MURIC , horloge murale , mouvement mécanique à clé amovible , calibre 5G , autonomie 8 jours . Présente au catalogue 1952 , référencée G 634-10 . Boîtier en Pollopas , lunette métal façon or , cadran chiffres reliefs noirs sur zone galbée façon or mat , aiguilles et chiffres bruns Van Dyck , vitre en verre bombé , mention 8 DAYS sous l’orifice de la clé rappelant à l’export son autonomie de 8 jours . Son nom de MURIC trouve son origine dans le fait qu’il s’agit d’un horloge murale . Elle apparaît pour la dernière fois au catalogue 1956 sous la dénomination MURIC mais continue à être diffusée à partir de 1957 sous sa version CLOISIC , dotée d’un plus moderne calibre 1AG , qui s’en distingue aisément par ses aiguilles pleines et les nouvelles couleurs de la zone des heures dorénavant jaune Pernod ( consultez notre article sur l’histoire très particulière de ce jaune ). Format 21 x 21 cm, poids 870 gr .
En 1954 uniquement , cette éphémère version au boîtier en Pollopas bordeaux (ou aubergine) était disponible sous la référence 634-12 .RUMIC MURIC Son nom de MURIC est utilisé en anagramme avec la RUMIC selon la pratique courante chez Jaz de décliner ainsi la dénomination d’un modèle dont on conserve l’habillage mais dont le mécanisme change . Effectivement la RUMIC – à gauche sur la photo – était équipée d’un mouvement électrique sur secteur 110 ou 220 volts . Outre son câble d’alimentation , la RUMIC se distingue de la MURIC par sa trotteuse centrale rouge.
La MURIC possède la particularité de disposer d’un emplacement pour ranger la clé, petit détail qui disparaîtra en 1956 sur la CLOISIC. Ce modèle est visible dans le film Les carottes sont cuites de Robert Verney.
SORIC , pendule murale , mouvement mécanique, calibre 1G à clé en façade , autonomie 8 jours . Nouveauté dans la catalogue de 1954 à la page 15 , référencée 664-12 (622-10 en 1955). Boîtier en Pollopas ivoire, chiffres relief et aiguilles brun Van Dyck , aiguilles formes buildings . Format 19 x 18,5 cm, poids 600 gr .
En 1956, la SORIC au calibre G devient la SOGIC en adoptant le calibre 1AG, référencée 1622-10. La forme du boîtier des SORIC et SOGIC est directement hérité des SARRIC et PRINTIC d’après guerre mais celles-ci étaient en faïence . Le cas est unique chez Jaz d’un changement de matière pour une même forme , il est emblématique du triomphe des matières synthétique qui s’amorce dans les années 50 où la production était de 5Mtonnes contre 100Mtonnes aujourd’hui . La SOGIC est au catalogue 1959/60 pour la dernière fois .publicité Paris Match , format 34,5 x 13,5 cm publicité presse Novembre 1955 revue mensuelle CONSTELLATION n°91 ( dos de la Une) , déclinaison simplifiée de la version de Paris Match .
RHONIC , pendule murale en forme d’assiette , mouvement mécanique , calibre 5G , autonomie 8 jours, à clé en façade . Nouveauté du catalogue de 1952 , référencée G.603-10 . Assiette en faïence , décor vert sur fond blanc , chiffres romains , aiguilles » buildings » rouges ou noires non lumineuses . Diamètre 30,5 cm, poids 1,225 kg . La RHONIC n’est plus au catalogue en 1956 . Son ornementation est librement inspirée par le décor « Lyon » de la faïencerie de Lonchamp en Côte d’Or , ainsi il était possible de coordonner son horloge avec son service de table . Au dos de l’horloge , l’estampille est dissimulée par le mécanisme ; elle correspond bien à une des séries des villes de France de la manufacture de Longchamp à savoir : LYON . Dès lors le nom de RHONIC donné à cette horloge devient compréhensible .Ce nom de RHONIC sera réattribué en 1975 à une horloge murale à carillon .publicité Paris Match 1954 , format 34,5 x 13 cm .
