8132 réveil style officier 1984

8132 réveil de style pendulette d’officier, gamme Jaz Quartz , mouvement quartz à pile LR6,  corps en  laiton doré, vitre en plexiglas biseautée, chiffres romains , chemin de fer à l’intérieur de la zone des chiffres , aiguilles et points lumineux , bélière, mentions Paris et France  au cadran, format 11x 7 x 4,3 cm, poids 245 gr . Existe en trois variantes noir réf.8132-41 , doré réf. 8132-71  ou marbré 8132-81. Présent uniquement au supplément du catalogue 1984.  Cette version noire et doré à motif asiatique avec oiseau sur les joues présente un décor identique à celui du CAILLIC  4434-45 ; elle ne semble pas référencée au catalogue, toutefois la possibilité du remplacement par des joues de CAILLIC est totalement exclue pour une raison de différences de taille et pour en avoir posséder plusieurs .

5067 réveil 1987 à 1989

5067 , réveil style pendulette d’officier , gamme Jaz Quartz et  Jaz Paris, sonnerie simple , mouvement quartz à pile Lr6  Nouveauté du  catalogue  1987 . Boîtier en laiton , socle en plastique façon métal doré , chiffres romains sur zone façon or , décor marbré gris sur cadran et joues , aiguilles Breguet , aiguilles et points lumineux , bélière , vitre en plastique biseauté , arrêt de sonnerie au sommet , format 11 x 8 x 5,7 cm. Successeur du CAILLIC .

6109 murale quartz 1990

6109 , horloge murale , gamme Jaz Quartz , corps octogonale en bois façon marbre , chemin de fer au pourtour du cadran octogone , chiffres Breguet modernisés , aiguilles feuilles noires , mouvement quartz , à pile LR6 , calibre MAK caréné sans bouton de stop/start. Présente uniquement au catalogue 1990, catégorie Les Actuelles à la page 4 . Voir version carrée 6106 .

6106 murale façon marbre circa 1990

6106 , horloge murale , gamme Jaz Quartz , corps carré en bois façon marbre , chemin de fer au pourtour du cadran carré , chiffres romains , aiguilles bâtons noires , mouvement quartz , à pile LR6 , calibre MAK caréné sans bouton de stop/start. Circa 1990 . Voir la version octogonale 6109.

Présentoir en plâtre Jaz la paix dans le sommeil 1934/38

platre1[1]Présentoir publicitaire en plâtre façon marbre . Dimensions  52 cm par 40 cm par 11 cm de profondeur . Les deux étagères , de chaque côté , devait permettre d’exposer quatre réveils en vitrine sur ce présentoir .

 

Depuis plusieurs années , Monsieur Véga présentait , sur son site , ce carton en couleurs avec la même photo et le même slogan . On retrouve cette même dormeuse pour illustrer l’article de Maurice Jelens dans la Revue Vendre de Avril 1938 sur les étalages ( extrait , page 171 ) ; en rapprochant les dates des réveils présents sur la photo et la date de parution : on pourrait dater ce présentoir dans une fourchette restreinte allant de 1937 à 1938 , toutefois cette dormeuse avait déjà été employée en 1934 .

Avant l’apparition du jaseur boréal , la première image que Jaz a offert dans ses publicités , de 1921 à 1941 soit durant vingt ans , a été celle de la dormeuse , ou plutôt d’une femme qui se réveille , diversement déclinée . Nous l’avons démontré dans notre article sur les boîtes d’origine . Vous le voyez , il s’agit dans ce cas , d’une femme aux yeux fermés , à défaut d’être réellement une dormeuse , en raison d’un sourire esquissé , d’un maquillage que bien peu de femmes conservent pour vraiment dormir , dans une version légèrement érotisée.

 

La coupe de cheveux , courte et ondulée sur les côtés , les sourcils finement dessinés , les poses alanguies et surtout la blondeur sont ceux de Jean Harlow, qui meurt trop jeune en provoquant un émoi mondial , justement en cette année 1937 .

