Le commissaire Basquier , interprété par Bernard Blier , se rappelle deux affaires qui ont marqué sa carrière à l’occasion de son cinquantième anniversaire : l’assassinat d’Olga, une prêteuse sur gages , puis la fausse arrestation et le cambriolage du bijoutier Courvoisier .La reconstitution de sa boutique est certainement la plus importante présence de JAZ sur le grand écran jamais vue : on y frôle le sponsoring …
Mais déjà dans la première affaire , l’interrogatoire du mari d’Olga , qui se déroule dans la chambre de la victime , est l’occasion de reconnaître un DUPLIC sur la table de chevet . Sauf que ce réveil apparaît en 1950 et que cette affaire est une narration de la plus belle affaire du commissaire , survenue 17 ans plus tôt . Comme souvent dans les films d’après guerre l’anachronisme est de rigueur pour les réveils .
L’affaire du cambriolage par des faux policiers se déroule donc dans une bijouterie reconstituée dans les studios Photosonor de Courbevoie dont le tournage a eu lieu entre le 16 Juin et le 1° Août 1952 .
Les extérieurs ont été tournés en décors naturels dont nous avons réussi à identifier la localisation exacte grâce aux plans larges sur la rue et les autres commerces : il s’agit d’un bijoutier affilié Jaz situé au 12 rue Sainte Croix de la Bretonnerie à Paris IV° en plein Marais . Aux extrémités de la vitrine on reconnait aisément des réveils Jaz et à gauche une plaque Jaz au très identifiable jaseur .
Les vitrines sont pleines de publicités Jaz et l’on reconnaît plusieurs modèles du début des années 50 : DUPLIC , RANVIC , LADIC , etc.
Cependant la scène est censée se dérouler au sortir de la Libération , les réveils présentés sont donc encore légèrement anachroniques mais cela est sans doute volontaire . Effectivement quel intérêt pour Jaz de prêter , pour être présentés à l’écran , des modèles obsolètes ? C’est donc la gamme de l’année qui est offerte aux regards des 1.141.019 spectateurs de ce film , dont 331.288 pour Paris , assurant une belle publicité subliminale à JAZ .