PRINTIC , pendule murale , mouvement mécanique à clé amovible , calibre 1G puis 5 G , autonomie 8 jours . Nouveauté du catalogue tarifé de mars 1950 F.A.50 , référencée 623-10 . Faïence ivoire , décor à fleurs , chiffres noirs , aiguilles type buildings . Format 18 x 18 cm , poids 885 gr. Son décor évoquant le printemps avec ses motifs floraux a inspiré son nom ; elle reprend la forme de la SARRIC qui n’était pas doté de ce décor . Elle est au catalogue jusqu’en 1955 où elle cohabite avec la SORIC , une autre horloge murale , qui va lui succéder , dont elle partage la forme mais celle ci est en Pollopas , une matière plastique . Le cas est unique chez Jaz d’un changement de matière pour une même forme , il est emblématique du triomphe des matières synthétique qui s’amorce dans les années 50 où la production était de 5Mtonnes contre 100Mtonnes aujourd’hui . On aperçoit une PRINTIC dans le film Les risques du métier en 1967 et dans Viens chez moi j’habite chez une copine en 1981 . La dénomination PRINTIC sera réattribuée en 1982 .mention RUBIS sur le cache du calibre G .
Les PRINTIC étant peintes à la main , les décors sont sensiblement différents d’un exemplaire à l’autre .
APPLIC , horloge murale , mouvement mécanique , calibre 3G à clé en façade d’une autonomie de 8 jours . Corps en Bakélite dite Jazolite , aiguilles type buildings , cadran de métal découpé composé de 12 chiffres peints en ivoire , petite fenêtre triangulaire de témoin de charge passant au rouge quand l’horloge doit être remontée . Format 23 x 23 cm, poids 790 gr . En 1936 cette première version de l’APPLIC apparaît avec cadran rond sous lunette vitrée sur le même boîtier carré à pans biseautés en bakélite . Pendant la guerre , en raison des pénuries et des restrictions imposées par l’occupant , les pendules en bakélite ne sont plus produites . En 1942 , il n’y a plus que deux pendules en céramique disponibles qui sont à leur tour interdites si bien qu’en 1943 il n’y a plus aucune horloge murale en vente .Dès 1945 une horloge en bakélite réapparaît provisoirement , c’est la nouvelle APPLIC qui conserve la silhouette de la première version mais troque son cadran blanc et sa lunette ronde vitrée contre un centre granité et une élégante garniture de chiffres chromés qui lui donne paradoxalement un aspect beaucoup plus Art Déco que le modèle d’avant guerre . Elle disparaît des tarifs 1946 et 1947 pour réapparaître de nouveau à la page 3 du tarif illustré de 1948 équipée du calibre 3G mais cette fois le cadran et les aiguilles sont de couleur ivoire pour contraster avec la bakélite laquelle peut être soit brune marbrée soit rouge marbrée , référencées 654-24 et 654-34 . En 1949 et 1950 seule cette version rouge subsiste aux catalogues faisant d’elle l’ultime pendule murale en bakélite produite par Jaz .
APPLIC version marbre rougeAPPLIC version brun / noir
FORMIC , pendule murale , forme assiette , mouvement mécanique , calibre 5G , à clef amovible . Nouveauté du catalogue 1953 à la page 16 , référencée 607-10 . Assiette en faïence, décor bleu et rouge sur fond blanc , mention » fait main » au dos . Diamètre 24 cm, poids 865 gr . Disponible à la vente en 1953 , 1954 et 1955 . Le nom de FORMIC sera réattribué à un réveil de voyage en 1970.publicité Paris Match 1954 , format 34,5 x 13 cm .
APPLIC , horloge murale , mouvement mécanique , calibre 3G à clé en façade , d’une autonomie de 8 jours . Corps en Bakélite dite Jazolite couleur noyer , cadran blanc sous verre plat , lunette chromée ouvrante à droite pour le changement d’heure et le remontage , aiguilles buildings , petite fenêtre triangulaire de témoin de charge passant au rouge quand l’horloge doit être remontée . Présentée à la page 3 du tarif Août 1936 et à la page 11 du catalogue de 1937 , référencé n°8034 . Format 23 x 23 cm . Poids 1,160 kgCette APPLIC 1936/37 succède à l’APPLIC 1934/35 en forme de pyramide tronquée . Pendant la guerre , en raison des pénuries et des restrictions imposées par l’occupant , les pendules en bakélite ne sont plus produites . En 1942 , il n’y a plus que deux pendules en céramique disponibles qui sont à leur tour interdites si bien qu’en 1943 il n’y a plus aucune horloge murale en vente . Dès 1945 une horloge en bakélite réapparaît provisoirement , c’est l’APPLIC1945/48 qui conserve la silhouette de cette deuxième version de l’APPLIC mais troque son cadran blanc et sa lunette ronde vitrée contre un centre granité et une élégante garniture de chiffres chromés qui lui donne paradoxalement un aspect beaucoup plus Art Déco que le modèle d’avant guerre .Elle disparaît des tarifs 1946 et 1947 pour réapparaître de nouveau à la page 3 du tarif illustré de 1948 équipée du calibre 3G mais cette fois le cadran et les aiguilles sont de couleur ivoire pour contraster avec la bakélite laquelle peut être soit brune marbrée soit rouge marbrée , référencées 654-24 et 654-34 . En 1949 et 1950 seule cette version rouge subsiste aux catalogues faisant d’elle l’ultime pendule murale en bakélite produite par Jaz .