 

Jean Harlow est la première blonde platine chimique de l’histoire du cinéma , révélée en 1931 , avec le film « Platinum Blonde » de Franck Capra . Titre hommage à la chevelure irréelle de l’actrice , il lance une véritable mode de la décoloration qui prend son essor  dans le monde entier.

À l’époque , l’emploi d’une actrice blonde pour jouer des rôles à connotation sensuelle constitue une rupture radicale avec les habitudes des studios qui confiaient généralement aux brunes le soin de jouer les « bombes sexuelles » à l’écran . Jean Harlow fut la première actrice blonde à jouer les « femmes fatales ». C’est à partir des personnages qu’elle incarna durant sa courte carrière qu’est né le mythe moderne de la femme blonde , atteignant son apogée érotique avec Marlyn Monroe.Nur-BlondAu même moment ,  en Allemagne , la blondeur revêtait une autre valeur symbolique et rétrospectivement ce nom de NUR-BLOND fait froid dans le dos , puisqu’il se traduit ainsi QUE DU BLOND  …fantic pub 1934Publicité , fin d’année 1934 ; l’Illustration , annonces page XV , format 34 x 12         En France , le film la Blonde Platine ne sort qu’en Octobre 1933 , peu de temps avant l’adoption de cette blonde par Jaz pour lui donner une image de modernité .

Prises d’une frénésie de blondeur, des milliers de jeunes américaines commencèrent à se teindre les cheveux comme Harlow . On organisa même dans tout le pays des clubs « Platinum Blonde » où le coiffeur pouvait toucher 10 000 dollars s’ils réussissaient à reproduire la teinte en question . Vraie blonde , Jean Harlow devait pourtant soumettre sa chevelure à un processus douloureux pour obtenir cette teinte si unique . Toutes les semaines, la jeune star devait se faire imprégner ses cheveux d’une mixture composée d’eau de javel , de savon et d’ammoniaque . Au bout de quelques années de ce traitement , Jean commença à perdre ses cheveux , devant souvent s’affubler d’une perruque .

En France , grâce au génie de Eugène Schueller , fondateur de l’Oréal , la décoloration devient accessible et sécurisée  Cette mode gagne d’autant plus facilement les françaises . Jaz , entreprise toujours éprise de modernité , ne pouvait manquer ce mouvement pour sa publicité.

 

En raison d’une certaine concomitance des temps , Jaz aurait pu faire un autre choix : celui de Louise Brooks par exemple , autre star planétaire . Sa coiffure si unique avait déclenché la première mode capillaire inspirée par une actrice . Elle est bientôt imitée par de nombreuses femmes , les « flappers »et les « garçonnes»  dans le monde entier .

 Je suis une blonde aux cheveux noirs , plaisantait-elle , en rappelant que les taches de rousseur de sa peau étaient recouvertes de poudre de maquillage blanche . Aux cours des années 1930 en Europe , la mode de la « coiffure Louise Brooks » s’étend aux adolescentes et même aux petits enfants des deux sexes des milieux populaires dans les dernières années avant guerre .Visuellement très identifiable , le choix aurait été esthétiquement rentable , capitalisant en outre son fort capital fantasmatique , trop fort sans doute . Puisqu’elle est la star de Loulou , film où apparaît le premier rôle de lesbienne . En 1929 et 1930 , elle tourne dans des sociodrames , largement censurés  pour leurs propos , et considérés comme choquants en raison de leur affichage de la sexualité des rôles et de leur critique acerbe de la société . Décidément beaucoup trop sulfureuse pour un annonceur des années trente .

platre2[1]Photos courtoisie de Jean Stéphane Véga , avec toute notre reconnaissance pour son aide déterminante .platre3[1]platre4[1]platre5[1]platre6[1]

NEUDIC 1968 à 1970

neudicNEUDIC marron non-référencé

NEUDIC , petit réveil , gamme des Stylites , mouvement mécanique , calibre J . Nouveauté du catalogue 1968/69 à la page 5 . Aiguilles Breguet , chevalet , cadran à décor floral , aiguilles et points lumineux , le petit nœud de style Louis XVI est évidemment à l’origine de son nom .  Diamètre 8,3 cm  , poids 180 gr . neudic noireDeux couleurs de cadre imitation marbre : vert pailleté or réf.551-91 ou noir réf.551-41 , ce dernier est disponible uniquement la première année .

