Les modèles présentés dans la seconde partie du film , nous indiquent la période durant laquelle cette publicité a été diffusée . Les logos Jaz n’étant pas surmontés de l’oiseau jazeur , tous ces réveils sont donc antérieurs à 1941 , toutefois les GAMIC , METRIC et SOFIC n’étant pas encore au catalogue en 1938 . Ce film est donc de 1939 , d’autant que les prix indiqués pour les SOFIC 160 fr et METRIC 125 fr sont exactement ceux du tarif F 178 du 15 Avril 1939 . Consultez l’article que nous avons consacrés à LORTAC .
Les publicités destinées à être diffusées dans les cinémas , alors très fréquentés , ont une importance capitale dans l’histoire de la marque puisque dans une interview au journal « VENDRE »en 1924 , Ivan BENEL fondateur de la marque leur attribue son succès « Car le « Jaz » est un exemple frappant d’un produit lancé exclusivement par le cinéma. Nous ne faisons de publicité dans la presse que depuis quelques mois à peine et cela dans une mesure encore réduite»
« Evidemment la marchandise se prête admirablement à cette publicité spéciale qui, ne l’oublions pas, s’adresse , dans les salles où nous passons , à environ 2.500.000 personnes»
« Rien de plus amusant à illustrer qu’un réveil! Quelles associations d’idées joyeuses ! Voyez plutôt!»
« Et sur l’écran défilent les dessins drolatiques de LORTAC : voici le soleil qui , pour ne point manquer l’heure d’été , se pourvoit d’un « Jaz »; voici le vieux Chanteclerc qui , pour ne point faillir à sa légendaire mission , fait un achat pareil ; voici enfin la Parisienne qui veille au son du jazz-band et qui , pour son réveil , se fie joyeusement au Jaz »
« Notons ceci « Jaz »! Jamais réveil Jaz ; c’est inutile , c’est même nuisible . On ne parle plus de réveil , il n’existe plus ce mot ; il est remplacé par son synonyme : un JAZ . Et partout, simples et vigoureux, dans un cartouche, se détachent à la fin du film ces mots « Industrie française ». C’est une signature…c’est aussi un appel »
« Publicité toute de notoriété , évidemment . Ah! je sais , on pourrait discuter à perte de vue entre gens du métier . Peu importe, n’est-ce pas ? C’est le succès qui consacre, et le succès est là »