VISIC 1952 VISIC , horloge murale , mouvement mécanique , calibre 4G puis 5G (à partir de 1951) d’une autonomie de 8 jours , à remontage par clé en façade . Présentée dans le tarif illustré FH d’Octobre 1948 . Lunette en duralinox poli , vitre en verre plat , cadran en métal satiné , aiguilles style buildings . Diamètre 30 cm , poids 855 gr . Cette horloge est la descendante de la LENTIC de 1937 et l’ancêtre des VUSIC et VIRIC qui partagent toutes le même boîtier en métal léger mais dotées de calibres et de cadrans légèrement différents . Elles disposent d’une ouverture inhabituelle de la lunette puisque la charnière n’est pas sur le côté comme d’ordinaire mais sur le dessus , ce qui est peu pratique puisque qu’il faut se servir de ses deux mains pour remonter l’horloge ou modifier l’heure , ces calibres ne possédant pas de bouton au dos . Malgré cette similitude d’aspect , il est relativement aisé de les distinguer . Effectivement , datant d’avant guerre , la LENTIC n’arbore pas sur son cadran d’oiseau jaseur apparu en 1941 et les chiffres de son cadran sont plus fins . Quant à la VUSIC qui lui succède en 1956 , son calibre AG impose deux vis de fixation apparentes sur le cadran de chaque côté de l’axe central qui permettent de la différencier facilement de la VISIC . La VIRIC étant une version électrique sur secteur 110 ou 220 volts , le câble secteur évite toute méprise .En Inde , où nous avons trouvé cet exemplaire , les VISIC arbore en plus du logo Jaz celui de son associé sur le subcontinent Favre-Leuba .
En revanche il existe deux variantes subtiles de la VISIC mais un petit détail permet de les discriminer aisément : apparue en 1946 , elle sera doté de 1948 à 1951 du calibre 4G qui dispose d’un petit regard triangulaire juste au dessus de l’axe central des aiguilles qui permet l’apparition d’un témoin rouge de témoin de réserve , appelé avant guerre indicateur d’armage , qui indique qu’il ne faut pas tarder de remonter la pendule . Il disparaît en 1952 au profit de la mention « 8 DAYS » et d’une petit flèche indiquant le sens du remontage avec l’adoption du calibre 5G . En outre les variantes de 1946 et 1947 étaient disponibles avec cadran métal satiné , référencée 625-10 , ou métal noir , référencée 625-14 . En 1956 lui succède la VUSIC qui ne s’en distingue que son calibre AG.
Nous avons remarqué que , bien souvent, la fixation au dos a été recourbée par les utilisateurs , cette dernière n’étant pas alignée sur le bord du boîtier s’avère donc peu pratique .
Merci à nos lecteurs attentifs Delphine GUERRIER et Guillaume QUEMBRE de nous avoir confié ces photographies de leur VISIC à cadran marron qui porte sous le VI la mention Photal Damien qui avait déjà intrigué un visiteur vietnamien , il y a quelques mois , sur une horloge identique .
Le procédé Photal Damien est un système d’impression photographique sur métal qui permet une grande finesse de couleurs et de détail . On trouve également l’inscription PHOTAL DAMIEN sur des règles à calcul , des cadrans d’instruments d’aéronautique , des étiquettes métalliques ou des appareils photos . Le procédé utilise des plaques d’aluminium photo-sensibles , donne une inscription sans aucun relief et permet des teintes différentes sur la même surface entre le rouge et le noir . Les couleurs palissaient avec une exposition à la lumière . Nous ne connaissons pas le mécanisme exact de ce procédé mais il devait demander de l’outillage ou des compétences assez pointus car pendant la période de l’occupation , ce procédé a été systématiquement remplacé par la gravure chimique, qui était à la portée de n’importe quel imprimeur de quartier. Cette VISIC à cadran marron n’apparaît pas dans nos catalogues français , mais on sait que Jaz vendait des produits différents à l’export , peut être est ce le cas ? En outre , nous ignorons si JAZ employait le procédé Photal Damien sous licence ou bien faisait faire ces cadrans auprès de la Régie Maurice Damien qui était installée à Paris .
