NIPIC 1964 à 1968

nipicNIPIC 1126-61 rouge                                                                                                                                                                                                                                                       NIPIC , très grand réveil , gamme des Gros Jaz  , mouvement mécanique , calibre 28U puis 68U . Nouveauté du catalogue 1964/65 à la page 20 . Boîtier en plastique , cadran blanc ou noir , chiffres et index en reliefs dorés , grand bouton rectangulaire d’arrêt de sonnerie au sommet , aiguilles et points lumineux . Format 21,5 x 13 x 6 cm , poids 790 gr .

NIPIC et POSTICNIPIC 1126-41 noir et un POSTIC pour la comparaison de taille                                      Trois couleurs disponibles : noir réf.1126-41 à cadran blanc , rouge réf.1126-61 à cadran blanc  , beige /jaune réf.1126-83 à cadran noir  . Tout d’abord équipé du calibre U dans sa version 28 , il sera doté de la version 68 à partir de 1966/67 et il apparaît pour la dernière fois au catalogue 1967/68 .drilic-vinic Le NIPIC , comme le VINIC apparu en même temps dans la même catégorie , adopte l’aspect moderne propre aux nouveaux réveils à transistor du même catalogue 1964/65 , tel le DRILIC dessiné par le célèbre designer Philippe Charbonneaux dont il adopte la forme rectangulaire , le même style de boîtier en plastique de couleurs vives , le même genre de cadran , l’analogie s’étendant même aux aiguilles cunéiformes .nipic-dosToutefois de dos , le NIPIC révèle sa vraie nature avec ses clés de remontage traditionnelle et sa cloche empruntée à un bien classique réveil mécanique . Son boîtier n’est qu’un habile déguisement destiné à donner un coup de jeune aux calibres U apparu en 1953 .NIPIC 1126-41NIPIC 1126-41 noirNipic jaune beige Romain (1)NIPIC 1126-83 crème/jaune à cadran noirNipic jaune beige Romain (2)NIPIC jaune photos courtoisies de Romain GallardoNipic jaune beige Romain (3)

DUPLIC 1950 à 1954

duplic

DUPLIC , réveil de la gamme des Gros Jaz , mouvement mécanique , calibre 18D . Nouveauté du catalogue tarifé FB50 de novembre 1950 à la page 9 . Boîtier matière plastique ivoire , lunette laiton verni incolore , cadran grenat , non-lumineux  réf. 225-10  ou aiguilles et points lumineux  réf. 225-11 . Format 16,5 x 12 cm , poids 400 gr .

En 1952 ,  il est proposé en trois couleurs supplémentaires : vert jaspé réf.225-33 ou bordeaux réf. 225-43 et en violine jaspé en 1953 réf. 225-23 avec des cadrans différents  . Le modèle vert n’est plus disponible en 1954 .

DUPLIC 225-23 violine jaspé                                                                                                                                                                            

Le DUPLIC n’est plus en vente en 1954 . On aperçoit plusieurs fois un DUPLIC dans le film Suivez cet homme de 1953 et dans le film Mon frangin du Sénégal, de Guy Lacourt, en 1953 également . Voir la version yougoslave du DUPLIC par INSA .

duplic boîte dos
duplic boîte
boîte duplic 4
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duplic pub
duplic pub
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DUPLIC et sa boîte d’origine par le designer Crous-Vidal .Le format de cette boîte est adapté au DUPLIC ( 16,5 x 12 cm) et uniquement à lui .notice de réparation pour le DUPLIC publicité presse , 18,5 x 13,5 cm .publicité presse , format 35,5 x 13,5 cm

SULLIC 1946 à (1951)

sullicSULLIC 151-66 jaune paille /ivoire                                                                                                                                                                                                                                  SULLIC , gros réveil , mouvement mécanique , calibre 1D . Apparu dans la brochure tarifaire FH46 d’octobre 1946 . Boîte et cloche métal vernie bleu Latour avec bélière , lunette nickelée , cadran blanc . Référencé 151-36 en non-lumineux  ou référencé  151-37 avec aiguilles et points lumineux . Diamètre 9,5 cm , 230 gr . sulic + boîte sulic bleuCe premier modèle bleu Latour , à cadran blanc , disparaît en 1947 mais le SULLIC  revient à la vente dans la brochure tarifaire FB48 de novembre 1948 , remplacé par le modèle ci-dessus de couleur  jaune paille/ivoire dont le cadran devient beige , disponible en non-lumineux réf.151-66 ou lumineux réf.151-67 . En 1950 , ces précédentes références se changent en 151-98 et 151-99 , sans raisons apparentes ,  et ils sont encore en vente en Octobre 1951 .

sullic belge référencesextrait  catalogue export destiné à la Belgique , 1950 .                                                    On retrouve les deux couleurs disponibles en France , le bleu Latour et le jaune paille / ivoire mais aussi des verts et bordeaux qui n’étaient pas distribués dans l’hexagone . ATTENTION le poids indiqué est fautif, c’est 230 gr, pas 430 gr , évidemment.Sullic marc baratExemplaire de SULLIC 151-99 appartenant au collectionneur Marc Barat ; cette couleur ivoire est spécifique à la Belgique pour le SULLIC Sullic marc barat à pieds belgesLes pieds correspondent au catalogue belge ; En revanche le cadran a viré de couleur , sans doute par un apport excessif d’huile de lubrification .

