran rappelle l’autonomie de 8 jours de ce calibre d’origine suisse , justifiant la mention Swiss Made sous le VI .La mention Swiss est redoublée au dos La référence 800 CH de ce calibre , à échappement ancre et 7 pierres , fait évidemment référence à son origine suisse . Daté en creux de 1970 sur le calibre , ce réveil n’apparaît pourtant pas aux catalogues français de cette période . Le calibre 800 CH fera sa première apparition officielle au catalogue 1971/72 dotant les BANIC , BRILIC , BRONZIC , BULIC et le réveil de voyage BERNIC . Mais nous savons par les Jazettes , le journal interne de communication avec les horlogers affiliés , que Jaz testait régulièrement de nouveaux modèles à l’export avant de les introduire ou pas sur le marché français comme par exemple la LORENESE qui ne sera vendue qu’en Italie . Apparemment ce modèle , que nous avons acquis en Allemagne , ne sera pas retenu mais avait servi de test pour les cinq modèles cités plus haut qui ne seront proposés qu’aux catalogues 1971/72 et 1972/73 . En 1974 tous les réveils 8 jours sont supprimés du catalogue , les modèles électroniques ayant pris leur place . Voir un exemplaire similaire de 1968
Petite pendule à poser , gamme Jaz Electric , mouvement à pile LR14 , calibre 1 AN sans fonction réveil . Boîtier en bois peint crème , lunette en métal ouvragé , vitre en verre bombé , aiguilles blanches , chiffres romains sur écoinçons blancs sérigraphiés , cadran vert . Format 17 x 17 cm . Cette pendule est hors des catalogues Jaz français , uniquement destinés à l’export comme l’indique la mention foreign en bas du cadran sous le VI . Nous l’avons d’ailleurs rachetée en Angleterre .Offerte , selon la mention manuscrite au dos , à un membre de la société de pêche anglaise Long Eaton Victoria Society en 1974 , ce qui semble bien tard puisque ce calibre 1AN qui l’équipe n’a été employé par Jaz qu’au début des années 60 et uniquement pour des horloges murales . Les pendules à poser sans d’ailleurs plutôt rares pour la marque au jaseur hormis les modèles de luxe et exceptées les 400 jours des années 80 , évidemment . Mais ce n’est pas la seule étrangeté de ce modèle : l’orifice du bouton de l’heure a été obturé . La lunette étant pivotante , le changement d’heure se fait en façade – comme sur les anciennes horloges mécaniques – en poussant les aiguilles avec le doigt . Le bois peint n’avait pas été utilisé depuis la guerre . Ce type de lunette en métal ouvragé est inconnu chez Jaz . Enfin si ce modèle d’aiguilles a été beaucoup employé , la forme de celle des minutes est étrangement inversé par rapport à tous les autres exemplaires inventoriés dans les collections Jaz .
PIERRIC , grand réveil , gamme des Stylites , mouvement mécanique , calibre J . Boîtier en métal doré , cadran argenté , pas de chiffres mais des points baguettes et rubis , vitre biseautée , aiguilles et points lumineux . Référencé J 337-11 . Diamètre 10 cm , poids 430 gr . Son nom de PIERRIC provient des rubis , pierres synthétiques , qui servent de points d’heures . Ce petit réveil n’apparaît que dans la Jazette n°35 de Mars 1955 à la page 3 et dans le courrier Jaz Actualités n°1 du même mois de Mars 1955 , le PIERRIC est déjà signalé comme manquant .
On ne le retrouve dans aucun catalogue, ni aucun tarif . Un autre exemplaire été vendu en salle des ventes à Nantes , chez Salorges Enchères , le 11 mai 2019 à 36 € seulement .
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