Disponibles uniquement aux catalogues 1968/69 et 1969/70 .

Les couronnes de perles et le nœud sont en plastique doré , seul le chevalet et le dos/ cloche sont en métal .

Bien que non référencé , nous possédons plusieurs exemplaires du Neudic marron et nous en avons vu d’autres en vente ; en revanche aucun exemplaire vert , bien que celui apparaisse sur les catalogues en photo .

CHARLIC 1968 à 1969

CHARLIC , petit réveil , gamme des Stylites , mouvement mécanique , calibre J . Disponible uniquement au catalogue 1968/69 à la page 4 . Boîtier en métal doré , aiguilles Breguet , chiffres Breguet , aiguilles et points lumineux , socle support en plastique imitation marbre , Deux couleurs disponible pour le socle en forme de siège curule : vert marbré réf.555-91 ou brun marbré 555-81 . Format 9 x 11 cm , poids 295 gr .

L’étymologie de son nom est assez subtile puisqu’elle s’inspire de sa forme de siège curule ( currus , currulis : chariot) et de Charles X , bien que ce type de siège romain soit  plutôt l’apanage du Style Directoire , mais tout simplement par rappel de la forme du X .

AMBRIC 1968 /1969

ambric 1AMBRIC , petit réveil , gamme des Stylites , mouvement mécanique , calibre J . Nouveauté du catalogue 1968/69 à la page 5 . Corps et pied métal façon or brossé , finition diamant , cadran métal argenté finement quadrillé , vitre en verre bombé , lunette en plastique doré décoré d’un rang de perles , chiffres Breguet , aiguilles et points lumineux . Format 8 x 13 cm , poids 350 gr .

AMBRIC 554-81

AMBRIC 554-41

Deux couleurs de socle disponibles : socle noir réf.554-41 ou socle brun ambré rouge réf.554-81, cette couleur étant à l’origine de son nom . Existence extrêmement brève pour l’AMBRIC qui n’est disponible qu’au catalogue 1968/69 , toutefois il survit à travers le BRAMIC , son anagramme, qui est un AMBRIC sans son socle et doté du calibre DV .ambric anatomiePour démonter l’AMBRIC il faut d’abord dévisser le sommet A pour libérer l’ensemble cadran / mécanisme  ; la vitre est en verre bombée C ; tous les éléments sont en métal doré , exceptée la couronne avec son rang de perle qui est en plastique doré . Le socle est maintenu sur le boîtier  par une rallonge dissimulée dans le fût de plastique teinté dans la masse moulé sur une âme intérieure de métal H ; la base du socle est composée d’une masse de métal blanc qui assure la stabilité de l’ensemble , elle dissimulée sous une terrasse circulaire dorée K  . Dos cloche en métal doré .

Le style de l’AMBRIC s’inspire des cassolettes des XVIII° et XIX° siècles .

RAVIC 1983 à 1984

ravic.jpg

RAVIC , réveil de la gamme Jaz Quartz, mouvement électrique à pile . Nouveauté du catalogue 1983. Boîtier en plastique, cadran blanc, chiffres romains, aiguilles et points lumineux . Référence 8133-11 pour le modèle couleur ivoire et 81 pour le marbré brun. Format 9,7 x 7,5 x 3 cm . Il n’est plus disponible en 1985 . La dénomination RAVIC avait déjà été attribuée .

HELVIC 1966 à 1968

helvicHELVIC , petit réveil , gamme des Stylites , mouvement mécanique , calibre J . Nouveauté du catalogue 1966/67 à la page 1 , référencée 529-11 . Boîtier en métal doré , socle en plastique décor façon lapis lazuli , cadran blanc argenté , chiffres dorés sur écoinçons bleus , chiffres et aiguilles dorées , aiguilles dauphines , aiguilles et points lumineux , mention Made in France en bas de cadran . Format 8 x 7 cm . L’HELVIC n’est disponible qu’aux catalogues 1966/67 et 1967 /68 .Helvic 2Helvic