 

Les SULLIC ne se différencient des  CORIC KINIC et MONDIC que par la couleur du boitier mais surtout la lunette qui n’est pas peinte de la couleur du boîtier mais est en métal nickelé

Boîte de SULLIC 151-67 jaune paille lumineux ; pas de date indiquée au tampon encreur contrairement à l’usage mais ce modèle spécifique n’est disponible qu’en 1948/1949 .

Boîte de SULLIC 151-36 bleu Latour : là encore , pas de date mais ce ne peut être de toutes façons que 1946 et 1947 .Il  s’agit du réemploi d’une boîte « à la dormeuse » d’avant guerre , le jaseur boréal apparu en 1942/43 n’est d’ailleurs pas présent sur le réveil reproduit sur le côté . Ceci explique sans doute l’emplacement inhabituel choisi pour l’inscription de la référence qui se portait d’ordinaire sur le fond de la boîte et non sur le côté .

 

(quatre photos ci-dessus) SULLIC jaune paille/ivoire 151.98 non-lumineux à « pieds belges »

GAMIC Répétition 1940 /1942

gamicGAMIC Répétition , gros réveil , mouvement mécanique , calibre 3D à répétition ,  autonomie 30 heures . Cage en métal émaillée  , lunette chromée , bélière basse , cadran métal , vitre en verre plat . Diamètre 9,5 cm . Le modèle ci-dessus à cage bleu est daté de 1941 , il est doté d’aiguilles et de points lumineux .gamic-1943 GAMIC 143-10 non-lumineuxgamic 4° trim. 1940 (4)GAMIC 143-11  lumineux  aiguilles cathédrale ( daté 4.40 sur le marteau de sonnerie pour 4° Trimestre 1940  )                                                                                                                                                                                                                                               Dans le catalogue 1942 , le GAMIC  Répétition n’est disponible que dans cette livrée beige Togo . La version non-lumineuse  était référencée  143-10 , 143-11 pour celle à aiguilles et chiffres lumineux . On notera , qu’à l’époque , la différence entre les versions lumineuses ou non ne consistait pas seulement à appliquer un produit luminescent sur les aiguilles et le cadran de la version non lumineuse , cela impliquait un changement esthétique radical pour les aiguilles et le cadran .img_7101-copier La fonction répétition est longuement vantée et expliquée dans ce catalogue illustré : » le Jaz à Répétition sonne 4 fois de suite , avec un silence de 30 secondes entre chaque sonnerie  »  . » Vos clients vous disent -ils ?  Je dors tellement que je n’entends pas la sonnerie -ou- si je l’entends je me rendors après . Vendez leur un Jaz à répétition ; ils ne manqueront de vous remercier  » . » sur tous les réveils à répétition , la sonnerie peut aussi fonctionner en continu si l’on pousse le curser » . On peut lire à droite CONT. pour continu , à gauche REPon pour répétition .gamic 4° trim. 1940 (3).JPG Le nom de GAMIC est réattribué en 1981 à un réveil-radio .gamic 4° trim. 1940 (2)GAMIC 143-11 et sa boîte d’origine portant , imprimée au tampon encreur rouge , ses références , nom et caractéristiques du cadran . boîte Gamicgamic 4° trim. 1940 (5)gamic 4° trim. 1940 (6)gamic 4° trim. 1940 (8)

PIANIC 1968 à 1971

img_1900-copierPIANIC , réveil gamme des « Gros Jaz », mouvement mécanique , calibre PA . Nouveauté du catalogue 1968/69 à la page 31 . Son nom est motivé par le petit socle en forme de clavier de piano devant le cadran qui sert d’arrêt de sonnerie , cette particularité pourtant astucieuse restera l’apanage exclusif du PIANIC . Corps en métal laqué , garnitures ton « or » finition diamant , chiffres romains , aiguilles et points lumineux . Diamètre 8,7 cm, poids 280 gr . Il est présent pour la dernière fois à la page 29 du catalogue 1970/71 .pianic-dos-et-face

Les PIANIC de couleur crème étaient référencés 1243-11 et 1243-61 pour les versions rougespianic marc barat.jpgOn notera sur ce PIANIC , issu de la collection de Marc Barat , que si le clavier est toujours doré avec comme toujours des manques dus à l’usage , les chiffres sont noirs alors qu’ils sont dorés sur les premiers modèles et apparaissent ainsi sur les trois catalogues où le PIANIC est présent .