LE PROGRES , horloge publicitaire , mouvement mécanique à clé amovible , calibre 5G daté en creux de 1953 . Plaque de verre épais , motif sérigraphié sur fond miroir au mercure , pas de chiffres mais des index . Format 35 x 25 cm, poids 1,465 kg . Plaques émaillées contemporaines de cette horloge publicitaire dont elle reprend graphisme et code couleur pour Le Progrès de Lyon , journal régional fondé en 1859 .Ce type d’horloge ornait principalement les débits de boisson où l’on lisait beaucoup la presse locale après guerre . Elle est très proche dans sa conception de l’horloge publicitaire pour le Cognac Salignac , sa contemporaine : même calibre 5G , corps en miroir sérigraphié également et surtout même destination , les débits de boissons .
LUMIC , grande horloge murale , pendule éclairante , mouvement mécanique à clé amovible , autonomie 8 jours , calibre 5G , sans trotteuse . Présente au catalogue 1955 à la page 15 , référencée P685-10 en 110 volts et P685-20 en 220 volts . Equipée d’un tube fluorescent blanc rosé 32 watts , puissance réelle 100 watts , supportant des pastilles collées servant de points d’heures . Corps en aluminium laqué blanc , grandes aiguilles building peintes en bleu nuit . En 1961 il n’y a plus aucune pendule éclairante au catalogue . Diamètre 33 cm , pèse plus de 3 kg . La dénomination LUMIC sera réattribuée en 1970 à un petit réveil à cadran lumineux .
Afin de créer à coût raisonnable une horloge éclairante , le principe choisi par Jaz est assez simple et séduisant : utiliser un tube néon circulaire d’un diamètre de 32 cm d’usage courant , ils sont d’ailleurs toujours en vente de nos jours . Le corps creux en aluminium dissimule , outre le mécanisme de l’horloge , l’indispensable mais volumineux et lourd ballast ferro-magnétique . Celui-ci permet de fournir la haute tension nécessaire à l’allumage du tube puis , une fois le néon allumé , il limite le courant le traversant. Si la durée de vie d’un ballast est d’environ 60 ans , le petit starter doit être changé assez fréquemment , il est donc accessible mais partiellement dissimulé par le tube qui est tenu par trois crochets . Le crochet à 12 heures dissimule la broche d’alimentation à culot G10q à 4 prises . Les deux autres crochets plastique , à 4 h et 8 h , sont articulés par des ressorts pour libérer aisément le tube néon . L’aiguille des minutes est légèrement courbe à la pointe pour passer au dessus du tube . Deux fils sortent du corps de l’horloge : celui d’alimentation est au sommet avec une prise estampillée Jaz , en bas le câble abouti sur un interrupteur poire pour éteindre le tube néon à volonté . La niche de vente de ces horloges éclairantes est nettement ciblée dans les publicités : cafés , hôtels , stations-service , garages , cinémas , magasins , bureaux , usines . Elles apparaissent en 1953 à la charnière de deux changements technologiques : la montée en puissance des horloges à mouvement électrique sur secteur par rapport au traditionnel mouvement mécanique et le passage de la tension de distribution en France du 110 volts au 220 . Jaz est donc contraint de multiplier les variantes et sous variantes en précisant dans ses catalogues « Ne confondez pas . Les pendules électriques LUMIC et ZODIC sont équipées d’un mouvement MECANIQUE 8 jours ,calibre 5G. Voyez page suivante le DIFFIC à mouvement électrique » .Esthétiquement la confusion n’est guère possible : La SOLIC version électrique de la LUMIC est doté d’une trotteuse centrale et ses points d’heures sur le tube sont des barrettes rectangulaires , évidemment elle n’a pas d’orifice sous le logo pour introduire la clé de remontage comme une LUMIC . Preuve que les mouvements mécaniques ont encore leur mot à dire , Jaz ajoute en 1955 la ZODIC dotée du même calibre 5G mais le corps se limite à une cloche centrale , le tube néon se trouvant tenu par 3 bras qui en émergent et ses aiguilles sont plus grosses et arrondies . Plus étonnant encore Jaz met en vente en 1956 la SPHERIC version tout électrique de la ZODIC , mais elle n’est déjà plus en vente l’année suivante . La DIFFIC , version tout électrique également , est plus sophistiquée puisque le tube est dissimulé par un diffuseur qui est à l’origine de son nom , comme la fonction LUMIère donne la LUMIC et la forme SOLeil induit SOLIC .
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.