VOISIC 1957

voisic

VOISIC, réveil de la gamme des Gros JAZ, mouvement mécanique, calibre 7U . Nouveauté du catalogue de 1957 , page 15 , référencée P1050-25 . Boîte et socle ivoire , réserve avant et chapiteau nickelés , cadran blanc , chiffres bruns , aiguilles noires , verre bombé , jonc de socle « antigliss », sonnerie feutrée « Bi-Sonic », barrettes et chiffres lumineux . Diamètre 9,5 cm . En rouge il est référencé  P1020-65 . Le VOISIC  , ainsi que cette particularité exclusive de sonnerie feutrée « Bi-Sonic », ne sont disponibles qu’en 1957 . Ce nom de Bi-Sonic lui vient de sa particularité à sonner en deux temps : le début de la sonnerie est étouffé, par l’action d’une petite lamelle en matière plastique qui fait tampon entre le marteau et la cloche. Vers la fin de la sonnerie, la lamelle se rétracte, laissant la sonnerie s’exprimer pleinement.OLYMPUS DIGITAL CAMERACette particularité qui permet de respecter son voisin est à l’origine de son nom de VOISIC .

ONDIC 1967 à 1969

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ONDIC , radio-réveil ou réveil radio , gamme Radio Jaz et  Jazistor , licence ATO . Boîtier beige et ivoire , molettes et touches noires , touche d’arrêt blanche , cadran blanc concave , aiguilles bruns foncés , aiguilles et points lumineux , référencé 2402-11 , calibre 3AR . Format 26 x 16,5 x 10 cm , poids 1,470 gr sans les piles ,  existe aussi en gris et ivoire réf.2402-13 au catalogue 1968/1969 .ondic lampe Une lampe éclaire l’écran                                                                                                                  La dénomination ONDIC avait déjà été attribuée en 1957 à une horloge murale ; elle trouve pour ce radio réveil son étymologie dans les ondes radios , évidemment . » ONDIC la pendule qui chante et qui parle «  c’est ainsi qu’est présenté ce radio réveil pour la première fois , à la page 11 du catalogue 1967/68 .

L’ONDIC était présenté à l’époque comme étant le seul radio-réveil à transistors au monde , « encore une PREMIERE MONDIALE pour Jaz » ,  proclame la marque dans ses publicités .

pub-ondicComme indiqué fièrement dans cette page de publicité , l’ONDIC  est l’œuvre du célèbre designer industriel – on disait encore esthéticien – français  Philippe Charbonneaux  (1917 +1998) surtout connu dans l’automobile , avec une carrière commencée chez Delahaye , pour être le père de la Chevrolet Corvette et de la Renault R16  dont le concept d’une berline deux volumes « 5 portes » et dotée d’un hayon , ce qui est une première pour l’époque . Outre la célèbre lustreuse « Nénette » toujours en fabrication, il dessine des ponts d’autoroutes , brosse à dents  Vademecum , chariot élévateur , électroménager , jouets , lampes Wonder , ordinateur Bull , publicités sur lieu de vente , téléviseurs dont le célèbre TELEAVIA Panoramic 111 , ventilateurs  Etoile , poêle Pyrobal et travaille pour Jaz réalisant cet ONDIC mais aussi le réveil  DRILIC et le compte – minute TEMPIC . Le talent de ce grand designer a valu à l’ONDIC d’être sélectionné par le Jury de « Formes Utiles » au  « Salon des Arts Ménagers » de 1967 et par la « Société des Artistes Décorateurs » du salon « Art de vivre » de 1967 .

La Première Mondiale sera de courte durée puisque qu’au Salon de la Radio-TV , en Septembre 1967 , Pizon -Bros , le leader en France des postes portables à lampes , qui ne pouvait manquer de prendre le départ des postes à transistors , présente le Radioclock , que l’on peut le trouver également estampillé Vedette, qui le commercialise en 1968 sans rien changer , hormis l’étiquette .

Les spécialistes et collectionneurs de TSF ou de radios nous opposeront qu’il y a justement une production des frères Pizon ( Bros en anglais est l’abréviation de Brothers ) bien antérieure : la Newclock qui était déjà un radio réveil produit en 1954 , mais celui était sur secteur et surtout il n’était pas à transistor mais à lampes , contrairement à l’ONDIC . En regardant de l’autre côté de l’Atlantique , il faut même remonter à 1928 avec le premier radio réveil sur secteur présenté par Joseph BULOVA .

1967 est également l’année de sortie du célèbre Philips 22RS274 avec son étrange style Atomic Age , qui a de nouveau tant de succès , mais il est sur secteur , uniquement .

En se basant sur les sites spécialisés de radios , on pourrait encore nous objecter , qu’il y une variante du fameux Tamouré qui comportent un réveil , lequel est mécanique , suisse et daterait de 1966 .

Il s’agit toutefois d’une petite erreur ou d’une mauvaise lecture des fiches techniques : le Tamouré , célèbre petite radio bicolore , est une production française de Reela-Gees , distribué sous les marques Scot , Arayla , Reela , Rools et Manufrance ; Laquelle date bien de 1966 , en revanche sa variante , avec un réveil sur le côté,  est bien postérieure puisqu’on en trouve qu’à partir de 1974 .                                                                         Pour être tout à fait précis , notons que l’antériorité de l’ONDIC est un peu plus importante qu’on pourrait le croire . Effectivement s’il n’apparaît qu’au catalogue 1967/ 1968 , soit Juillet /Août 1967 les catalogues sortant en été , l’ONDIC apparaît en fait dès 1966 dans les publicités , comme Réveillez vous « en radio » qui est datée de Novembre 1966 : voir plus haut . Là encore , les sites spécialisés dans les radios commettent une petite erreur en datant l’ONDIC de 1965 .trophy-sonatineNous devons à la vérité de reconnaître que la primauté d’un radio réveil , à transistors et à piles , ne revient pas à Jaz avec l’ONDIC , mais à Trophy avec son modèle SONATINE en 1962 pour sa distribution , mais déjà présenté comme une nouveauté au Salon de 1961 .Mécanique populaire n 193 juin 1962Cette publicité , parue dans La Mécanique Populaire n°193 de Juin 1962 , en est la preuve . Si l’axe est porté sur le confort Usa , c’est que cette revue est la version française de la revue américaine Populars Mechanics , il s’agit portant d’une fabrication et de brevets , tous français . L’adresse postale est bien celle de Trophy dont le siège était effectivement à Vincennes .Sonatine versoTrophy est le nom commercial de la Compagnie Industrielle de Métrologie , gérée par Marcel Amans Cabantous et Gilbert Scheiff .Sonatine pubMais notons bien que Jaz ne proclame pas avoir produit le premier réveil radio au monde mais distribuer le seul réveil -radio , ce qui n’est pas pareil et pas faux . Effectivement la distribution déjà très limitée de SONATINE n’a pas , à notre connaissance , dépassée un an ou peut être deux ; si bien qu’en 1966/1967 , l’ONDIC se retrouve effectivement  seul de cette catégorie , pendant quelques mois .

Cette petite entreprise affichait toujours son adresse au dos de ses productions , faute d’implantation d’un réseau de distributeur fourni et en raison de l’absence de stations de réparations en province .1957 Comme l’indique cette publicité  le réseau de distribution de Trophy n’était pas celui des horlogers , sa diffusion s’avérait de ce fait confidentielle d’autant que sa gamme était très réduite . Cette marque est essentiellement connue pour son horloge ORTF dessinée par Houriez , mais nous avons expliqué dans un autre article qu’il ne s’agissait que d’une licence accordée à d’autres marques comme Odo .La JarryLe terme d’usine est bien exagéré pour le 106 rue de la Jarry , qui est bien connue à Vincennes pour être celle de la petite cité industrielle , dite La Jarry , située dans le quartier Est de la ville . Le terme d’atelier serait largement suffisant : on voit encore avant sa destruction , l’inscription Trophy Radio puisque la CIM s’était convertie dans les années 80 à la radio …thérapie .

Notons les similitudes entre le ONDIC et le radio réveil fabriqué par Ducretet-Thomson à la même période avec un DRILIC . Nul doute que la conception du ONDIC est signée Ducretet-Thomson . Néanmoins l’apport de Charbonneau n’en paraît que plus important .La Voix de son Maître (3)La Voix de son Maître (1)

Version par La Voix de son Maître; une fois ouvert , on reconnaît le calibre 3AR1967 1969 boîte ondicLa boîte de l’ONDIC est spécifique puisqu’il s’agissait alors du seul radio transistor de la marque qui inaugure la nouvelle gamme des Radio Jaz ; preuve que l’Ondic est bien apparu dès 1966 , il arbore encore le jaseur boréal à queue basse qui change en 1967.philips 22 RS 274 et sa boîteLa boîte de son contemporain , le Philips 22RS274  , est plus attractive avec la reproduction stylisée de son contenu : cela a peut être influencé la marque au jaseur qui , plus tard , ornera aussi ses boîtes de la silhouette de ses réveils radios .fichic tevic motic ondicpublicité Paris Match , Noël 1967 , pleine page , format 34 x 26 cm .